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Les Hommes ne sont pas le seul danger [Pv Alazario; Alex; Hay]






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Ven 2 Déc - 11:03


Une nuit s’était écoulée depuis l’entraînement avec Alexander sur l’île de Kokoyashi. Haylen avait apprit des choses très intéressantes grâce à son fabuleux entraîneur mais il était désormais l’heure de se remettre à son travail principal : la médecine. C’est toujours aussi matinale, après un jogging puis une bonne douche qu’Haylen partit chercher de quoi faire sur l’île de Kokoyashi. Les habitants bien qu’un peu méfiants étaient tout de même accueillants ce jour-là. Elle en avait profité pour chercher l’éventuel trace d’un médecin dans ce petit village et bingo, il y en avait un. Alcoolisé mais médecin quand même. Un habitant lui parla du Docteur Nakoh, prêt à tout pour soigner les gens. Exactement comme elle, ça tombait bien. Selon les dires des habitants, c’était un très bon médecin malgré son âge. Voilà quelqu’un qui pourrait lui apprendre quelque chose ! La grande dame arpenta les rues à la recherche du domicile du vieil homme. Hélas pour elle, il ne s’y trouvait pas. Pas question de passer à côté de ça ! Docteur Goldchild ne mit pas beaucoup de temps. Son enquête porta ses fruits, il se trouvait en réalité à une demi heure de marche d’ici. Ce n’était pas vraiment un village mais juste quelques habitations. Sans plus attendre, elle paya quelqu’un pour l’y conduire  tranquillement et plus rapidement qu’à pieds. Arrivée à destination après plus de trente minutes, la jeune femme fit la rencontre du fameux docteur. Haylen portait également son manteau de médecin avec une croix rouge sur le bras droit. Ce qu’elle découvrit ici allait être… dégoûtant. Des cadavres rongés par une maladie étrange et des gens gravement malades, épuisés et marqués de tâche noirâtre digne de la gangrène sur quasiment tout le corps. Un seul homme ne suffirait pas à tous les soigner rapidement comme leur état l’exigeait.

Les deux médecins se présentèrent avant d’établir un constat. La fièvre ne baissait pas et il n’y avait pas vraiment le matériel nécessaire pour voir à l’intérieur des corps. A première vue, il s’agissait d’une très grosse infection pulmonaire mais en réalité, c’était bien pire que cela. Haylen décida d’autopsier le corps le plus récent avec l’accord des parents.  Il s’agissait d’un enfant d’une dizaine d’année. Rien de très choquant pour la jeune femme qui avait l’habitude et le caractère pour supporter l’atrocité causé par la maladie. A l’aide de ses scalpels, elle ouvrit le corps soigneusement à l’abri de tous les regards. Accompagné de Nakoh, une grande aide car à deux, ils trouveraient plus vite. Une odeur putride s’échappa du corps, encore plus forte que celle des nombreux cadavres à l’extérieur. Ecœurant mais il fallait continuer. Une fois vidé de leur sang, la cage thoracique écartée, les deux médecins découvrirent des organes totalement rongés par des vers noirs. Ils continuaient de ronger les entrailles du défunt. A la demande du vieil homme, Haylen ouvrit plus bas et vérifia les reins. Ils ne restaient rien. Le constat devint rapide.

- Au vue de l’état des reins, je dirais que ces verres ont d’abord rongés cette partie. Le plus crédible serait que l’infection vienne de l’eau.
- C’est très probable oui. Il faudrait vérifier le puits.
- Si vous me le permettez, je voudrais aller voir de plus près pendant que vous vous occupez des malades. Selon les résultats, il pourra peut-être y avoir un remède. Vous me dites après tout que les antibiotiques n’ont pas l’air de fonctionner. Je n’ai encore jamais vu ça, je dois bien l’avouer, c’est une grande première.
- Bien bien, mais faites attention docteur. La contamination semble être rapide.
- J’y tâcherai. Je pense y aller accompagner de toute manière, au cas où il se passerait quelque chose.

La grande dame procéda à la désinfection des outils et de ses vêtements. Elle chargea ensuite l’homme qu’elle avait payé un peu plus  tôt de l’accompagner jusqu’ici d’apporter un mot à une certaine personne : Alexander. Personne ne serait plus compétent que lui pour l’accompagner dans une mission aussi périlleuse. Haylen eut en effet un mauvais pressentiment et préféra se fier à son intuition plutôt que de prendre d’immenses risques. Ce mot contenait à peine une phrase demandant au prince déchu de la rejoindre non pas sur la montagne où se trouve les quelques habitations mais là où le danger se trouvait, directement à la source. Un lieu de rendez-vous qu’il pourrait rejoindre rapidement contrairement à elle. En attendant, elle prépara tout simplement tout un tas d’attirail afin de faire des prélèvements et de trouver non seulement la source mais également le remède.  C’est rapidement qu’elle partit seule en direction de la source d’eau. Un puits vieux comme le monde, elle découvrit d’abord de l’eau tout à fait claire et décida d’aller alors encore plus loin que le puits en laissant des traces derrière elle.

Ce qu’elle découvrit était terrifiant. Au beau milieu d’une mini forêt, près d’une source d’eau, un animal gigantesque. Une sorte de sanglier de plus de 4 mètres de haut. Un sanglier qui n’était pas un simple cochon. Un porc qui semblait vivre avec une maladie dégoûtante. Remplie de tâche noire, le monstre avait des vers qui le rongeaient aussi noirs qu’une pupille. Il en laissait d’ailleurs sur son passage. Il semblait avoir tout simplement logé ici et contaminait a cause de sa salive la source d’eau avec sa maladie. Il ne fallait pas trop le titiller afin de ne pas se retrouver envahit d’infectes vers noirs.
La jeune femme gardait ses distances en attendant du renfort. Vu la taille de la bête, il lui serait impossible de l’éliminer toute seule. De plus, cet animal était réputé pour être fortement agressif avec les humains. Hélas, l’animal qui ne faisait que s’abreuvoir releva son museau en l’air. Il avait repéré un intrus. Un intrus dont la couleur de cheveux ne lui plaisait strictement pas. Un homme vraiment petit, ne dépassant pas les 1m65. Ce qu’il faisait là ? Elle n’en savait rien mais le sanglier rongé par la maladie et aux morsures fortement contagieuses lui fonça dessus. Les crocs acérés, les défenses bien en avant, il fit tomber de nombreux arbres sur son passage afin de tout simplement tenter de tuer sa proie. Il faisait énormément de grabuge et alerterait certainement la population aux alentours. De quoi faire une hécatombe.

-Attention !

Haylen réagit immédiatement et sortit de sa cachette mais elle était désormais encore plus à découvert que l’inconnu mais avait décidé tout de même de l’avertir. Comme s’il n’avait pas vu les arbres tombés un par un. L’animal changea alors sa destination et tout en grommelant, il fonça sur elle. Faisant une nouvelle fois tomber des arbres. La blonde esquiva de peu un arbre mais se retrouva propulsé par l’un d’eux, quelques mètres. Désormais au sol, se relevant, l’animal ne lâcha pas l’affaire et allait une nouvelle fois attaqué. Sa patte arrière grattait avec beaucoup de force le sol, l’énorme titan nasilla une nouvelle fois pour se diriger désormais sur les deux individus en même temps. Il fallait l’arrêter au plus vite et Haylen suait à l’idée d’encaisser cette maudite attaque et surtout approcher de trop près ce microbe géant. Deux personnes risquaient de finir en brochette. Le roux sur la corne gauche et la blonde sur la corne droite, il ne manquait plus qu’Alex.


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Invité
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Sam 3 Déc - 12:34


Les Hommes ne sont pas le seul danger [Pv Alazario; Alex; Hay] Nanats29


Les Hommes ne sont pas le seul danger ..
Appel à l'aide !





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Alexander dormait profondément dans la pièce arrière d'un restaurant. Il avait rejoins cette auberge et y avait travaillé jusque tard dans la nuit pour pouvoir profiter d'une chambre gratuitement. Il savait cuisiner et pouvait donc garder son argent dans ce genre de situation. Il n'avait pas osé rejoindre sa belle sous les draps. De nature timide et réservé, il ne s'aurait jamais autorisé une telle chose. De plus, cela aurait pu paraître déplacer aux yeux de la demoiselle et il ne désirait aucunement cela. Fort heureusement, notre homme avait l'habitude de dormir à même le sol. Cela faisait déjà de nombreuses années qu'il airait seul à travers le globe. En tant que prince déchu, il n'avait pas pu tirer profit de son rang pour pouvoir accéder à certains richesses du monde. Depuis le massacre de son peuple, il ne connaissait plus le luxe voir le confort d'une bonne nuit de sommeil. Un petit secret qu'il préférait taire devant sa belle. Oui, elle lui avait proposé une nuit de repos dans la demeure de sa tutrice. Mais notre héros avait passé la nuit à veiller dans le couloir. Il c'était positionné en face de la chambre où était rentré la docteur. Il était resté adossé contre le mur durant toute la nuit. Il avait simplement attendu pour être sûr que tout ce passait pour le mieux pour elle. Même si cet étage lui était formellement interdit, il en avait fait qu'à sa tête. De toute façon, il aurait quitté sa place en une fraction de seconde.


Durant son sommeil, il n'avait pu s'empêcher de rêver de la jeune femme. Ce n'était pas des rêves porter sur la nudité, mais sur la beauté de leur rencontre. Il revoyait sa première rencontre et les premières secondes où il avait aperçu son visage. Il avait pensé pendant plusieurs temps que ces faits n'étaient qu'un rêve. Pourtant, à chaque fois qu'il ouvrait les yeux, la belle était toujours présente. Ce n'était donc ni une illusion, ni un mirage, mais belle et bien la réalité. Cette idée réconfortait notre héros et lui redonnait du baume au coeur. Néanmoins, depuis sa rencontre, notre forban ne pouvait pas trop quitter le trésor vivant. Il avait toujours ce besoin d'être proche d'elle. Il ne pouvait pas la quitter plus de quelques jours. Passé de délais, la séparation était trop dure à supporter. Il n'arrivait plus à se concentrer, car la moindre de ses pensées étaient tournées vers la jeune femme. Puis ce fut d'une immense claquement qu'il s'éveilla en sursaut. Le chat du propriétaire venait de faire tomber un pot de graines juste à côté de Hansel. Son coeur battait la chamade, mais il se rassura immédiatement et commença à ramasser les graines. Il n'aimait pas le désordre dans une cuisine. C'était quelqu'un de très pointilleux, surtout dans le domaine de la gastronomie. Après quelques minutes de ménage, Alexander finit sa besogne et quitta les lieux.



Son réveil ne fut pas le plus doux, mais avec cette image de Goldchild encore en mémoire, Alex était certainement l'homme le plus heureux sur terre. Il était fier de la personne qu'il était en train de devenir. Il reposait beaucoup d'espoir sur cette rencontre. S'il venait à perdre la dame, notre héros risquait fortement de replonger encore plus profondément dans ses ténèbres. Il finirait sûrement par perdre le peu d'humanité qui siégeait encore dans son coeur. Il finirait par vendre son âme au diable et deviendra certainement un monstre. Il n'aurait plus le moindre remords et reprendrait son rôle de charognard. Il repartira en direction de champ-de-bataille, afin de les arpenter comme la faucheuse ou un vautour. Après quelques minutes de marche, notre homme arriva à une petite fontaine pour s'abreuver légèrement et se laver la figure. Arrivé à hauteur de l'eau, il s'arrêta net comme une statue. Alex avait connu beaucoup de choses durant ses années de service. Mais ce fut son instinct qui jaillit lorsqu'il voulut plongé sa main dans l'eau de la fontaine. Alors qu'il y trempa simplement sa faim, des flammes bleuâtre apparurent sur son épiderme. Il en avait maintenant le coeur net, l'eau était soit contaminée, soit empoisonnée. Dans une journée normale, notre homme aurait simplement tourné les talons et continuer son chemin. Mais là c'était autre chose et un autre contexte. Il arma son poing et le recouvra du fluide de l'armement. D'un geste rapide et brutal, il brisa l'arrivée d'eau de la fontaine. L'eau ne pourrait plus couler librement dans la structure.


Comment une simple fontaine pouvait avoir une telle eau dans un village comme celui-ci ? Ce village n'était pas connu pour son histoire, ni pour sa dangerosité. C'était une commune sans le moindre incident, du mois jusqu'à aujourd'hui. Il devait se tramer quelque chose de pas net dans les parages. Alex décida de partir en ville, afin d'inspecter la population. Il trouvait que certaines personnes tiraient des tronches d'enterrement. Puis, un vieillard aborda notre homme. Il lui indiqua qu'il y avait de plus en plus de malades. Les citoyens étaient anxieux et le taux d'infecter ne faisait de grimper jour après jour. Et c'est sûrement à cet instant que notre héros eut sa révélation. Il n'avait pas encore vu Haylen de la matinée. Une femme aussi dévouée qu'elle était sûrement en train de s'occuper des malades. Elle était sûrement seul et aurait besoin de son aide. Mais elle pouvait aussi courir un autre danger. Ce virus avait certainement une origine et elle pouvait être bien pire qu'une simple bactérie. Hier, il lui avait servis de maître d'arme dans un entraînement journalier. Elle avait put acquérir quelques techniques de self-défense, mais il craignait grandement pour son intégrité physique. Il devait prestement la trouver et la rejoindre. Il devait rester auprès d'elle et lui prêter main forte. Son inquiétude grandissait de seconde en seconde. Il devait rapidement rejoindre sa belle au risque de faire une crise de panique.



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Alors que notre homme commençait à devenir pâle et à transpirer à cause du stress, un homme vint le quérir et lui remettre un message. Comment avait-il fait pour le reconnaitre ? Son expéditeur avait dû lui fournir une bonne description physique. Le mot lui disait de la rejoindre à un certain point. Elle avait trouvé la cause de cette maladie et elle demandait son aide. Alexander n'eut pas la moindre hésitation. Il se transforma en phénix et fonça dans la direction indiquée. Le point de rendez-vous se trouvait à quelques kilomètres de distance. C'était un endroit éloigner et en retrait du village. Son chemin le conduisit dans une forêt assez dense. Il avait du mal à voir à travers les arbres. Leur feuillage était trop épais pour apercevoir correctement une silhouette dans toute cette verdure. Il se concentra alors son son haki de l'observation. Il ne le maîtrisait pas correctement, mais ses sentiments pour Haylen allaient l'aider dans sa recherche. Après un rapide tour d'horizon, il réussit à identifier une zone de recherche. Il commença par l'extrémité sud du secteur. Il lui faudrait quelques minutes pour trouver sa déesse.


Soudainement, des arbres se mirent à bouger. Une immense masse courrait à travers la forêt avec une force colossale. Elle semblait être enragée et décidée à combattre. Alexander pensa immédiatement à Haylen et fonça à toute vitesse vers ce point. Elle était en danger ! Il n'avait que cette idée à la tête. Sa vitesse augmenta grandement et ses flammes s'étiraient sur plusieurs mètres derrière lui. Il savait que le danger était imminent, il ne pouvait pas arriver en retard sur ce coup. D'un rapide coup d'oeil, il remarqua que la dame n'était pas seul. Il y avait une autre personne à ses côtés. Un petit fait qui fit surgir une noisette de jalousie dans l'esprit de notre pirate. Les deux individus étaient dans l'impasse. Une monstre de plusieurs mètres, ressemblant fortement à un sanglier putride, fonçait droit sur eux. La bête était trop proche pour que les deux comparses prennent la fuite. L'esquive leur était également impossible .. Alexander devait agir, mais il devait également réfléchir à son attaque. Alors que la bête courrait droit vers ses proies, Wolfmann prit un peu de hauteur et plongea à grande vitesse sur le sanglier. Mais il n'attaqua pas sur le dessus de la bête, mais du côté droit du titan. Il allait tout d'abords protéger sa belle avant de penser à l'inconnu. Toujours sous la forme d'un phénix, notre héros envoya ses serres recouvertes du haki de l'armement droit dans le visage de la bête. Il avait attaqué son flanc droit avec une grande force et une vitesse d'impact non négligeable. Le choc fut assez puissant pour faire vibrer les pattes extérieurs du monstre. Dans un couinement rageur, le sanglier valsa sur le côté et glissa sur son flanc gauche avant de finir sa course contre plusieurs arbres. Haylen était seine et sauve et la bête était passée à quelques centimètres de l'inconnu. Wolfmann avait eut de la chance sur ce coup.



« Tout va bien ?? Tu n'as rien ??? Laisse moi regarder .. »


Alexander avait pris sa belle dans les bras. Il s'était baissé et l'inspectait dans les moindres recoins. Il observait que tout aille bien et qu'elle n'avait aucune blessure visible. Il ne prêtait plus aucune attention à la bête ou à l'étranger. Il n'avait que sa belle à l'esprit. Avant de pouvoir reprendre son souffle, il devait absolument être sûr qu'elle allait bien.



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Alazario Benvenga
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Feuille de personnage
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Alazario Benvenga
Dit "Petit ours" | 65,000,000 Berrys
Sam 3 Déc - 15:48
Quelques heures, cela faisait quelques heures à peine qu'Alazario avait atteint l'île de Kokoyashi dans la nuit, mystérieusement sans bateau ou embarcation.  Quelques heures qu'Alazario se tenait sur le port assis sur un rebord de bois, le rebord d'une caisse sans nul doute, dans une posture droite, fixant l'océan qui s'étendait devant lui, attendant le levé du jour, en laissant son esprit voguer sur la mer et ses idées frapper son conscient comme le remous des vagues. Il attirait parfois les regards méfiants des travailleurs matinaux allant et venant près du port, certains l’interpellaient de temps à autre avec un brin de dédain dans la voix, à l'attention de l'inconnu, avant de se faire amicalement chasser par le Pirate. Finalement, le soleil s'éveillait laissant pénétrer ses rayons dorés dans l'éther, au fur et à mesure que l'ombre nocturne de la nuit se dissolvait l'attention du Petit Homme se détachait de l'océan pour se diriger vers le village. Il passa une main dans ses cheveux avant de se lever en faisant volte-face pour commencer à explorer les environs, il murmurait parfois à lui-même « 


- Tout à fait fascinant... »

   Comme admiratif devant les villageois et la vie « urbaine » qui s'éveillait au rythme de la journée. Alazario semblait chercher quelque chose des yeux, en posant son regard sur tout ce qui se trouvait autour de lui, tout en marchant de manière hasardeuse et inconsciente dans le village, les sons, les images, les couleurs, il détaillait le village sous toute ses formes en l'observant d'un œil émerveillé. Finalement le pirate roux interpella un villageois, s'adressant à lui avec une pointe d'excitation dans la voix, son visage affichant néanmoins une politesse rigoureuse, symbolisé par un maigre sourire de circonstance et un air affable.


- Dites-moi jeune homme, pouvez-vous m'indiquer le plus beau lieu sur cette île ? Mmh ?

- Euh, oui, oui, évidemment M'sieur, eheh… Alors, euh…

   L'homme semblait préoccupé, l'air blafard, en envoyant de temps à autre des regards curieux vers une maison se trouvant à droite des deux hommes, maison devant laquelle siégeait sur une vieille chaise de bois une vieille Dame sans doute plus âgée que la chaise elle-même, elle semblait malade, aussi malade que l'était les divers habitants déambulant faiblement dans les rues pavées du village.

- Il existe... un bosquet, à l'extérieur du village, il est réputé pour sa diversité florale autant que pour sa beauté… mh-mh, permettez m'sieur, j'ai à faire.

Alazario hochait lentement la tête en posant une main sur l'épaule de l'Homme, avant de partir en quête de ce bosquet.


- Bonne journée à vous.


   Après quelques longues minutes de marche à travers champs et bois, le Pirate arriva dans ce qui semblait correspondre à la description, le ruissellement de l'eau était audible au même titre que les bruits gutturaux qu’émettait un animal, imposant à en juger les sons qu'il produisait, en s'abreuvant. Alazario décida de s'approcher, toujours porté par la curiosité de découvrir et d'explorer, sa surprise ne fut pas des moindres, en effet se trouvait devant lui une bête monstrueuse, imposante, hideuse, arrachant à Alazario à un tic de dégoût, il fixait la bête et la bête fixait ses cheveux écarlates qui semblaient particulièrement lui déplaire, le dégoût était mutuel et la bête se préparait à charger, le pirate, lui, déliait ses mains de l'arrière de son corps pour les laisser pendantes le long de celui-ci, les bras ballant, attendant que la bête charge, ce qu'elle fit finalement.


   La charge était lancée mais elle fut déviée tout comme l'attention de l'animal vers une Dame, plutôt grande, qui venait de prévenir Alazario du danger, il tourna mollement son visage vers celle-ci, le regard pétillant. Tandis que la femme venait d'esquiver une attaque potentiellement meurtrière. La bête se préparait à charger de nouveau et le petit homme roux, lui, commençait tranquillement à parler.


- Une discussion commence normalement par des saluta-…


Phrase qui fut interrompue par l'arrivée spectaculaire d'Alexander, qui lui-même fit valser le titan animal à quelques centimètres du roux, celui-ci avait à peine bougé, seulement pour suivre la chute de l'animal des yeux, avant de se retourner vers le sauveur de la situation en croisant ses mains dans son dos.


- Mes salutations, disais-je donc, je me prénomme Alazario, Alazario Benvenga, ravi de faire votre connaissance. Je ne pensais pas trouver tant de surprises dans les bois de ce charmant petit village côtier, assurément, mh-mh…


L'homme pivotait de nouveau pour approcher la créature, un bras ballant, avançant d'un pas déterminé.


- Il est dommage que le paysage ait été ainsi dénaturé par cette vile créature.


   Alazario arma son bras libre vers l'extérieure, la paume de la main ouverte, ne décochant son coup qu'une fois arrivé à porté de la bête, qui, sonné, récupérait lentement de l'attaque violente qu'elle venait de recevoir. Finalement il libéra son coup, peu après que sa main ait prit une teinte noirâtre signe du haki de l'armement, qui vint fouetter avec une violence inouïe la bête, une violence surhumaine, Alazario usant de son pouvoir pour propulser l'animal  une dizaine de mètres plus loin, déracinant au passage quelques arbres se trouvant sur le chemin. Incarnant et appliquant comme le courroux vengeur de la nature, la pureté et la beauté.
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Mar 6 Déc - 11:18
L'animal se rapprochait de plus en plus des deux individus. Haylen devait agir au plus vite, son plan allait finalement être d'attraper par les défenses le sanglier tout en se transformant intégralement en or afin d'atteindre un poids important pour arrêter sa course. Il semble qu'elle n'avait plus réellement le choix et dévoiler son fruit à un illustre inconnu la rechignait légèrement. Il avait d'ailleurs commencé à parler, comme si de rien n'était, certainement un homme puissant. Il ne put terminé sa phrase puisque qu'un autre gigantesque animal fit son apparition. Un oiseau bien plus immense que ce simple sanglier galeux. La grande blonde était rassurée, voilà une bonne nouvelle. Elle n'aurait rien à dévoiler pour le moment. Faisant totalement confiance au prince déchu qu'elle reconnu immédiatement sous sa forme de phénix puis sous sa forme tout simplement humaine, elle laissa la créature s'approcher sans même bouger le petit doigt. Sous sa forme de phénix, Alex repoussa brutalement la bête. Le médecin était toujours aussi impressionné par la noblesse de son pouvoir. Une forme magnifique et surtout un oiseau unique dans le monde. Quoi de plus merveilleux ? Grâce à cela, le petit groupe eut un temps de répit. L'animal sauvage se retrouva envoyé à quelques mètres mais loin d'être chaos pour le moment. Le trésor vivant n'avait pas bougé d'un millimètre grâce à sa confiance aveugle en Wolfmann. Ce dernier finit d'ailleurs par l'inspecter, toujours aussi protecteur et Haylen toujours aussi souriante avec lui.


- Je n'ai rien grâce à toi, merci et contente de te voir. Il faut tout de même faire attention à ne pas trop l'approcher, je pense qu'il est lourdement contagieux. Je ne sais pas où il a attrapé ça mais ça fait un énorme ravage dans les habitations juste au dessus de Cocoyashi. J'espère que les dégâts sont limités en centre ville.


La femme médecin était en effet inquiète de la potentielle forte épidémie. D'autant plus qu'il n'y avait pas encore de traitement adapté. Il fallait le rechercher et elle sera ravie d'apprendre qu'il est à porté de main. Le problème c'est qu'elle n'eut pas le temps de réfléchir plus que ça. L'étranger était également à quelques mètres d'elle. Il se présenta, sa tête lui disait vaguement quelque chose. Il était sur les avis de recherche avec une magnifique prime mais pour le moment, cela ne lui revenait pas. C'était tout simplement comme au bout de la langue. Comme une vague connaissance. Ce petit roux n'avait rien d'un bougre, au contraire, il était extrêmement courtois mais Haylen n'était pas du genre fortement sympathique aux premières rencontres. C'était même d'une rareté incroyable de la voir autrement que froid au premier regard. La jeune femme se présenta alors en tant que médecin, et non pas comme une future amie. Loin d'elle l'idée d'être la femme la plus accueillante du monde. Elle était souvent froide et le resterait avec tous les gens qu'elle connaissait à peine. Faisant peu confiance aux autres. Il ne serait pas difficile pour Alexander d'être rassuré par un tel comportement venant d'elle. Cela se voyait, elle était différente et surtout pas souriante avec n'importe qui. C'était même rarissime et la preuve même qu'il n'était pas monsieur tout le monde pour elle. Ce n'était pas là qu'un signe de gratitude mais bien plus que cela.

- Docteur Goldchild, enchantée.

Elle n'avait guère plus de chose à dire à cet illustre inconnu. Haylen se contenta d'observer son comportement plus qu'étrange. Il était trop à l'aise pour être un simple homme. Un civil lambda aurait crié de peur face à une telle créature, pas lui. Il s'en approcha même dangereusement, très confiant. Sa peau prit une teinte noirâtre, phénomène très étrange. Cela n'avait rien à voir avec la peau noire et malade du sanglier. Il n'était pas infecté, c'était un tout autre phénomène. Par la suite, la blonde écarquillèrent ses grands yeux de rubis. Cet homme pourtant très petit, car elle faisait au moins 3 têtes de plus que lui, dévoila une puissance impressionnante. Il envoya en effet valser le sanglier à une dizaine de mètre sans même avoir une goutte de sueur sur le front. Comme si ce n'était qu'une simple pichenette. Il ne fallait pas le faire chier celui-là.

- Joli coup.

Seulement, son coup n'était pas réfléchit. Il avait en réalité fait une bêtise en donnant de la distance à cet animal puissant. Plus il a de mètre pour charger, plus ses coups sont dévastateurs. Les arbres déracinés cachaient le corps de la bestiole, on n'en voyait qu'une infime partie mais le sanglier géant se releva difficilement mais sûrement. Avant même de commencer à charger, il grommela de toutes ses forces. Un cri d'animal qui en disait un paquet, qui appelait même ses potos des environs. La grande dame avait un regard inquiet, surtout lorsque le sol se mit à trembler fortement. On pouvait entendre au loin d'autres grognements. Quelques choses de dangereux s'approchaient. Quelque chose de peut-être même plus gros que le précédent animal. Pendant ce temps-là, le sanglier malade se préparait à donner sa charge la plus puissante. Les arbres dégagés sur son passage, il n'aurait plus aucune obstacle. Haylen eut à peine le temps de tourner le regard vers lui qu'elle le vit déjà foncer à nouveau sur le petit groupe et cette fois-ci à une vitesse bien plus phénoménale laissant derrière lui du sang noirâtre contaminé par des vers pourris et noirs. Il ne fallait plus hésiter cette fois-ci, la grande blonde se transforma entièrement en or et s'apprêtait à arrêter la course de ce géant. Les tremblements sur le sol ne venait pas seulement de cet animal mais d'un peu partout autours d'eux. Ca allait se corser.

Serrant les crocs, la jeune femme finit par réceptionné la bête en l'attrapant par les défenses. La puissance des muscles de l'adversaire était impressionnante puisqu'elle poussa Haylen sur plusieurs mètres laissant devant elle un beau tracé. Heureusement, son poids d'or pur donnait du fil à retordre à la puissance de ce monstre. Le voilà désormais arrêté et immobilisé par les défenses. Seulement, il tentait de donner des coups de dents à la jeune femme qui montrait une expression faciale de lutte. Il était difficile à retenir et elle ne pourrait pas tenir éternellement dans cette position. Elle n'arrivait même pas à le pousser d'un millimètre. Cette fois-ci, c'était aux deux pirates de profiter de l'immobilisation. Si la blonde se faisait mordre ou recevait de la bave sur les yeux ou la bouche, elle risquait fortement la contamination tout comme Alazario.
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Invité
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Jeu 8 Déc - 10:58


Les Hommes ne sont pas le seul danger [Pv Alazario; Alex; Hay] Nanats29


Les Hommes ne sont pas le seul danger ..
Bouclier Humain






Alexander tombait vraiment à pique dans toute cette histoire. Il était arrivé au bon moment et avait pus sauver sa belle de la charge frénétique du monstre. Il avait grandement puisé dans ses ressources pour augmenter sa vitesse à son paroxysme. Heureusement, son pouvoir de régénération lui permettait de vite récupérer. Il avait également assigné un énorme coup au sanglier dans le but de le dévier de sa trajectoire. Par ce geste, il avait sauvé la vie de sa princesse, mais également préservé celle de l'inconnu. Cet homme ne semblait pas tellement inconnu à notre forban. Hansel était doté d'une mémoire visuelle. De ce faite, cette tête devait trôner sur un avis de recherche pour qu'il puisse si bien s'en souvenir. Il ne connaissait plus le montant exacte de la prime de cet inconnu, mais en tout cas il ne faisait pas partit des rangs du Gouvernement. C'était donc une petite chance pour notre couple. De plus, Wolfmann n'aurait pas besoin de remettre le couvert avec ce pirate. Il n'avait aucunement envie d'user de ses facultés devant les yeux de sa belle. En parlant d'elle, notre héros ne put s'empêcher d'observer la moindre parcelle de son anatomie. Il l'occultait à sa façon pour voir si la belle n'avait pas la moindre éraflure. Il c'était grandement inquiété pour elle ! Son état de stress n'était pas encore redescendu.


Notre homme porta alors son regard sur l'étranger. Il était haut comme trois pomme, mais son regard était noir. Il devait cacher une très grande force, mais légèrement inférieure à notre combattant. Alexander semblait faire face à un enfant, un enfant avec un visage d'adulte. Son corps transpirait la faiblesse, pourtant il réussit à effectuer une énorme technique. Il c'était approché du titan et d'un pichenette, il l'avait envoyé à plusieurs mètres de distance. C'était une belle prouesse, mais cela impliquait obligatoirement un fruit du démon. Wolfmann en avait croisé de nombreux durant son tour du monde, mais il ne pouvait pas mettre un nom sur cette faculté. Kurohige serait certainement intéressé par un homme de sa trempe, mais notre forban n'était plus trop dans ce contexte de réflexion. Il venait d'emprunter une fois sur la rédemption. Il ne pouvait donc pas penser à de telles choses. Bien-sûr, il se souviendra de son nom et de ses facultés. Au cas ou, il lui arriverait à croiser à nouveau son chemin. Haylen prit le temps de se présenter à l'inconnu. Alex n'avait pas envie de faire le moindre effort envers l'étranger, mais il devait démontrer un comportement exemplaire envers sa belle. Goldchild était resté froide et distante comme à son habitude. Notre homme pensait vraiment avoir de la chance d'être autant apprécié par la jeune femme. Tout le monde n'avait pas la chance d'apercevoir le magnifique sourire de la belle. La docteur était resté très formelle et professionnelle dans ses propos.


« Yoh !! Alexander Wolfmann ! »


Oui, notre héros n'était aucunement sérieux dans sa démarche. Il ne voulait pas perdre tellement de temps en employant des tournures de phrases nobles et sans intérêt. Il lui avait répondu simplement en accompagnant ses dires d'un signe de la main en forme de V avec ses doigts. Non, ce signe ne représentait pas celui de Spock. L'infirmière lui expliqua prestement la situation et surtout la nature inquiétante de cette bête. Ce monstre était accompagné d'énorme tâche putride et noirâtre. On pouvait voir son épiderme se mouvoir comme des serpents entremêlés autour de son corps. Il s'agissait d'énormes verres de couloir sombre. Ils étaient vraiment infecte et dégageaient une odeur pestilentielle. La Mort Noire venait de frapper cette île. Elle risquait de se propager comme une trainée de poudre. C'était une énorme pandémie qui était entrain de germée juste devant les yeux de nos héros. Si cette peste avait déjà contaminé l'homme, elle risquait fortement d'en faire de même avec les autres créatures demeurant dans cette forêt. Nous ne serions donc plus dans la possibilité d'arrêter la prolifération du virus. De plus, on savait pour l'instant que le moyen de transmission était l'eau de cette source, mais d'autres facteurs pouvaient également entrer en ligne de compte. La transmission sanguine, buccale, voir simplement par morsure.


Notre combattant n'était pas un scientifique, mais à force de côtoyer la docteur, sa passion commençait à d'éteindre sur lui. Il commençait à penser comme un chercheur, alors que sa fonction première n'était certainement pas aussi érudit. Un grognement fit reprendre conscience de la situation à notre homme. Alex put apercevoir avec stupeur la bête immonde se relever et repartir à l'assaut de ses adversaires. Dans sa course folle, la bête perdait une grande quantité de sang noir et de verres fétide. Ses compagnons devaient grandement faire attention à ne pas se transformer en pestiférés. Les flaques de sang venaient se mêler à l'eau dans un mélange nauséabond. Hansel était déterminé, il ne fallait pas laisser cette bête en vie. De plus, il n'y avait qu'un seul moyen pour éradiquer correctement un tel virus et c'était le feu ! Le sanglier s'élança dans une nouvelle charge en direction de notre groupe. Cette fois-ci, Haylen prit les devants et se transforma entièrement en or. Elle attrapa les défenses de la bête et essaya de toutes ses forces de stopper sa course. Le rythme cardiaque de notre homme sauta plusieurs étapes en alla directement se placer dans la zone rouge.


Haylen était entrain de donner toutes ses forces dans ce round. On pouvait nettement voir les stigmates de lutte sur son visage. Alexander ne pouvait pas la laisser dans une telle impasse. De plus, il savait le risque qu'elle prenait en agissant de la sorte. Plus ses bras perdraient en force et plus la mâchoire de la bête serait à porter. Si le monstre arrivait à la mordre, Haylen serait contaminé à son tour. Hansel ne pouvait pas laisser une telle chose se produire. Il accourut vers sa position. Il dégaina l'épée qu'il avait tendance à transporter sur lui. D'un coup sec et précis, il vint transpercer le haut de la gueule du sanglier. Son geste était verticale, comme un clapet, il usa de son épée pour embrocher les deux parties de la gueule du monstre et en profita pour coincer son groin au passage. L'épée fermement enfoncée dans le sol, la bête ne pouvait plus ouvrir la gueule pour mordre sa tortionnaire. Alexander se trouvait au milieu des défenses du titan. Sa belle se trouvait dans son dos et lui était juste devant elle. Appuyant fortement pour garder son emprise sur la mâchoire du monstre. Du sang giclait dans tous les sens, car la bête n'avait pas l'intention de se laisser faire. Avec sa langue, elle essayait de repousser l'épée, mais n'arrivait qu'à s'entailler celle-ci. Le sang noirâtre tombait aux pieds de notre héros. Il reçut plusieurs gicler sur son corps. Néanmoins, pas une seule goutte n'arrivait à passer à travers son écran de protection. Oui, Wolfmann c'était délibérément placé dans cette position pour porter Haylen du moindre rejet.  



« Si tu veux tenter quelque chose Ben 10 (Ten), c'est le moment où jamais ! »


Note homme avait perdu sa veste dans l'effort du combat. Son torse et son visage était couvert de sang noir. Les verres entraient dans son organisme en creusant à travers sa peau. On pouvait les voir se frayer un chemin sous son épiderme. Ses muscles se tendaient et il commença à cracher du sang. Il pouvait pas prendre sa forme de phénix pour soigner cette infection. Il ne pouvait que compter sur sa résistance physique. S'il lâchait prise, la bête foncerait sur l'infirmière. De plus, s'il bougeait de sa position, Haylen risquait d'être contaminée .. Ses genoux commençaient à trembler. Notre héros faisait face à une directe contamination avec cette maladie. Il recevait les effets de celle-ci multipliés par cent. Du sang commençait à couler de ses oreilles et de son nez. Il toussait fortement, mais faisait son maximum pour garder sa prise. Des flammes bleuâtres commençaient à germer sur son corps. Dans toute cette pagaille, Alexander était entrain d'accéder à un nouveau stade de symbiose avec son don.



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Alazario Benvenga
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Alazario Benvenga
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Ven 9 Déc - 16:33
Peu après son attaque, Alazario s'était retourné vers les deux autres combattants, les détaillant de son regard rougeâtre, ne se tenant que très peu informé des personnalités mondiales, aucun des noms ni des visages ne lui disait rien. Il restait donc là, à fixer les deux personnes se trouvant à proximité, lui-même avait perdu toute pose martiale suite au coup, il passait de manière détendue une main dans ses cheveux, l'autre se trouvait le long de son corps, la position du pirate en elle-même était assez nonchalante. Cette détente apparente fut interrompue par le puissant grognement de l'animal précédemment frappé, grognement bestial qui fut suivit de plusieurs autres, semblable au premier. Tandis que l'animal commencerait à charger, Alazario laissa glisser la main qui se trouvait au niveau de sa chevelure jusqu'à son visage, couvrant la moitié de celui-ci, il fermait les yeux et semblait se concentrer en faisant abstraction du combat qui prenait place à côté. Le roux éveillait tout ses sens pour repérer la position précise des bêtes environnantes, la provenance exacte des tremblements de terre produit par les animaux, qui venaient d'être appelées par la première infectée.
Tandis que le Docteur Goldchild venait de stopper héroïquement l'animal déjà blessé en usant de ses pouvoirs, alors que la bête, elle, tentait de mordre la femme, son visible compagnon venait d'embrocher cette même bête dans le but de l'empêcher de blesser la Docteur et potentiellement de l'infecter, c'est ce risque d'infection qui, outre la puissance des animaux, était le facteur le plus dangereux, il fallait donc limiter les risques d'infection tout en neutralisant les animaux, un jeu risqué auquel Alazario allait se risquer.

  Alazario venait d'ouvrir les yeux et découvrait le spectacle qui se déroulait sous ses yeux, Wolfmann domptant la bête, en protégeant son amie des rejets toxiques de l'animal, le pirate roux fut d'ailleurs prit d'un léger dégoût en voyant les vers pénétrer le corps de l'homme et s'y promener de manière lente et visqueuse. Le petit homme n'attendit pas plus longtemps pour s'élancer dans une course, rapide, bien plus que la marche à laquelle il s'était précédemment adonné, les paumes de ses mains étaient ouvertes vers l'avant, laissant à souhait les deux combattants proche de lui apercevoir les coussinets sur ses extremités. Alazario, une fois arrivé assez proche de l'animal stabilisé bondit en l'air, pour atterrir sur le dos du sanglier titanesque, il ne s'attarda que très peu de temps sur la colonne de l'animal puisque les vers commençaient à ramper sur ces bottes, il claqua alors de manière plus que violente ses mains sur le dos de l'animal, usant du pouvoir de son fruit du démon pour le repousser avec une très grande brutalité, bien plus que lors de son attaque précédente, vers le sol, voulant réellement le mettre hors d'état de nuire, tout en se propulsant dans les airs grâce à l'impact qu'il venait d'infliger.
Tandis que le petit homme roux décollait à tout vitesse vers le ciel, l'animal s’enfonçait dans un râle de douleur dans le sol, l'attaque qu'il venait de recevoir venait de le compresser contre la plaque terrestre. Des lueurs rougeâtres apparaissaient alors à l'ombre des feuillages en poussant des rugissements semblable à la première bête, Ces animaux-ci étaient ceux qui venaient d'être attirés par le puissant rugissement du premier animal titan, qui lui-même venait d'être attaqué par notre pirate.

Les trois nouveaux animaux semblaient plus grands, et sans doute plus fort que le premier sanglier, alors qu'il s’avançait lentement ils laissaient eux aussi apparaître des marques de contamination sur leur corps respectif, à un stade néanmoins avancé. Alors que les bêtes frappaient le sol de leurs sabots boueux, Alazario, encore dans les airs, lui, frappa le vide de ses mains, repoussant en fait l'air pour se propulser lui-même à une très, très grande vitesse vers le sol, se servant du Kenbunshoku Haki, qu'il avait utilisé au préalable pour se repérer, afin de définir un endroit d'impact à son atterrissage, dans la descente Alazario armait ses bras en avant, ceux-ci virant de nouveau à une couleur noirâtre signe du Busoshoku Haki.

  Enfin, ce fut le moment l’atterrissage, Alazario atterrissant sur l'animal, au centre, entre les deux autres, alors que celui-ci s'apprêtait à charger. L'attaque pulvérisant à la fois l'animal, et la zone sur une dizaine voir une quinzaine de mètres (les autres humains se trouvant toujours à une distance de sécurité suffisante), Alazario usant là de son attaque la plus puissante dans un  excès de colère, les arbres autour de l'impact ayant été soufflés, le sol craquequelé, les deux animaux entourant l'animal cible ayant eux aussi été propulsés sur les côtés. Dans le nuage de fumée Alazario se tenait debout les jambes et les bras tremblants, haletant un peu, les manches de sa chemise ayant été déchirées par l'impact, la fumée qui retombait peu à peu laissait aux deux autres personnes présentes découvrir la scène de destruction épouvantable qui prenait place sous leurs yeux.

Les Hommes ne sont pas le seul danger [Pv Alazario; Alex; Hay] 1481297350-ursus-shock

Suite à cela, Alazario avait sans doute besoin d'un temps de récupération conséquent, vis à vis du haki, ou même des limites de son corps. Il restait néanmoins toujours très souriant, ce qui lui donnait un air dérangé.

- Quelle dommage... Réellement navrant.
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Lun 12 Déc - 12:21

La grande dame avait bien du mal à retenir cette immense bête pesant certainement le triple de son poids et cela, même transformée entièrement en or. De plus, le poids n’était pas le seul facteur, un sanglier est doté de muscles très développés lui permettant de propulser et de charger ses ennemis. Ainsi, sans pouvoir adapter, Haylen ne pouvait que l’arrêter dans sa course, rien de plus. Elle esquiva les premiers filets de bave et ferma ses yeux quelques secondes afin de se concentrer toujours plus. C’est en entendant les grognements du monstre qu’elle les ouvrit à nouveau pour faire face à un spectacle angoissant. Alexander avait prit la relève et planta son épée afin d’immobiliser la mâchoire du sanglier. Il usa également de sa force musculaire titanesque pour retenir les coups de dents et autre attaque du cochon. L’adrénaline traversa entièrement le corps de la blonde lorsqu’elle vit les vers ronger la chair de son bien-aimé. Chacun des muscles de l’homme semblait en action et il semblait éprouver quelques difficultés. Le voir blessé ou malade même une fraction de seconde était bien un spectacle auquel elle ne voulait pas assister. Elle ne comptait pas le laisser faire de bêtise, elle voulait qu’il l’aide mais pas qu’il risque sa santé ou sa vie pour elle. Il lui était bien trop précieux et cela aurait été égoïste de le faire venir ici pour qu’il serve banalement de bouclier. Ce n’était pas le but. La blonde réagit donc immédiatement et s’approcha au plus près d’Alexander afin de l’aider à se régénérer du mieux qu’elle le pouvait.

De son côté, Alazario agit rapidement et intelligemment. Il bondit et porta un coup surpuissant au sanglier. Ce dernier s’éclata littéralement sur le sol et hurla à la mort. En voilà un de moins mais ses copains eux ne semblaient pas compte. D’autres bêtes débarquèrent, elles étaient encore plus impressionnantes. La jeune vit à nouveau bondit le rouquin et son intuition lui dit que ce coup allait être encore plus dévastateur. Impressionnée par la puissance de cet inconnu, Haylen s’accrocha à Alexander pour ne pas s’envoler face à une telle attaque. Elle en profita d’ailleurs pour en toucher deux mots à ce prince. De quoi lui faire comprendre qu’il n’avait pas à l’inquiéter comme ça.

- Ne prends pas ce genre de risque Alexander. Fais attention s’il te plait. Est-ce que ça va ? L’infection est-elle en train de se propager ?


En parlant d’infection et de propagation, Haylen eut une sorte de déclic. En effet, ses sangliers étaient infectés. Rien de plus basique, un cochon ça attrape toutes les maladies du monde au même titre qu’un rat. Et il n’y a rien de pire pour les humains. Cependant, ces sangliers avaient une particularité, contrairement aux Hommes, ils pouvaient vivre avec cette maladie. Vu l’état de leur corps, ils trainaient cette infection depuis un bon moment. Chez les humains, l’infection semblait être fatale et surtout, très rapide. En même pas 48h, les moins résistants trouvaient la mort. Ces sangliers n’étaient peut-être pas la source même de la maladie mais il avait en eux des anticorps qui feraient avancer la science. Oubliant alors le troupeau de sanglier qui entourait le groupe, Haylen s’empressa d’attraper sa mallette de médecin. Etre médecin tout terrain présentait des risques, il fallait les prendre. Il ne fallait pas perdre de temps, un corps en décomposition n’apportait rien de bien intéressant.

- C’est vraiment navrant oui mais je pense qu’il y a une solution pour rétablir tout ça.

La jeune femme se dirigea alors vers le cadavre du premier sanglier désormais mort. Elle sortit une énorme piqûre assez imposante pour pénétrer la chaire épaisse de cet animal. Profitant ainsi de la fumée qu’il restait pour ne pas attirer l’attention des animaux sauvages. Un mouchoir devant les voies respiratoires afin d’éviter une contamination stupide, Haylen approcha de plus en plus sa seringue mais les derniers survivants de l’attaque d’Alazario posèrent problème. S’approcher d’une dépouille était peut-être un peu trop risqué et mettait visiblement en colère les bestioles. Il fallait pourtant des échantillons et le travail en équipe était nécessaire. S’en foutant totalement du danger sur le coup, Haylen prit une décision folle et défia les amis du défunt sanglier. Elle piqua net et précis la peau de l’animal et laissa alors sa seringue se remplir de son sang provenant directement de sa moelle osseuse. Ce qui était pratique était que les Hommes et les cochons avaient beaucoup de chose en commun concernant l’anatomie. Alors que la grosse seringue se remplissait doucement, l’un des sangliers finit par charger à nouveau obligeant ainsi Haylen à quitter des yeux son spécimen. Il était le plus infecté donc le plus intéressant. Bondissant en plein dans la gueule du dernier sanglier, elle transforma ses bras en une imposante massue d’or et tapa le plus fort possible sur le crâne du monstre. Ce dernier n’était pas mort, trop puissant pour se laisser achever en un coup par la dame. Cependant, ce coup était tellement bien placé et assez puissant pour mettre dans les vapes et hébétés la bête. Le docteur comptait vraiment sur la puissance des deux hommes pour en finir avec eux.

- On peut en finir là ! A vous !

Un beau combat remplit d’enchainement. Chacun semblait avoir son utilité dans ce conflit et c’était important de rester soudé. Sauf que soudain, Haylen tira une sale tronche. Les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte et un cri de douleur. Quelque chose de minuscule venait de lui mordre la jambe. Cette chose ne voulait visiblement pas la lâcher et ce n’était autre qu’un minuscule sanglier. Des bébés. Eh bien oui, les animaux ça se reproduit ! Si les bébés sangliers perdent leur parent et qu’ils sont juste à côté, il est de leur devoir d’être le dernier recours pour sauver leur famille. Question de survie. Ainsi, une dizaine de minuscules sangliers infectés vinrent compliquer la chose. D’abord parce qu’ils allaient emmerder tout le monde pour achever le dernier titan et surtout, parce que même s’ils étaient chétifs, ils étaient eux rapides et surtout minuscules. Bon vu la taille d’Alazario, cela serait plus simple pour lui huhu ! Sale nain. Mais pour les deux géants qui lui servaient de coéquipier, l’affaire se compliquait. Surtout que les bébés semblaient ne pas vouloir lâcher leur prise. La blonde donna plusieurs énormes coups de poing à cette saleté qui lui bouffait la jambe, sentant également d’autres choses lui chatouiller la cuisse. Elle finit par lui faire lâcher prise et l’acheva en quelques secondes. Mais les autres étaient encore là et couraient tout autour du dernier sanglier limitant ainsi fortement l’accès au dernier monstre. Cette fois-ci, la jeune femme suait et s’apprêtait à faire une attaque de zone afin de faciliter l’élimination. S’occupant pour bien plus tard de cette morsure superficielle mais empoisonnée. Sa santé lui importait peu, tout ce qui comptait, c'était de trouver un remède et mettre fin à cette épidémie dangereuse. La fièvre lui monterait rapidement alors il y avait désormais une course contre la montre pour vite en finir et soigner tout le monde.

La grande dame dénuda alors ses mains et les posa au sol, elle créa de ce fait une zone d’or qui emprisonna une petite partie des sangliers présents dans cette zone. Le champ se libérait peu à peu mais les autres devaient rester prudents.
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Lun 12 Déc - 20:37


Les Hommes ne sont pas le seul danger [Pv Alazario; Alex; Hay] Nanats37


Les Hommes ne sont pas le seul danger ..
Aux pays des pestiférés






Alexander s'était placé devant la bête et surtout devant sa belle. Il jouait le rôle du boulier humain en donnant énormément de sa personne. Quand il s'agissait de sa princesse, il était prêt à prendre tous les risques. Il était même prêt à sacrifier sa vie pour elle. Mais au fond, Goldchild ne lui pardonnerait jamais un tel comportement. Sa lame enfoncée dans la gueule de la bête, il tenait fermement sa prise dans l'espoir de restreinte les mouvements du monstre. Il ne voulait pas que la bête blesse Haylen. Il était inconcevable qu'une telle chose se produise, surtout en sa présence. Alexander veillait au grain pour sa dulcinée. Il n'était déjà pas ravis qu'elle se mette dans une telle situation d'inconfort, alors il fera toujours tout son possible pour l'éloigner du danger. Il lui devait bien cela, elle qui l'avait fait sortir des ténèbres. De plus, c'était le rôle de l'homme. Il était là pour protéger sa femme et sa famille ! Même si son corps était couvert de sang noir et même si les verres grignotaient déjà ses organes internes, Wolfmann n'allait pas bouger d'un pouce. Il n'allait pas flancher dans sa lutte. Il était là pour la belle et rien d'autre. Soudainement, il sentit le corps de sa demoiselle s'approcher de sa silhouette. Elle était quasiment collé contre son dos. Aucune blessure n'était visible dans son dos, ni la moindre goutte de sang infecté.


Alazario passa ensuite à l'action. Son fruit du démon lui offrait une capacité offensive gargantuesque. Il était capable de déchainer une véritable puissance envers ses ennemis. Mais sa force demeurait dans cette simple utilisation. Il ne lui permettrait pas d'échapper à la mort contre un ennemi trop puissant. Le nain prit alors son envol et vint écraser une puissance colossale sur le dos du titan. Le sanglier s'étala au sol comme une crêpe. L'impact avait été si puissant qu'il était mort sur le coup. Le sanglier sans vie, notre homme put relâcher la pression. Hélas, il dut se séparer de son glaive pour l'instant. Celui-ci était couvert de verres. Il risquait d'infecter ses compagnons par mégarde. Haylen était rapidement venu à son chevet. Elle prit immédiatement des nouvelles de son chevalier servant. Elle le réprimandait également, sûrement par peur de le perdre. Alexander se contenta de sourire niaisement. Il était heureux de là revoir et surtout de constater qu'elle n'avait pas la moindre égratignure. Des flammes bleues germèrent du corps de notre prince déchu et en quelques secondes l'infection avait été éradiqué de son organisme. Il n'y avait plus aucune trace de sang noir ou de verre sur son torse. Les flammes ne brûlaient pas la peau, mais elle consommait la moindre blessure et le moindre corps étranger présent dans l'anatomie de Hansel.


Il ne restait plus que quelques traces de sang légèrement sécher sur son blouson. Haylen était proche de lui et notre homme ne put s'empêcher de passer sa main dans ses cheveux. Une grande explosion germa à quelques mètres de sa position. Le souffle avait été assez puissant pour balayer des dizaines d'arbres. Goldchild c'était agrippé à lui. Sa chaleur avait enivré le corps de notre homme. Son parfum était si alléchant, qu'il lui était difficile de résister à l'envie de l'embrasser. Il posa simplement sa main sur sa joue et lui déposa un baiser sur le front en guise d'affection. Alexander était vraiment tombé amoureux de cette jeune femme. Il ne pouvait pas s'imaginer la vie sans elle. Les hurlements des bêtes avaient cessé avec la dernière explosion de l'étranger. Le nain avait fait preuve d'une grande capacité offensive durant cet assaut. Néanmoins, cette technique avait demandé certainement une grande dose d'énergie. Il espérait juste que celui-ci soit encore en état de combattre. Pour le moment le trio était tranquille, mais le danger pouvait surgir à la moindre seconde.



« Oui je vais très bien ma belle ! Ne t'inquiète pas pour moi, tu sais très bien que mon pouvoir me protège dans de telles situations. De plus, je suis le seul, ici, immunisé contre cette maladie. Donc s'il te plait fait attention à toi et ne va ... »


Wolfmann n'eut même pas le temps de finir sa phrase qu'il vit sa belle prendre la poudre d'escampette. Il avait les yeux écarquillé et son bras encore tendu vers sa direction. Il voulait la retenir, mais pas un seul son son germa de sa bouche. Il était resté muet et droit comme une statue devant l'horreur de la scène qui se déroulait devant ses yeux. Il connaissait le tempérament de la jeune femme, mais il ne savait pas qu'elle avait des penchants téméraires. Goldchild s'élança entre les arbres déracinés et l'environnement chamboulé du conflit actuel. Elle arriva à proximité du cadavre du monstre et entama des recherches sur ses restes encore fumant. Elle avait raison d'agir de la sorte. Il fallait découvrir l'origine de cette infection. Il fallait également trouver un remède à cette maladie et surtout penser aux citoyens. Il ne fallait pas privilégié nos propres désirs. De plus, Alexander devait se mettre à la place de l'infirmière. Haylen réfléchissait comme un docteur, elle allait donc tout faire pour mettre un terme à cette maladie au détriment de sa vie. Hansel ne pouvait pas laisser une telle chose se produire. Surtout qu'il faillit faire une crise cardiaque quand il vit un sanglier charger sa belle.


Heureusement, Haylen avait reçu un petit cours de rattrapage de self-défense. Elle avait retenu quelques exercices de son entraînement avec son prince. Alex fut plus que combler en voyant les résultats de ses efforts. La princesse forma une immense masse dorée et l'envoya dans les gencives du monstre. Le sanglier vola sur le côté, il était sonné mais encore vivant. Wolfmann n'allait certainement pas le laisser se remettre de ses émotions. En une fraction de seconde, il se transforma en phénix et vint planter ses griffes dans le flanc de la bête. Il poussa tellement sur ses ailes qu'il réussit à prendre de l'altitude avec le monstre dans ses pattes. Une haine venait tirailler son estomac et lui donnait une force supérieure. Il réussit à s'envoler sur une hauteur de dix mètres. Ne voulant pas lâcher le titan n'importe où, il obliqua sur la gauche et vit un tas de bois. Il s'approcha de l'amas de bois. Il commençait doucement à lâcher prise. Le sanglier pesait tout de même son poids. Il le relâcha après quelques minutes d'efforts. La bête tomba lourdement sur le sol. Le bois avait servis d'harpons et avait littéralement transpercé son corps. Alex était fier de son coup et se devait de retourner auprès de deux autres combattants. Soudainement, un cri affola notre héros ..



« HAYYYLEENNN !!!! »


Alexander vrilla définitivement, son cerveau venait de s'arrêter. Sa conscience venait de voler en éclat. Les ténèbres germèrent de ses entrailles. Une colère gargantuesque vint bouillir son sang. Il ne tenait plus en place, sa belle venait d'être blessé. D'ici quelques secondes, il ne serait plus en moyen de contenir sa rage. D'un rapide coup d'ailes, il atterrit à quelques mètres de sa dulcinée. Il pouvait observer une marque sur sa jambe. Ses veines s'étaient teintées de noir. L'infection était déjà en train de se propager dans son organisme. Le regard d'Hansel devint noir, aussi noir que celui de la mort. Il marcha en direction de son épée. Il ne faisait plus attention à ce qui l'entourait, il n'avait qu'une seule idée en tête. Il récupéra son épée et ses muscles se raidirent dévoilant sa silhouette grandement musclée. D'un coup sec et précis, il trancha un petit marcassin en deux. D'un autre bout, il se propulsa sur un second et l'embrocha pour le soulever au-desus de sa tête. Wolfmann était entré dans une rage noire ! La rapidité des cochons n'étaient aucunement une gène pour lui, surtout dans cet état sauvage.



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Alazario Benvenga
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Alazario Benvenga
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Mar 13 Déc - 22:04
Alazario se tenait droit, immobile, reprenant son souffle suite à l'attaque qu'il venait de porter alors qu'un large sourire se dessinant lentement sur son visage, faisant totalement abstraction des sangliers qui commençaient à se relever, lentement, sur sa droite et sa gauche. Le regard du petit homme était posé sur la grande Dame, le Docteur Goldchid, qui se penchait sur le premier sanglier, mort.
Il se demandait dans un premier temps ce qu'elle pouvait bien faire, la poussière flottante dans les airs masquant une bonne partie de ses mouvements. Ce qu'elle faisait, quoi que cela puisse être, semblait énerver l'un des sangliers précédemment poussé, qui fut prit de rage en chargeant vers la blonde, le regard du roux se détournait alors, comme désintéressé par la scène, venant plus observer d'un œil vif la démonstration des  pouvoirs du jeune Homme, alors que Goldchild venait d’assommer son assaillant.
Alazario observait alors le vol de l'oiseau de feu, captivé, le « gros » sanglier encore vivant finissait peu à peu de se remettre de l'attaque qui l'avait sonné, puis, le cri du docteur résonna suivit de près de celui de l'homme au cheveux bleus qui avait piqué vers sa dulcinée, suivit de près par le regard hagard du rouquin.

« Oh, la Dame est touchée, c'est pour le moins facheux » disait-il

alors que le sanglier tapait du sabot au sol, se préparant à charger le petit homme, qui ne tarda pas à braquer son attention sur la bête, lâchant donc du regard la scène de massacre de marcassins par l'homme-phoenix, les mêmes marcassins qui avaient blessés et infectés la Grande Dame.
Nous y voici, la bête faisait face au petit Homme et le petit Homme faisant face à la bête, puis ce fut la charge, Alazario ramenant rapidement ses bras vers lui en adoptant une position martiale, encrant ses jambes au sol pour avoir de meilleurs appuis, braquant ses mains vers la bête, qui avait entamé une charge prévisible, le sol tremblait sous ses sabots et elle s'approchait de plus en plus, une goutte perlait le long de la joue du Roux alors que celui-ci conservait sa pose, impassible, immobile, les mains en avant, il ne pourrait certes pas attaquer suite à son énorme effort physique, mais il devait au moins la repousser s'il ne voulait pas finir raide.

Les Hommes ne sont pas le seul danger [Pv Alazario; Alex; Hay] 1481663024-telechargement

Enfin, ce fut l'impact, le sanglier titan fut bêtement repoussé par les coussinets d'Alazario alors que la garde celui-ci volait en éclat, des vers venait de se déposer sur ses précieuses mains. Il lui fallait du temps pour récupérer, plus de temps, et si les charges se poursuivaient il ne pourrait pas tenir.
Alors que les premiers vers commençaient à percer la peau de l'Homme. Un frisson de douleur le secouait tandis qu'il adoptait de nouveau la même pose, en fixant la bête qui venait de le charger avec brutalité, ses bras étaient légèrement tremblants et sa respiration se faisait bruyante à cause de la douleur et de l'effort.

« La situation n'est pas à mon avantage j'en ai peur, très cher animal, mais sachez que je ne compte pas faillir ici. » murmurait-il faiblement.

Ses pouvoirs revenaient, peu à peu, mais ses mains allaient-t-elles être assez en état pour pouvoir les utiliser au bon moment.
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Jeu 15 Déc - 11:29

Postérieurement sa morsure, Haylen engagea à nouveau des représailles à l’encontre des mocassins. Son or en emprisonna quelques uns les empêchant ainsi de fuir à toute allure. Par la suite, elle se libéra de sa technique pour en éliminer quelques uns. Alexander et Alazario s’occupaient du reste. Le prince déchu semblait très en colère et exécutait avec beaucoup de sauvagerie les animaux malades. Sa fureur était dévastatrice et en un rien de temps, les ennemis disparaissaient. Ils ne restaient que du sang, des bouts de cadavre et des corps inertes de sanglier malade. Les individus se trouvaient dans un décor apocalyptique, les arbres déraciné, la terre soulevée, l’odeur de la mort… Il n’en restait qu’un, Alazario repoussa ce dernier Titan à l’aide de ses mains. La blonde analysait ses capacités, elles étaient impressionnantes. Ses mains lui permettaient de repousser tout ce qu’il touche. Voilà quelque chose de bien terrible qui remontait un peu le moral à la demoiselle en ce qui concerne son propre fruit. Finalement, ce n’est pas si terrible que ça d’avoir la main de Midas. C’est d’ailleurs en fixant son coéquipier qu’elle remarqua des vers ronger sa chair et bien plus s’il ne faisait rien contre cela. Haylen regarda ensuite sa propre cuisse, la morsure n’était pas grave en soi, c’était surtout la couleur noire que prenait la blessure qui l’inquiétait. La sueur perlait sur son front, la grande dame toucha son front, c’est la fièvre… Là voilà qui arrive. Sa vie se terminerait-elle comme ça ?

Le regard de la dame se porta ensuite sur le prince déchu. C’était regrettable de le voir ainsi. Elle préférait voir son beau sourire charmeur. Haylen se rendit compte qu’elle était sûrement la cause de son mal être en ce moment-même. Elle eut alors un déclic. Non, elle n’allait pas mourir comme ça, surtout pas d’une maladie ! Le comble pour quelqu’un qui veut devenir un grand médecin. Elle avait bien d’autres rêves à réaliser, bien des désirs à combler avec cet homme qui lui donna quelques minutes plus tôt un baiser sur le front. Ce n’était rien pour beaucoup mais pour elle c’était déjà beaucoup. C’était ce genre de geste qu’elle appréciait tant et qui la faisait se sentir en sécurité et surtout lui donnait envie d’aller toujours plus loin. Haylen ne pourrait pas fuir très longtemps ses sentiments. De l'amour oui, c'était bien cela mais difficile pour elle de l'assumer pleinement. C'était le genre de chose qui lui était interdit. Elle avait donc beaucoup d’autres choses à vivre. Il fallait se battre à présent contre son propre corps et ses minuscules vers qui allaient ronger très bientôt plus que la chaire. Maintenant qu’elle était infectée, il ne fallait faire attention qu’à la mort subite. Agir chacun de son côté ne servirait à rien mis à part s’épuiser bêtement. Le trésor vivant repéra le dernier sanglier près du rouquin puis bondit vers lui pour enfin l’achever. Elle plongea directement sa main nue dans la gorge de l’animal. Etre infectée n’avait plus d’importance, elle l’était déjà. Son bras tout entier était infecté désormais mais le sanglier lui se retrouva la mâchoire totalement en or et ainsi bloquée. Elle donna ensuite un dernier coup puissant en visant le cœur et acheva ainsi le dernier sanglier. Suite à cela, Haylen s’effondra à genou sur le sol.

- Est-ce que ça va ? Je ne pensais pas que ce serait aussi difficile.

Peut-être que le danger était encore présent. Pour s’en assurer, la blonde restait craintive et regardait tous autours d’elle. Il ne semblait plus y avoir de mocassin et des sangliers toujours en vie. Usant de ses dernières forces, elle reprit son travail et se dirigea à nouveau vers le cadavre du premier titan. C’était difficile avec toutes ses courbatures mais il le fallait, pour la science et pour des vies. Le premier tube de sang s’était rempli depuis bien longtemps. Elle en remplit alors un autre, puis un autre puis encore un autre. Jusqu’à en remplir sa petite mallette et les garder bien au frais. Ne voulant pas inquiéter plus que cela son prince, la grande dame se força à sourire gardant ainsi une bonne mine bien qu’un peu pale. Haylen posa alors sa main sur la large épaule d’Alexander, lui offrant un dernier sourire fatiguée. Elle était médecin, il ne fallait pas l’oublier. Il devait avoir confiance en elle comme elle avait confiance en ses propres capacités en médecine. La grande dame était déterminée à trouver un traitement plus efficace que les antibiotiques alors elle le trouvera rapidement. Le regard qu’elle portait à Alexander en disait long. On pouvait y lire la détermination d’achever avec succès son travail. Le travail d’un médecin sans frontière c’était ça, le danger, les contaminations, les nouveaux traitements. Elle profita alors ce moment de confiance pour lui déposer un baiser sur la joue. Son fruit lui faisait de moins en moins peur et elle avait surtout de plus en plus confiance en Alexander. Comprenant ainsi qu’elle ne lui ferait aucun mal avec ce genre de geste. Il n’allait pas mourir, il était bien plus résistant que ça et il l’avait prouvé une fois de plus aujourd’hui. Avant de s’adresser à tout le groupe, elle lui susurra quelques mots à l’oreille afin de le remercier comme il se doit. « Merci d’être venu, ne t’inquiète pas, ça ira. »

- Je crois que j’ai tout ce qu’il me faut. Alazario, merci de ton aide. Tu seras le premier à recevoir le traitement. Mais d’abord, il faudrait tout brûler. Quelqu’un a du feu ?

La grande dame ne perdit pas de temps. Elle commença à ramasser avec dégoûts les cadavres des mocassins pour les réunir au même endroit, près du corps des gros sangliers qui seraient compliqués à déplacer aussi facilement. Elle ne se sentait pas très bien, plutôt courbaturée. Haylen remarqua que la maladie progressait sur sa peau. Le médecin décida alors de la stopper en limitant l’accès du sang dans les parties infectés à l’aide de bandage et autre artefact. Elle s’avala ensuite de quoi calmer la douleur et l’infection, pas très efficace sans le nouveau traitement pour le moment mais ça n’allait pas tarder. Haylen savait qu’elle pouvait compter sur l’aide de son confrère qui l’attendait depuis sûrement quelques heures.
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Ven 16 Déc - 19:26


Les Hommes ne sont pas le seul danger [Pv Alazario; Alex; Hay] Nanats37


Les Hommes ne sont pas le seul danger ..
Propagation du virus






Alexander était entré dans une fureur noire. Il ne voyait plus que le visage tordu de sa belle sous la douleur. Il n'entendait que son cri lors de la morsure. Il n'arrivait pas à se focaliser sur autre chose. Sa colère était à son paroxysme et seul le sang infecté de ses victimes, pourrait calmé sa rage. Une marre de sang ne serait même capable d'entacher sa soif. Il savait qu'il ne craignait rien avec son fruit du démon, ce n'était aucunement le cas pour sa dulcinée. Il était là pour la protéger. Il était son beau prince venu la délivrer du terrifiant dragon. S'il devait mettre sa vie en jeu pour la protéger, il le ferait sans le moindre soupçon. Alors comment avait-elle été blessée ? Il avait complètement échoué dans sa mission. Il m'était sa quête en péril. Un grand danger pesait sur son couple. Il pouvait voir le noir se déverser dans son organisme, en colorant ses veines au passage. Alex avait honte, honte de sa faiblesse et honte de son comportement. Pourquoi avait-il agit de la sorte ?? Il n'avait qu'une seule tâche à exécuter et il n'en était même pas capable. Il commençait à s'en vouloir d'avoir agit de la sorte. Il aurait dû être présent pour sa belle, il n'aurait pas dû se lancer sur se sanglier comme une tête brulée. Néanmoins, il devait tout de même se ressaisir. Il ne fallait pas oublier que Goldchild était un excellent docteur.


Wolfmann avait entièrement confiance dans les capacités de sa déesse. Il savait que si elle avait autant mis sa vie en danger, c'était pour une raison bien précise. Grâce à ses échantillons, elle serait en mesure de créer un vaccin ou un médicament pour anéantir cette maladie. Elle pourrait lutter contre le virus et complètement annihiler ce nouveau mal. Cependant, il fallait aussi prendre en compte la propagation de l'infection. L'homme, une fois touché, n'avait pas une très longue espérance de vie. Si seulement notre héros pouvait transmettre sa guérison. Si seulement, il n'était pas si faible ! Si seulement, si seulement .. Il ne voulait pas la perdre. Haylen était toute sa vie, tout son avenir. Elle était la seule qui avait une place dans le coeur de notre homme, la seule et l'unique. Il n'avait pas de place pour une autre, ni même pour une autre dans l'avenir. Pour lui, c'était à la vie, à la mort ! Une fois les marcassins évincés, Hansel porta son regard sur sa princesse. Haylen le regardait en retour, son regard était tendre, mais transpirait la détermination. Il lui faisait entièrement confiance. Il savait que la professeur allait tout donner dans sa quête d'un remède. Elle s'approcha de lui et lui déposa une baisée sur la joue. Le rouge monta prestement aux joues de notre héros. Il était complètement heureux.



« Je m'occupe du reste »


Alexander attrapait les derniers cadavres et les jetaient sur le tas. Il y en avait quelques uns tout de même. Mais on pouvait pas trop perdre de temps. Il fallait stopper l'infection avant qu'elle ne progresse d'avantage. Hansel sortit une boite d'allumette d'une poche de son veston. Il ouvrit le paquet, il en restait encore deux. Il craqua la première mais un coup de vent eut raison de sa flamme naissante. Pas de chance sur ce coup ! Il attendit quelques secondes et craqua la seconde. Il jeta l'allumette et un énorme bûcher prit feu. Les flammes germèrent promptement du tas de monstres et le sang noirâtre se mit à former d'énorme cloques. Maintenant il attendait les ordres de sa belle pour continuer leur aventure.



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Alazario Benvenga
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Alazario Benvenga
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Lun 19 Déc - 16:02
Alazario repoussait déjà depuis un certain temps le sanglier en conservant une pose martiale, souple, lui permettant une utilisation optimale de son pouvoir dans un cadre défensif, néanmoins, son état de fatigue rendait l'opération de plus en plus risquée et surtout de plus en plus hasardeuse, la garde du petit homme se faisait faiblarde, plus lente, plus molle, au fil que le temps passait.

Ce qui ne laissait pas ses mains indifférentes, les vers infectieux rongeait la peau du roux, ses veines prenaient une coloration noirâtre et remontait lentement vers ses poignets, puis ses avant-bras, les mains elles-mêmes étaient tremblantes et fébriles et chaque mouvement de celles-ci arrachaient des grimaces de douleur à Alazario, alors que des formes serpentaient sous son épiderme. Puis ce fut l'arrivée de la grande blonde, plongeant sa main dans la gorge du sanglier, Alazario perdit sa garde en haletant suite à cette intervention tant espérée, ainsi, elle bloqua le sanglier en transformant sa mâchoire en or pour finalement lui envoyer un puissant coup, un coup qui acheva la bête, il était temps, même si Alazario avait patienté assez longtemps pour utiliser de nouveau la totalité de ses pouvoirs, son effort physique précédent était trop important pour justement en user, le rendant donc inutile pour un moment.

Tandis que le Petit Roux regardait le sol, comme pour réfléchir, la femme s'adressait à lui ce qui le fit réagir, il redressa vivement son visage vers elle en souriant, malgré le fait qu'il haletait, pour répondre d'un ton évasif en secouant la main d'un air également évasif comme pour rassurer sur son état.

« Je vais bien, je vais bien… Oui, il est clair que je vais bien. »

Son regard était pour sa part posé sur le bras noir de la femme, noir à cause des coups qu'elle venait de porter à l'animal gisant désormais au sol. Tandis que la Docteur retournait s'affairer à la confection d'un remède, Alazario s'était retourné vers la scène de destruction, il reculait de quelques pas, les mains toujours tremblantes, puis sourit plus largement, de dos au groupe, il fouilla alors dans sa veste, longuement, avant d'en sortir une sorte de carnet, accompagné d'un crayon, qu'il peinait à tenir en main.

Qu'est-ce que la douleur si ce n'est un moteur pour la création, et qu'est-ce que l’œuvre si ce n'est la pâle copie du décor offert à la vue de l'âme en peine, Alazario s'était mit à gribouiller, à dessiner, à créer, et même à recréer le paysage devant lui, le grattement du crayon sur le papier était tout à fait audible tout comme les légers soupirs de douleur du roux dû à l'utilisation plus que peu recommandé de ses mains.

Alazario était plongé dans son activité, si bien que la question d'Haylen et la réponse de l'Homme-Phoenix, vis-à-vis du feu, passèrent inaperçus. Il arracha une première page du carnet qu'il plia d'un geste rapide, pour finir par la ranger dans sa poche, avant de poursuivre son occupation, puis l'attention du roux fut captée par le bûcher qui se préparait, il n'était pas question de rater une occasion de mettre sur papier « La Destruction par le Feu », il s'attela donc tout d'abord à gribouiller le tas de sangliers, qu'Alexander empilait efficacement, puis, il s'arrêta, attendant le début du brasier.

Le vent eu raison d'une première tentative, la tension était palpable tandis que les mains de l'Homme étaient de plus en plus secoués, sa chair ayant virée au noir, et ses avant-bras commençaient à être la cible de l'infection. Puis, le second essai fut le bon, le brasier prit et le dessin d'Alazario reprit, si bien qu'il fit absolument abstraction du monde qui l'entourait, la douleur, les échos et les crépitements du feu, la docteur souffrante à l'ouvrage, rien n'était suffisamment passionnant pour intéresser sa folie créatrice dans l'instant.

« Magnifique, tout bonnement, magnifique. »
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Mar 20 Déc - 11:21

Haylen voulait rassurer le guerrier mais cela ne semblait pas réellement marché. Il était presque distant malgré le rouge aux joues. La blonde ne le sentait pas en bonne forme mental. Ce n’était pas bon car il restait encore un peu de travail. Quant à Alazario, il était encore plus étrange. Il se mit à dessiner dans son coin et parler tout seul. Quel drôle de personnage. C’était plutôt amusant mais ce n’était pas le moment pour le docteur de se divertir. Son travail passait avant tout et des vies étaient en jeu, dont la sienne. Pendant qu’Alex brûlait les cadavres, Haylen se permit un petit temps de repos. Elle s’assit alors sur un rocher, fixant les flammes. Cela la détendait et lui faisait oublier les courbatures. Elle finit ensuite pas se secouer la tête et se relever. Ses jambes étaient lourdes, son regard fatigué. Le médecin faillit tomber à plusieurs reprises mais elle restait forte. Ne voulant ni inquiéter, ni être faible. Haylen tapa alors dans ses mains pour réveiller la troupe. Il ne fallait pas trainer. Le roux était tout autant qu’elle dans un sale état.

« Nous ne devrions pas trainer. J’ai quelqu’un qui m’attends tout près d’ici. Avec son aide, ce sera plus rapide »

Sans trop tarder, la jeune femme entama les premiers pas en direction des maisons où se trouvait l’autre médecin. La marche était plus difficile que la première fois car la maladie progressait malgré les mesures prises par le docteur un peu plus tôt. Elle se forçait à sourire tout en s’accrochant parfois à des troncs d’arbre. Haylen avait l’impression de peser plus de 200kg, la marche devenait quasiment insupportable pour la jeune femme qui ne lâchait certainement pas son sac de médecin. La grande dame souffla un bon coup pour se remettre en force, tentant alors de combattre cette maladie plus qu’épuisante. Elle accéléra le pas en ne prêtant plus attention à personne. Comme si elle était seule, tout simplement parce qu’elle se concentrait au maximum pour arriver à destination. Elle ne voulait pas échouer. En voyant les premières maisons, Haylen sourit. Pour la première fois depuis plusieurs minutes, elle se retourna et fit un hochement de tête pour indiquer que c’était la bonne direction. Il y avait toujours plus de malade par ici et la grande dame rejoignit le médecin qu’elle avait rencontré aujourd’hui. Il avait bien plus d’expérience qu’elle au vu de son grand âge.

« Nous y voilà »

La blonde eut à peine le temps d’ouvrir la porte qu’elle s’effondra littéralement sur le sol. Le docteur Nakoh eut à peine le temps d’ouvrir la bouche, de la saluer qu’elle était déjà sur le sol, endormie. Son visage n’était pas paisible du tout, même lui était inquiet. Elle fit tomber son sac et quelques fioles de sang de sangliers infectés roulèrent sur le sol. Le médecin comprit immédiatement et en ramassa quelques unes. Il allait prendre le relai, il était temps. En même temps, il examina la jeune femme à même le sol et s’adressa à ses coéquipiers du jour. Haylen s’était seulement évanouie de fatigue à cause de la fièvre. Trop vieux pour la porter lui-même.

« Je vais prendre le relai. Vous n’avez qu’à la transportez dans l’une des chambres, merci à vous tous »

Sans perdre de temps, le vieil homme partit faire ses recherches et finit par trouver un remède en faisant quelques mélanges. Le sang du sanglier s’avéra très utile. Il ne lui fallu finalement qu’une petite heure pour faire les premières doses. Il donna la première à Alazario, sous forme de piqûre, histoire qu’il ne meurt pas si bêtement. Puis il administra une dose à Haylen qui dormait toujours. Elle avait fait énormément d’effort aujourd’hui. La maladie commençait déjà à se dissiper, il fallait désormais attendre son réveil qui serait peut-être plus long. Elle dormait à présent comme une enfant, si sagement, si sereine. Un repos forcé mais bien mérité. C’est certain, le lendemain il en apprendra davantage du médecin de cette île, il lui enseignera ne nombreuses choses. Sa vie n’allait pas se terminer ici. Haylen avait eut le bon instinct, le bon réflexe. Dommage qu’elle n’ait pas pu rester debout tout le long.

Spoiler:
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Jeu 22 Déc - 10:57


Les Hommes ne sont pas le seul danger [Pv Alazario; Alex; Hay] Nanats41


Les Hommes ne sont pas le seul danger ..
Une piqûre et tout repart !






Les flammes du bûcher s'élevaient à quelques mètres dans les cieux. Une fumée noire et âcre s'échappait des corps rongés par le feu. Une vive chaleur venait caresser le visage notre héros. La chaleur lui réchauffait son organisme et son coeur. Son esprit était toujours tourné vers la santé de sa belle. Il n'était pas serein avec cette infection se propageant dans ses veines. Pourtant, il s'efforçait d'émettre une image positive. Il avait confiance en les capacités de la docteur. Il avait confiance en elle. Il n'était pas prêt à la perdre, surtout pas aussi prématurément. Notre homme faisait attention à ne pas trop fixer Goldchild. Oui, dans un tel état de panique spirituel, il aurait tendance à observer constamment la jeune femme. Il ne voudrait pas perdre une miette de sa silhouette.


La mémoire était un grand défaut de la conception humaine. On perdait toujours des souvenirs avec les années. Alexander ne voudrait jamais oublier la blonde. Mais bordel ! Il était vraiment un idiot. Il n'avait pas besoin de penser aussi négativement. Il n'allait donc pas la perdre ! Certainement pas aujourd'hui, ni à l'avenir. Maintenant qu'il était là, il était bien décidé à la protéger. Droit comme un piquet, notre héros divaguait légèrement dans ses pensées. Cependant, un bruit ne cessait de venir le déranger. Il obliqua son regard sur la gauche et il vit le petit homme s'affairer à une drôle de pratique. Il gribouillait dans un carnet à l'aide d'un crayon. Le son que produisait la mine de charbon sur la feuille venait titiller les oreilles de notre homme. Il commençait même à l'agacer. Il lui fallait vite trouver une occupation pour pas avoir envie de mettre un terme à sa passion d'une manière plus que brutale.



Haylen était assise sur un rocher, elle reprenait son souffle. Cette maladie était en train de lui grignoter toute son énergie vitale. On avait pas trop de temps à perdre. Hansel fut très heureux de reprendre la route pur rejoindre un petit campement. Il y avait quelques habitations et des malades dans tous les coins. Un autre docteur se trouvait dans les parages. Notre héros avait remarqué les difficultés qu'avaient éprouvés sa duchesse durant le trajet. Il aurait voulu lui tenir le bras, mais il connaissait la détermination de la demoiselle. Il n'aurait été qu'une gêne pour elle et surtout un fardeau pour sa fierté. Alex la laissa tranquille, mais avait toujours une attention pour elle. Il l'observait du coin de l'oeil pour pouvoir agir assez rapidement. Le groupe arriva au siège de l'infection et Haylen prit les devants. Elle ne put tenir plus longtemps son effort et tomba au sol. Tout le corps de notre héros se crispa lors de cette situation. Il aurait pu bondir à la moindre occasion, mais le docteur était déjà en train de l'examiner.


« Je m'en occupe ... »


Wolfmanna attrapa le corps de la jeune femme. Elle était allongée dans ses bras, sa tête collée contre sa poitrine. Il faisait très attention à elle. Chacun de ses gestes étaient délicats et très attentionnés. Il ne voulait pas abimer d'avantage sa déesse. Il la posa doucement sur un lit et attendit la venue du médecin qui lui administra l'antidote. Alex pouvait voir le noir de ses veines disparaître doucement. Sa douleur dans l'estomac se dissipa et il put enfin reprendre son souffle. Elle était hors de danger et dormait profondément. Notre homme prit position à côté de son lit. Il allait veiller sur elle jusqu'à son réveil, même s'il faudrait attendre plusieurs jours.



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Alazario Benvenga
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Alazario Benvenga
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Mar 27 Déc - 6:28
Alazario laissait libre cours à sa « folie » créatrice tandis que les compagnons de fortune de ce dernier commençaient à recentrer leurs pensées sur leur avenir et leur sécurité, une mesure compréhensible pour des êtres impropres à la passion créatrice et dévorante. L'infection poursuivait quant à elle son avancée dans les chairs du jeune rouquin, ses mains étaient entièrement noires désormais, ses avant-bras également, et c'est d'ailleurs ce poison mortel qui l'interrompit dans son dessin, la fièvre dans un premier temps, puis la fatigue, et pour finir la paralysie partielle de ses extrémités les plus touchées, les mains dans son cas. Paralysie força le Petit Homme à abdiquer face à la douleur en lâchant carnet et crayon dans une grimace digne des pires outrages que l'on puisse lui infliger. C'est en se baissant pour ramasser le matériel gisant alors dans les gravas qu'il remarqua que le duo avançait d'un pas déterminé vers ce qui serait peut-être une solution à la nuisance qui frappait Alazario. Il s'empressa donc, du mieux qu'il pouvait, de rattraper son retard sur les deux jeunes gens, ce qui n'était pas chose aisé.

Malheureusement pour notre Homme pourvu de cheveux flamboyants, la paralysie n'était qu'une première étape dans le long cheminement vers la maladie, et l'ombre du sombre destin qui pesait très certainement sur la population de l'île. En effet, arrivèrent les hallucinations produites par la fièvre, les montées de température, des quintes de toux, le parcourt dura tout au plus une quarantaine de minutes mais pour le malade, il semblait durer des jours, une traversée des plus douloureuses, il voyait ce qu'il rêvait de ne plus jamais revoir, les démons du passé resurgissaient dans les allées pavées et les chemins de terre, dans les faussets creusés le long des routes et au détour des maisonnettes, vision cauchemardesque dans un nouveau monde de rêves, brumeux, artificiel et produit des divagations d'un fou. Le long de ce chemin, menant aux enfers ou au paradis, à la damnation ou à la rédemption, la guérison ou un funeste destin, il n'y avait finalement qu'à affronter ces images, si seulement celles-ci ne représentaient pas des scènes que trop familières, les scènes de cette fameuse soirée, celle où le temps était passé trop vite et les événements s'étaient déchaînés. Qu'est-ce donc que la mémoire et les remords si ce ne sont pas que de simples portes pour des royaumes où seuls les fantômes subsistent, des questionnements futiles alors que le traînement des pieds du Petit Homme se faisait entendre dans un frottement contre le sol, irrégulier et lent, voilà qui définissait parfaitement sa démarche, qui elle-même s'apparentait plus à une déambulation hasardeuse. Il le sentait, chaque seconde de chaque minute étaient comptées à mesure que les vers progressaient dans les chairs du jeune homme, cela produisait un picotement, une légère brûlure tout au plus, une drôle de sensation au mieux en pensant au fait réconfortant que la maladie n'existe que dans l'esprit.

Puis la voix faiblarde de la doctoresse chassa les démons qui hantaient les lieux, devant lui se dressait une maison ne présentant aucun attribut exceptionnel, est-ce que tout s'arrêtait ici, c'était une question louable retentissante comme un coup de canon dans le crâne déjà assez assaillie du Pirate. Tandis que la blonde poussait la porte, Alazario déambula vers l'un des murs formant la devanture de la bâtisse, il s'y appuyait dans le but de s'asseoir et de reprendre son souffle, il n'avait fait que marcher, mais l'effort physique demandait était bien plus important que la normale, bien trop important, même pour quelqu'un comme lui. La Doctoresse s'effondra dans l'entrée de la demeure de ce qui se trouvait être un médecin. Il ne restait plus qu'à attendre, attendre assis, assis avec lui sa famille l'entourant, que c'est bon de se sentir chez soit pourrait-on penser, mais ce n'était encore une fois que le produit de son esprit, peut-être cherchait-il du réconfort dans la notion de famille ou peut-être cherchait-il à se maintenir éveillé en faisant appel à sa rage, qu'importe, cela fonctionnait, pendant le temps de confection du remède, il resta les yeux ouvert, fixant droit devant lui, avec malice et fatigue dans son regard, ses pupilles d'un rouge immaculé tremblantes.

Finalement, le Pirate reçu la première dose, par chance efficace, il était ironique mais logique que d'essayer un remède de la dernière chance sur un pirate en premier lieu, un rebut de la société, même si celui-ci venait de se battre activement pour la survie d'une population et de deux parfaits inconnus, peu après s'être fait piqué il observa un instant le Docteur qui venait de lui administrer le remède avant de s'exclamer.

« C'est bien aimable de votre part, je vous en suis grandement redevable très cher ami… Mh-mh »

Les démons seraient de nouveau chassés, un à un, le présent n'est que le recommencement de l'histoire bien souvent oubliée après tout, tandis que notre Pirate sombrait peu à peu dans la torpeur.

Après une dizaine d'heures et plus de convalescence, celui-ci quitta sa « chambre » sans dire mot, ne laissant que deux feuilles, représentantes chacune un dessin de la main de l'artiste tourmenté, l'une d'elles un paysage verdoyant, dénué pourtant de couleur, l'autre une effigie pirate. Et il disparut de la surface de l'île aussi mystérieusement qu'il était venu, sans bateau, avec peu ou pas de matériaux et autres provisions, dans le vent de la Jouissive Liberté. C'était ça être un Pirate.  

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