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EVENT ✖ « Révolte à Alabasta » C

Maître de Jeu
Messages : 82
Date d'inscription : 17/01/2017





Maître de Jeu
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Mer 25 Jan - 0:54

Event #1 : Le Meeting

Participants : Rakurai, Uemura Makoto, Pan D. Monium, Noah Gregorio ▬ MJ : MDJ (Skype)

Plus d'informations peuvent être obtenues via votre conversation de groupe.


250 Soldats Remaining
TURN I

Le jour du grand meeting était enfin venu. Les apprêts avaient demandé énormément de temps, comme c'était souvent le cas pour un meeting d'une telle ampleur : en effet, en plus d'assurer la sécurité du trajet et de calculer les itinéraires avec précision, il y avait tout un tas de dispositifs à mettre en place au sein du Royaume d’Alabasta. Ce genre d'événements n'était jamais simple à préparer : déployer une grande partie de ses forces vers un même lieu était un pari extrêmement risqué ; et Alabasta en avait malheureusement déjà fait l'amère expérience quelques années plus tôt.

Paradoxalement, si ces derniers ne pouvaient plus se permettre de prendre d'aussi grands risques, l'infériorité numérique qui régnait en leurs rangs, les poussaient à ne négliger aucun détail ; à ne laisser la moindre place aux doutes et au hasard. C'est ainsi qu'aux derniers jours du mois de janviers, des troupes de tous les royaumes s'étaient mises en route.

Le chemin était précis, vérifié et revérifié plusieurs jours auparavant par les premières équipes de traqueurs envoyées au préalable sur les lieux. Quelques navigateurs étaient également de la partie ; notamment ceux dont le savoir avait pu aider à calculer l'itinéraire marin et à anticiper le mieux possible la météo capricieuse de l'Océan.

Et puis vous étiez arrivés.


Après plusieurs heures de débat.

Ces derniers ne s'en faisaient pas trop pour le reste des événements : ils n'avaient peut-être pas eu autant de contrôle sur les choses que par le passé, mais ils demeuraient toujours aussi puissants, et avaient toujours la main mise sur les hautes instances de ce monde. Le reste, ça n'était que des petits contre-temps. Et cela ils l’avaient prévu. En effet, le meeting tournant lentement mais surement en faveur de la reine Vivi. Un terrible fracas survint, faisant s’écrouler les portes du grand hall.

Une fois de plus, les choses ne s'étaient pas passées comme prévu. C'était une désagréable sensation à laquelle tous devaient malgré tout se plier, tant cela devenait une habitude. Un complot ! Quelque chose que nul n’aurait pu prédire tant il survint de nulle part. Marines, Pirates, Révolutionnaires, Mercenaires… Peu importait la faction, personne n’était hors de danger. Personne excepté le gouvernement qui orchestrait cela, tapis dans l’ombre sans que quelqu’un puisse le soupçonner.

Quelqu’un tirait les ficelles depuis le début, et son plan continuait de suivre son court. Ce n'était pas un long fleuve tranquille, mais il n'avait aucun doute quant à l'issue de cette Guerre... Aucun doute, ou très peu.

Car il y avait bien la Révolution ou encore même les Pirates. Encore et toujours ces maudits cloportes... Qu'ils semblaient estimer si fort. Au moins autant qu'ils les haïssaient du moins pour former une telle stratégie.

Enfin si l'Océan vous avait accueilli sans remous, sous un ciel bien haut et sans nuage ; le temps des contemplations et des soupirs de ravissement était terminé. Bien vite, vous aviez été rattrapé par la réalité de votre vie : celle-ci n'avait rien d'une promenade de santé, et vous n'étiez en sécurité nulle-part dans l’immense salle. Chaque chose qu'il vous était donné de voir, au-dessus ou en dessous, était susceptible de cacher un danger mortel. Et, malgré l'extrême prudence dont certain de vous aviez pu faire preuve ; le malheur avait fini par s'abattre sur vous tous.

Le gouvernement (bien que vous ne le sachiez pas), et si tout cela était bel et bien de son fait, ne manquait pas d'astuce pour vous faire comprendre que vous n'étiez pas les bienvenus en ces lieux maudits. Par chance, vous aviez tous survécu aux différentes épreuves que vous aviez dû affronter dans votre vie ; quand bien même certains s'en étaient sorti avec beaucoup moins de chance que d'autres. Le principal, pensiez-vous ; c'était que tout le monde soit encore en vie. Pour l'instant, du moins.

Car si jusque-là vous ne l'aviez pas aperçu, — et n'aviez donc aucune preuve tangible de leur présence ici — les ennemis ne tardèrent pas à se manifester d'une façon si singulière qu'ils ôtèrent toute forme de doute possible : au loin — mais suffisamment près pour que vous puissiez tous l'apercevoir — la terre s'agita à nouveau. Comme secouée par un puissant tremblement, la terre environnante semblait foulée par une armée convergeant en un seul et même point ; tant et si bien que, bien que résistants, nombre d’entre vous furent saisit d’effroi et de surprise

Et ça ne s'arrêta pas là : peu à peu, ce que vous aviez plus ou moins identifié comme une sorte d’armée prit de l'ampleur. Formant un véritable piège infernal bloquant tous les invités de toutes parts. Au cœur de la prison : Vous.

Accompagné de 3 autres compagnons, vous faites face à plus de 250 soldats ; tandis que la reine Vivi tente desespérément de s'enfuir.  Que faites-vous ?




Informations

1) Voilà donc la première phase de l’Intrigue. Vous êtes libres de poster ou non.
2) Chaque poste rapportera le double de points, donc appliquez-vous.
3) Pour le moment, pour résumer la situation : Personne ne sait pourquoi nous sommes attaqués et tout le monde voit Vivi tenter de prendre la fuite avant que les soldats ne viennent nous coincer dans un coin du palais. Chacun son objectif, sauver vivi, l'a laissé mourir, ou simplement se battre.
4) La phase 1 prendra fin le 14 février.
5) Soufflez, vous l’avez bien mérité.
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Rakuraï
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Rakuraï
"Atlas" | 244,000,000 Berrys
Jeu 26 Jan - 1:52

Et bah ! Le voyage jusqu'à Alabasta avait été sacrément chiant, c'était peu de le dire. Les événements récemment parvenus jusqu'aux oreilles de la Marine avaient informé l'organisation de la perte d'un membre important de la famille royale du royaume du désert, le roi lui même à vrai dire, Nefertari Cobra. Pas de chance, ce fut là la toute première pensée de notre blondinet, après tout, il était à des années lumières d'être le genre de personnage à se soucier de la mort ou du vécu d'autrui, surtout si la personne n'était jamais apparue dans sa vie. Toutefois, son grade au sein des troupes de la justice l'obligeait à s'intéresser au moins un minimum à la chose, il se devait d'avoir en mains les informations capitales mais aussi et surtout les plans que les supérieurs préparaient. Un tel fait ne pouvait être sans conséquences, surtout vu le contexte dans lequel baignait le monde en ce moment. La mort du roi allait entraîner un foutoir pas possible, mais ça, ce n'était pas la première fois que le pays y faisait face. La Marine allait évidemment être déployée sur place afin de plus ou moins contrôler la situation et théoriquement, afin d'assurer la sécurité de la future reine jusqu'à son introduction officielle. Bien que tout cela promettait d'être agité, le grand blond ne transpirait pas l’enthousiasme. Les rassemblements politiques et les pseudos mouvements de foule, souvent mineurs et insignifiants, ça n'avait rien de très sexy ni même d'aguicheur aux yeux du faucon, c'était simplement une énième mission où l'ennui allait être son compagnon principal. Soit, le choix ne lui revenait pas de toute façon, il fallait bien s'y plier et secrètement prier pour que tout ne se passe pas aussi bien que prévu.

Revenons en à l'arrivée donc, ou bien au voyage, même si cela risque d'être assez rapide. Ne perdant pas ses bonnes habitudes, l'être lumineux qu'était Rakuraï avait bien évidemment choisi d'emprunter la voie des cieux afin de rejoindre les terres arides d'Alabasta. Plusieurs escouades de marines avaient été formées préalablement, les navires de guerre s'étaient regroupés massivement et quelques gradés furent également mis à contribution. Tout ce beau monde allait arriver à un moment où à un autre et ainsi rejoindre le blondinet. Lui, avait simplement débarqué plus tôt et sa longue pause à mi-chemin sur une île quelconque afin de se repaître d'un délicieux repas sauvage n'y avait rien fait, il demeurait bien trop rapide pour que les transits réguliers puissent combler leur retard. M'enfin, ce n'était pas plus mal, cela laissait un peu de temps à notre Vice-Amiral pour visiter une nouvelle fois la zone. En toute honnêteté, l'île désertique n'avait jamais vraiment été un lieu sur lequel le faucon d'or s'était attardé. Il y était déjà venu une ou deux fois pour latter la gueule de quelques malfrats mais était reparti aussitôt, c'était donc l'occasion de découvrir un peu plus la culture et les marchandises du pays.

Premier fait notable, mais ça, il l'avait déjà remarqué lors de ses précédentes venues, IL FAISAIT FOUTREMENT CHAUD. Une chaleur sèche et lourde qui avait le don de faire disparaître le peu de vie qui pouvait circuler dans les yeux du Kazoku. Le soleil était seul maître du ciel, pas même un nuage n'osait venir le titiller, le faire gentiment chier quoi. La température était déraisonnable, inhumaine même, il fallait incessamment sous peu que le manieur de lumière trouve une boisson, n'importe laquelle, eau de mer et pisse exclues. Furtivement et profitant du fait qu'il déambulait à travers une place plus ou moins marchande de la ville, le justicier s'empara d'un breuvage qu'il descendit d'une traite, accélérant brusquement le pas pour ne pas se faire repérer et de ce fait avoir à rembourser ce qu'il venait de dérober. Et si cette petite filouterie avait pu avoir lieu sans encombre, cela était certainement expliqué par le fait que notre Marine ne revêtait pas son uniforme aujourd'hui. Il avait opté à tout hasard pour une tenue plus sobre, qui lui permettrait de se fondre davantage la masse.

Sa petite visite ne s'avéra au final pas aussi intéressante que ce qu'il en espérait, les quelques navires de guerre que la Marine avait envoyé pour l'occasion commençaient à arriver, il était donc temps de se mettre en route pour la palais et de retrouver un minimum de sérieux, ce qui était loin d'être gagné. Les choses les plus ennuyeuses n'avaient même pas encore commencé et pourtant, le blondinet débutait déjà une série de plusieurs bâillements successifs. Loin de l'être vigoureux que chacun pouvait idéaliser lorsqu'on lui parlait d'un véritable Vice-Amiral de l'organisation la plus stylée du monde, c'était un Raku tout somnolant qui prenait la direction du lieu de réception du meeting.

Même en marchant nonchalamment et en étant constamment frappé par ce terrible soleil de plomb,  la destination fut assez rapidement atteinte. Oppressé entre son sommeil grandissant et sa perte de force due à l'air étouffant de l'île, le Vice-Amiral fonça, tel le vent, droit en avant. Il traversa la vaste cour sans même vraiment y prêter attention puis pénétra dans l'édifice en passant ses grandes portes protectrices, dans un calme qui risquait de ne pas durer encore très longtemps. Le meeting allait commencer dans très peu de temps, il restait à peine quelques minutes à notre justicier pour se désaltérer une nouvelle fois et apprécier brièvement la belle décoration de l'immense hall. La pièce était aménagée de sorte à faire ressortir l'aura royale qui émanait de la bâtisse, il ne pouvait en être autrement, il s'agissait là du cœur d'un véritable château représentant le sommet de la chaîne alimentaire d'Alabasta. Les murs étaient ornés de quelques peintures qui devaient chacune valoir le prix en berrys de la tête d'un grand pirate de Grandline. Un blanc pur accompagné de belles nuances d'or dominait les couleurs présentes et le mobilier était créé à partir de bois rares et de qualité exceptionnelle. En résumé tout ce qui était digne de siéger dans une enceinte abritant roi, renne et princesse était là. Les finalisations concernant le meeting venaient d'être achevées, la future reine Vivi avait fait son apparition dans la pièce, les discussions et par la même occasion la sieste de Rakuraï pouvaient commencer.

Adossé contre l'un des murs, le blond roupillait tranquillement et ses ronflements semblaient n'avoir dérangé personne. À contrario, un brouhaha encore plus puissant que celui engendré par les débats vint extirper le blondinet des confortables bras de Morphée dans lesquels il s'était doucement installé... Ils faisaient tous un boucan pas possible, c'était pas croyable. On leur demandait de parler, pas de s’entre-tuer... Venu frotter tendrement ses petits yeux dorés, le Marine constata, assez surpris, que discuter n'était plus vraiment l'idée première dans la tête de la foule. Des visages effrayés et d'autres abattus convergeaient vers le fond de la salle comme pour se prémunir d'un danger imminent. D'un coup d’œil hasardeux, le faucon d'or constata un trou béant dans l'un des murs, à l'endroit exact où il était certain qu'il y avait quelque chose quand il était arrivé. LES PORTES, BIEN SÛR ! Non, non, il ne l'avait pas deviné comme ça, ne vous emballez pas. Il avait simplement poser ses yeux au sol et remarqué qu'elles avaient été détruites, après, comment cela était arrivé... pas la moindre idée, il dormais je vous rappelle. Remarque, c'était peut-être ça le fracas qu'il avait entendu dans son rêve... Il se disait bien qu'un tremblement de terre pendant un rêve cochon, c'était peut-être un peu trop surestimer sa sauvagerie dans l'acte, mais bon...  

Tout cela avait beau avoir commencé depuis quelques longues dizaines de secondes, il avait fallu autant de temps à notre héros pour émerger à peu près complètement, cependant, il avait encore besoin de vérifier si tout cela était réel et non pas une Inception, ou ce truc que les gens appelaient rêve conscient. Après tout, si la réalité était ce que si se tramait en ce moment même dans le grand hall, alors tous les vœux de Rakuraï avaient été exaucés et ça, c'était vraiment très cool. Enfin, pas pour les civils évidemment, mais à l'instant T, les futilités de type l'avis ou le ressenti des gens présents, le Vice-Amiral s'en battait légèrement les cacahuètes. L'heure était à la bagarre.

La pièce était désormais assez libre, quelques personnes avaient fuis sans que Rakuraï ne sache vraiment comment elles y étaient parvenues. Les autres s'étaient amassés au fond, laissant ainsi une aire de combat tout à fait suffisante pour s'amuser convenablement. Le corps de notre justicier s'illumina un bref instant avant de finalement se transformer en un rayon lumineux qui fusa à travers l'air à pleine vitesse, terminant sa course en milieu de l'armée de gens inconnus. Revenu en tant qu'être fait de chair, le Kazoku fracassa la gueule du premier type à portée à l'aide d'une droite puissante qui s'enfonça profondément dans le visage de ce dernier. Pas de chance que ce soit tombé sur celui là mais c'était le fruit du hasard. Le Faucon d'or de la Marine commença presque à sautiller sur place, affichant un sourire de satisfaction et d'excitation qu'il ne pouvait plus camoufler. Cet idiot laissa même quelques mots lui échapper... Heureusement qu'il n'était pas en uniforme, puisque ces derniers ne se prêtaient pas du tout au discours que pouvait tenir un Vice-Amiral dans de telles circonstances...

« Yeeees ! C'est vraiment pas un rêve ! »

Évidemment danser et jubiler au milieu des troupes ennemies juste après avoir lancé une offensive, ce n'était peut-être pas la meilleure chose à faire. Une lame certainement très aiguisée alla fendre l'air de manière latérale, s'approchant dangereusement et rapidement de Rakuraï jusqu'à finalement le trancher en deux au niveau de la taille. « Oups ». Ce fut simplement et uniquement ce qui s'échappa d'entre les lèvres du doré. Après quelques secondes au sol et la certitude dans l'esprit de l'ennemi qu'il était mort ou presque, le Vice-Amiral réapparu quelques mètres en retrait, face à l'armée, affichant toujours cette mine réjouie. Son corps s'était, l'espace d'un instant, dématérialisé en une lumière jaune, puis il s'était logiquement rematérialisé à cet endroit précis, ne laissant pas apparaître la moindre trace d'une blessure.

Gauche, droite, en avant, en arrière, en haut puis en bas... C'était... Les étirements de cet énergumène à la chevelure dorée... Le sérieux de la situation ne paraissait définitivement pas l'affecter... Il avait d'ores et déjà oublié la raison de sa venue, les événements précédents et les personnes dans son dos. Bien qu'il n'eut pas complètement terminé son échauffement, les troupes ennemies perdirent le peu de patience qu'il leur restait et entamèrent leur charge en direction du blondinet et plus globalement de la foule. Ils étaient nombreux, très nombreux, mais il fallait au moins ça pour que la partie s'avère être un minimum intéressante, non ?

« Let's go. »
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Invité
Invité
Jeu 26 Jan - 23:09
† Malencontreux Accident.

Une nuit complète à dégueuler, les maux de l'alcools se faisaient de plus en plus violent à mesure qu'il buvait. Un trou sans fond, une pompe à alcool, voilà comment était considéré Makoto à bord du navire révolutionnaire qui le convoyait a l'endroit qui avait suscité tant d'attention de leur part ces derniers temps... Mais pouvait-on encore les appeler révolutionnaires avec des royaumes dans leur poches ? Non, c'est vrai que désormais, ils étaient considérés comme un groupuscule de « SAUVEUR DU MONDE » ma bite ouais. Juste une autre bande de dirigeants comme les autres, cette fois ils étaient là pour défendre leur territoire d'un autre groupuscule de bandit, mais des bandits professionnels cette fois...

Vous avez déjà entendu parler du gouvernement mondial ? Bien sûr que oui, autrement vous seriez né de la dernière pluie. Le gouvernement mondial pour les retardataires, c'était ceux qui faisaient chier tout le monde actuellement. Vous savez, leur soif de pouvoir était bien plus grande que n'importe quel autre gus dans la même course. Enfin, n'importe qui.
Le regard de Makoto vint se poser sur son acolyte de toujours, celui qui l'avait une fois de plus tiré dans une emmerde qui ne l'intéressait pas le moins du monde. Noah, le type au regard aussi expressif qu'une carpe. Enfin, il ne pouvait pas s'en plaindre, c'était quand même lui qui lui glissait ses billet dans les poches.

Énième fois embarqué en mode touriste, il se contentait de rester là ou il ne gênait pas, squattant tour à tour la vigie et la proue pour y vider quelques bouteilles d'alcools. Bien qu'il était déjà assez mal comme ça. Mais vous savez, pour s'occuper, un type comme Makoto était capable de sauter dans l'eau ou bien se mettre à taper des membres de l'équipage juste pour s'amuser... Autant le laisser dans sa débauche donc.

Et en parlant de débauche, il venait de perdre le contrôle... comment est-ce que je le sais ? Déjà car le narrateur, c'est moi, et surtout, il venait de chuter lamentablement de la vigie droit sur le pont. Face contre sol, étalé tel une crêpe ratée, mais au moins, il ne posera plus aucun souci à l'équipage.

† L'alcool, c'est pas de l'eau.

Le réveil fut doux, les rayons du soleil qui tapaient sur le crâne de celui que personne n'avait pris la peine de décoller du sol depuis maintenant deux jours de navigation à travers vents et marées hostile de Grand Line. Enfin, même si tout l'équipage semblait s'être ligué contre lui, son ami également, les terres arides de Sandy Island faisaient enfin leur apparition et avec elles, le Royaume d'Alabasta, lieu ou tout le monde devait se rendre sans que le brun ne sache pourquoi.

La seule chose qu'il espérait, c'était qu'un bon plat les attendaient au bout du voyage, c'qu'il avait la dalle c'était pas croyable ! Son ventre faisait des gargouillis bien plus menaçant qu'un hurlement de monstre marin. C'est après s'être fait harcelé pendant deux bonnes  heures par ce zigoto qui venait de se réveiller avec la délicatesse d'un petit chat qu'ils mirent enfin un pied à terre. Les lieux lui étaient déjà familier, bien qu'il ne semblait pas trop s'en souvenir – Les méfaits de l'alcool – ces rues, ce marché et tout ce qui se trouvait ici semblait familier... Si familier qu'en passant devant l'échoppe d'un vendeur d'alcool, celui-ci ferma immédiatement boutique à la simple vue du brun. Makoto esquissa un sourire, peut être qu'il se disait qu'enfin on le craignait comme on était supposé le faire depuis le début.

Cette fois cependant, il ne dirigeait pas la marche, il se contentait de suivre Noah, qui lui aussi semblait suivre les pas d'une autre personne, sûrement quelqu'un de bien plus gradé que lui... mais pourquoi avait-il autorisé à un type comme Makoto de prendre part à cette excursion... — Pour qui est-ce qu'il se prend cet enfoiré ? Je suis quoi moi ? Une marionnette ? Rien à foutre de votre révolution de merde, rien à foutre du gouvernement... vous avez intérêt à raquer après tout ça. Pensait-il tout en ayant un visage trahissant le fait qu'il affirmait que tout allait bien... mais le regard de Noah l'avait remis à sa place. Il agissait comme un catalyseur pour une bête déchainée tel que Makoto, s'il n'était pas là, peut être que les événements de Mock Town se seraient certainement reproduit...

Ils étaient là, devant les grandes portes du Palais d'Alabasta, ou les révolutionnaires reçurent leurs instructions et leurs affectations. Noah fut envoyé a l’intérieur du Palais, dans le grand hall, c'était donc la bas que je me rendais, mains derrière la tête comme un touriste qui ne s'intéressait pas réellement à ce qui se tramait dans les parages. Ce qu'il constatait en tout cas, c'est qu'il n'avait pas le profil du client, les gens ici étaient parés d'or, de diamants et tout un tas de conneries bien trop chère pour rien... Makoto les enviait, peut être que malgré cette forme de médisance qu'il leur lâchait du regard, il souhaitait leur ressembler.

Il poussait cet éternel soupir qui le caractérisait bien... Il se faisait chier, la seule chose qu'il attendait c'était qu'on vienne lui annoncer qu'il n'était pas désiré ici, au moins, il aurait eu de quoi se défouler sur le personnel chargé de la sécurité. Une pêche, deux pêches, c'est quoi ?

† Début des emmerdes.

Le temps passait, les gens débattaient sur l'avenir d'un pays que tout le monde semblait avoir oublié depuis des lustres... et pourtant, c'était bel et bien ici que se décidait l'avenir du royaume, et peut être même du monde entier. Le fait que Makoto ne s'y intéresse pas n'était même pas choquant en somme, il était là, adossé contre un mur à coté de la table ou étaient posés les amuses gueules et les coupes de champagne... et autant être honnête, il vidait les flutes comme de l'eau.

Presque pompette, il se dirigeai vers les grandes portes du hall, avec la claire intention de se barrer d'ici... mais un vrombissement se fit entendre au moment ou il approcha de celles-ci, comme si une force divine l'empêchait de s'en aller, comme si le monde faisait en sorte qu'il reste dans cette pièce, bloqué comme une merde avec un discours pas réellement intéressant pour lui. Après tout, ces phases de politicards c'était plus du ressort de Noah que celui de Makoto.

Et c'est au moment ou sa main se posa sur la poignée de la porte que le drame éclata, une chiée de mecs plutôt louches firent leur entrée en trombe, emportant le brun dans la vague de monde, il n'était désormais plus visible car bel et bien en train de se faire piétiner par ces gars là.
De là ou il était, il n'arrivait même pas à comprendre ce qu'il se passait, il savait juste que des mecs lui marchait dessus, abîmant ses affaires et son visage qui mordait le sol par la même occasion.

Mais eh.. Vous vous souvenez qui est le héros de cette histoire n'est-ce pas ? — BANDE DE FILS DE PUTE ! Hurlait Makoto, suivi d'un cercle de flammes qui vint embraser tout ceux qui se trouvaient à quelques mètres autour de lui, le laissant seul au milieu d'une masse de bandits armés jusqu'au dents... Il titubait, l'alcool commençait à faire effet et autour de lui, il ne voyait plus que cendres et mecs en feu...

— C'est moi ou ça sent le cramé par ici ?


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Pan D. Monium
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Pan D. Monium
Dit "Le Roi Déchu" | Colonel de la Marine
Ven 27 Jan - 2:21
On raconte souvent que ceux dont le nom est synonyme des enfers n’arrivent jamais à dormir paisiblement. Pan D. Monium n’était clairement pas de ceux là, jamais il ne l’accepterait ! Et pourtant, il savait bien que ses rêves étaient hantés. Il ne croyait pas en l’existence des démons mais en celle des fantômes oui… Ainsi était cet humain aux superstitions paradoxales. A vrai dire, tout le monde peut devenir un démon avec un caractère violent et sadique par exemple. Ce n’est pas une existence à part entière, vous répondrait-il. Et il en savait bien quelque chose puisque lui-même ça lui arrivait d’en devenir un en présence des membres de l’équipage de Barbe Noire…

Mais pour l’heure, il devait dormir et cela ne l’enchantait guère. Comme d’habitude, il retardait l’heure fatidique jusqu’au dernier moment, lorsque ses paupières se fermaient d’elle-même. Mais même avec cette technique qui lui permettait d’entrer directement dans un sommeil profond, il n’échappait pas à sa malédiction. Encore une nuit sans rêve ni espoir, juste des cauchemars…

Quand il se réveilla, en sursaut comme d’habitude, il ne fut pas surpris de voir son éternel compagnon matinal, Cheshire ! C’était le seul fantôme qui se matérialisait de sa propre volonté. Malheureusement pour l’albinos d’ailleurs…

— Alors, bien dormi ? Nyahahaha ! J’étais impatient que tu te réveilles pour me raconter tes cauchemars. J’ai un journal à tenir tu sais ~

— Aaaaa…aaah ! Tu peux pas me laisser tranquille une minute hein… Pff… Bon, cette nuit c’était bizarre. Je veux dire c’est toujours bizarre mais là l’environnement était vraiment tiré par les cheveux… Entre le soleil avec des lunettes teintées qui fume une clope, les bouteilles d’alcool qui prennent feu en plein milieu d’un festin royal et puis le boss de fin… C’était vraiment n’importe quoi.

— Un boss de fin ? Tu es donc mort dans d’atroces souffrances j’espère ? ~

— Ah ça, c’est peu de le dire. Cette fine silhouette sombre qui était enchainée et qui me regardait avec ses yeux aussi écarlates que les miens, elle me mettait vraiment mal à l’aise… Au début je pensais que c’était un double de moi-même quand après il s’est mis à sourire, là j’ai su que c’était juste un vilain fantôme. Mais il m’a mis une de ces dérouillées… J’ai tout tenté pourtant il me surpassait en tout point. Heureusement, j’ai appris son point faible en mourant. Comme ça, si je le recroise la nuit prochaine, ça sera à mon tour de le pulvériser !

— Mmmh mmmh… Et donc ? Quel est ce point faible si mystérieux ? C’est sa grand-mère ? Ou alors une photographie de lui-même ? … Peut être qu’une tasse de thé le tuerait ? Dis moi tout voyons ~

— Je te le dirais demain matin si ça a fonctionné ! Maintenant laisse moi m’habiller j’ai une importante mission aujourd’hui.


Difficile de croire qu’un si mignon petit chat puisse parler d’une manière si étrange et acerbe. Pourtant c’était du Cheshire tout craché. Et il n’avait pas honte. Il n’utilisait jamais son chapeau pour cacher son embarras, loin de là, il serait plutôt du genre à répondre qu’il s’en sert pour protéger son précieux cerveau lent des nombreux vents qu’il met aux gens~

Un véritable phénomène celui là. L’albinos était bien content de voir son extravagant sourire s’évaporer dans les airs en même temps que son rire fou. Il pouvait maintenant se mettre en position zen pour sa séance de méditation matinale. C’était un rituel important pour lui, qu’il faisait instinctivement. Cela faisait partie de son entrainement. Après les nuits agitées qu’il vivait, il avait impérativement besoin d’apaiser son esprit et son âme toute entière.

Après une bonne heure d’osmose, et si on faisait une pause ? Il profita de son temps libre pour aller déjeuner dans la cantine de la base avec les papiers de sa mission, histoire de réviser tous les points importants. A cette heure matinale, il n’y avait jamais personne, il y serait au calme. Ainsi donc, il devait protéger la Princesse Vivi Nefertari du Royaume d’Alabasta, une des nombreuses îles de Grand Line. Après le décès de son père, elle devait lui succéder mais cette nation ayant souvent subie des remous politiques à cause de plusieurs mouvements rebelles par le passé, il n’était pas exclu que le Nouvel Ordre ou des Pirates viennent s’en mêler. Le roi déchu fut nostalgique en lisant ces lignes. Celui lui rappelait son royaume natal…

Il n’avait pas fait le choix courageux de la fameuse Vivi. Lui, il avait préféré rejoindre la Marine pour sa propre vengeance personnelle… Délaissant ainsi tous les citoyens dont il avait la responsabilité. Mais cette culpabilité qu’il pouvait ressentir en y pensant n’était rien comparé à la rancœur qu’il éprouvait envers ces mêmes personnes qui l’avaient martyrisés étant petit, tout ça parce qu’il était albinos. Tout ça parce qu’il était différent.

Bref, il reprit son calme et jeta dans la poubelle les restes de son petit déjeuner pendant qu’il se dirigeait vers le navire qui l’attendait. L’heure était au débarquement. Long voyage qui se clôtura par un joyeux bordel à son arrivée. Il y avait une de ces populaces ! Malgré la chaleur, les Marines étaient briefés et envoyés par troupes pour encadrer différents endroits stratégiques en tant que soutien militaire ou tout simplement pour aider. Grâce à son rang de Colonel, il faisait partie des rares privilégiés qui pouvaient se diriger directement vers le palais royal.

Toujours avec son long manteau gris foncé, il avait eu la bonne idée de se dénicher une casquette et des lunettes de soleil pour éviter l’insolation. Déjà qu’il cramait en un rien de temps avec sa peau blafarde, alors il ne fallait surtout pas qu’il se promène sans précautions. En plus de ça il détestait la foule. Lui qui sursautait au moindre geste brusque à coté de lui, là ça n’arrêtait pas, on dirait dit qu’il avait des spasmes…

Au final, il s’éclipsa rapidement avant que la cérémonie ne commence. Il cherchait un coin isolé d’où il pourrait veiller sur la sécurité de la princesse au calme. Il trouva son refuge au pied d’un des gros piliers qui soutenaient le plafond chèrement décoré. Il était vraiment à une petite dizaine de mètres de la future reine tout en étant à l’écart des nombreux sièges, c’était parfait.

Tout se déroulait à peu près bien jusqu’à ce qu’un grondement survienne et interrompe la cérémonie. Pan sursauta quand les portes volèrent en éclat. Il sursauta également quand chacune d’elle tomba à terre, même s’il les voyait faire. C’était débile mais il était ainsi. A cause de son albinisme, il avait une maladie qui aggravait son état de santé à la moindre blessure alors il avait constamment cette peur d’être blessé. Et même s’il avait une tenue qui le protégeait au moins pour les petites entailles, il fallait toujours qu’il soit à l’affût. C’est d’ailleurs grâce à cette réactivité qu’il décocha son fouet pour aller frapper un fusil dirigé vers la reine, lequel fut touché et dévié heureusement.

Ce rayonnement, au loin. C’était un fruit du démon… Et pas n’importe lequel. Même s’il était en tenue de civil, il était maintenant évident que l’identité du blondinet qui retenait une partie des envahisseurs concordait avec celle du Vice Amiral Rakuraï ! Il n’y avait plus besoin de s’inquiéter, ils étaient en sécurité avec lui. S’approchant de la reine pour la protéger de là où il était, il faisait en sorte de la rejoindre pendant que les gros bras géraient la foule de rebelles. Et même si ce n’était pas pour autant aisé de s’occuper des ennemis qui avaient réussi à passer le Vice Amiral, il fallait à tout prix sauver la souveraine légitime.

— Mettez vous tous à l’abri !!! Marines, aidez les gardes à protéger la reine et les citoyens !!

Muni de son lasso électrique, le Colonel Monium exécuta une danse qu’il ne connaissait que trop bien, celle du Shibaritsukeru. Evitant de blesser qui que ce soit, autant les ennemis que les alliés, qu’il faisait bouger pour leur faire éviter un coup, il faisait tourner son arme dorée dans tous les sens en mettant KO les cibles qu’il saucissonnait grâce aux décharges électriques de son arme.

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Noah Gregorio
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Noah Gregorio
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Sam 28 Jan - 19:27

Event #1 : Le Meeting

Participants : Rakurai, Uemura Makoto, Pan D. Monium, Noah Gregorio ▬ MJ : MDJ (Skype)

Plus d'informations peuvent être obtenues via votre conversation de groupe.


230 Soldats Remaining
TURN II

La charge était lancée, telle une masse informe et peu coordonnée, prouvant par la même occasion le non-attachement à une quelconque armée des assaillants, envahissant le grand hall dans des hurlements tous plus bestiaux les uns que les autres. Malgré les quelques personnes qui avaient décidé de se battre à l'intérieur la troupe d'assaut poursuivait l'invasion dans un flot continue en passant les portes du Grand Hall. Une fois à l'intérieur, se dessinait sous les yeux de ses mêmes assaillants un tableau du plus mauvais goût, le luxe, la richesse, représentée par les diverses roches précieuses, décorations exorbitantes, et autres tissus opulents, se mêlaient aux sons des combats qui débutaient, aux claquements des sandales sur le sol, aux sons des épées et des fusils.

Les « innocents » qui se trouvaient déjà à l'intérieur, eux, prenaient la fuite, dans le sens inverse des « soldats », évidemment, quelques convives présents ne fuyaient pas et avaient décidé de rester pour se battre, tous ayant des motifs sans doute bien à eux, mais que peuvent bien faire de simples Hommes face à la vague armée qui déferlait dans le Palais, c'est ainsi que les pions commençaient à se disposer sur l'échiquier, c'est également ce qui marqua le début des combats. Soldats du Royaume exceptés, ils étaient au nombre de quatre, qui ne semblaient pas être effrayés par le Mouvement, lui-même animé d'une cause « juste ».


Les Hostilités commencèrent par une explosion à l'entrée du Grand Hall, carbonisant ainsi nombre d’assaillants, néanmoins, la charge ne s'arrêtait pas, non pas car les flammes ne les effrayaient pas, mais les assaillants qui ne voyaient pas le feu et le danger potentiel, les assaillants encore à l'extérieur, eux, poussaient ceux qui le voyaient. Néanmoins, la torche-humaine ne passa pas inaperçu, et un archipel d'hommes armés se forma autour de lui, tous armés d'armes plus ou moins tranchantes, pour les mieux équipés des épées, d'autres avaient des piques, des fourches, certains, encore en arrière possédaient des fusils, mais ceux-ci continuaient leur chemin vers la Princesse et ses troupes en déroute, le Cercle autour de l'Homme-torche semblait être commandé par un Homme munis d'un sifflet, et quand celui-ci siffla justement, l'étau commença à se resserrer sur lui, la vingtaine d'Hommes agglutinés là chargeaient le Brun, avec la bonne intention de le déchiqueter.


Pendant ce temps-là, légèrement plus loin, les assaillants armés de fusils commençaient à former des lignes en braquant le Blond Lumineux qui semblait plus s'amuser qu'autre chose. Ses mêmes fusiliers déversaient un feu nourri en direction de l'Homme-lumière, ou du moins essayaient de faire cela afin d'ouvrir la voie à la Vague. Celle-ci se rapprochait d'ailleurs dangereusement des arrières de la Princesse, défendus par deux hommes cette fois-ci, l'un équipé d'un fouet, qui retenait les quelques hommes qui parvenaient à passer, bien entendu désordonnés, l'autre caché derrière le premier, qui n'avait pas tellement l'air d'avoir sa place sur le début d'un champs de bataille comme celui-ci. Les restes de la Vague, arrivée sur les arrières, se jetaient dans la bataille contre l'albinos, sans formation précise, simplement animé par la volonté de changer les choses, de toute évidence.


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Rakuraï
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Rakuraï
"Atlas" | 244,000,000 Berrys
Lun 30 Jan - 3:02

Pif, paf, boum ! Ce grand hall s'avérait bien plus agité que ce qu'aurait pu en prédire ce bon vieux Rakuraï. La précipitation et l'excitation l'avaient préalablement gagné, chose qui avait certainement mené au fait qu'il n'avait, dans un premier temps, pas remarqué la présence d'une autre personne, en plein milieu de la mêlée. Bien heureusement, le cercle de flamme qui s'était formé non loin avait rapidement permis au blondinet d'enregistrer l'information. Son œil se porta d'ailleurs avec intérêt dans la direction du second protagoniste, tout n'était pas bien clair et la scène assez difficile à analyser, mais il fallait en apprendre plus sur l'origine et la nature de cette attaque, la personne l'ayant utilisée pouvant très rapidement devenir digne de considération pour le faucon d'or. La pêche aux informations ne dura toutefois pas bien longtemps et la seule chose que pu vraiment en tirer le Marine, fut que la seconde personne combattant l'armée qui se tenait face à lui était dotée d'une chevelure brune, rien de très extraordinaire donc.

Le fait d'avoir pris ses distances avec la troupe de soldats avait permis au Vice-Amiral de balayer brièvement l'ensemble de la zone à l'aide de ses sublimes yeux à la couleur du plus convoité des métal. Il avait pu apercevoir l'espace d'une petite seconde un visage qui ne lui était pas totalement étranger. Certainement un membre de la marine gradé ou avec un potentiel intéressant voire même les deux. Pas le temps de le confirmer, mais ce n'était pas vraiment la priorité de la situation actuelle. La princesse Vivi était parvenue à prendre ses distances accompagnée d'une petite garde rapprochée, très probablement insuffisante face à la menace qui planait sur elle. Les ennemis s'étaient répandus aussi vite que la peste et leur placement était à vrai dire assez judicieux si tant est qu'il soit volontaire. La future reine se retrouvait hors de portée de ceux désirant lui venir directement en aide et malheureusement pour elle, même si Rakuraï avait la possibilité de la rejoindre rapidement, là n'était pas du tout son but.

Alors que notre combattant lumineux augmentait la température de son corps et préparait au mieux chacun de ses muscles, une sensation étrange et étrangère vint se manifester. Légèrement surpris, il fit un petit trois cent soixante sur lui même afin de comprendre qui ou quoi venait de le toucher, surtout qu'il ne s'agissait ni d'une tape amicale ni même d'un coup trahissant une quelconque volonté de combat, ça avait plutôt été quelque chose de... lourd. Malgré son tour sur lui même, le Kintaka ne vit pas l'auteur de ce geste se dévoiler pour autant, ce fut seulement lorsque qu'une silhouette volante apparut subitement dans son champ de vision, qu'il comprit à peu près ce qu'il venait de se passer. Alors qu'il se préparait à hurler son mécontentement vis à vis du fait qu'il n'était pas un tabouret sur lequel on pouvait prendre appui comme ça, sans demander au préalable la permission, cet homme qui survolait le champ de bataille fit, contre son gré sûrement, l'une des plus belles chutes qu'avait vu Rakuraï durant sa vie.

L'hilarité gagna immédiatement le faucon d'or, l'amenant même à s'allonger sur le sol et allant presque se rouler par terre tant la scène fut drôle. Le souffle court, il peina longtemps avant de pouvoir enfin reprendre un rythme respiratoire à peu près normal et un faciès grossièrement neutre. Son sourire ne put complètement être effacé et je peux vous assurer qu'il luttait aussi fort qu'il le pouvait intérieurement pour ne pas repenser à ce sketch totalement imprévu. Ses larmes furent séchées et de nouveau, il concentra son regard sur la zone face à lui, où les soldats s'ameutaient. Le basané voltigeur avait d'ailleurs disparu, en même temps, le laps de temps durant lequel le blondinet avait été inattentif lui avait certainement permis de quitter la ville et de prendre la mer. Cette absence totale d'intérêt du justicier à l'égard de la bataille durant ce fameux laps de temps avait d'ailleurs amené à la formation de plusieurs lignes de fusiliers face à lui.

Il n'y avait pas vraiment de doutes à avoir, le héros aux cheveux blonds était très clairement la cible de ces soldats armés de fusils, mais bien évidemment ce tableau ne l'effrayait pas le moins du monde. À vrai dire, son excitation perdait même en intensité, petit à petit. Il n'y avait là aucun challenge et il était déjà plus que certain de se tirer de cet affrontement sans la moindre blessure. Il n'avait jusqu'ici pas remarqué le moindre utilisateur de Haki, ainsi, l'atteindre directement allait être une simple mission impossible et suicidaire pour cette chair à canon qu'était cette armada de soldats. Enfin tant pis, il fallait tout de même débloquer la situation. Les assaillants avaient déjà mis en joue l'utilisateur du logia de la lumière et derrière lui se trouvait pas mal de civils totalement démunis et désarmés. Si des balles venaient à le traverser, alors ces gens sans défense allaient en être victime. L'amusement avait assez duré, surtout que la partie n'était pas si divertissante que ça.

L'être lumineux s'éleva dans les airs avant que le moindre coup de feu ne retentisse, son pouvoir lui octroyait cette capacité de se déplacer à travers les cieux et après tout, quoi de plus normal pour un être divin tel que l'était ce très cher Rakuraï ? Réagissant à ce geste qui fut peut-être considéré comme un affront, les lignes ennemies firent feu et laissèrent leurs balles fuser vers le Marine. Comme prévu par ce dernier, les projectiles passèrent à travers son corps intangible et terminèrent leur route en s'enfonçant pour la plupart dans le plafond de la pièce. Échec et mat. La position de l'ennemi était absolument parfaite pour une contre attaque immédiate. Les bras du Vice-Amiral vinrent former un X tandis que l'index et le pouce de chacune de ses mains se rejoignirent afin de former un petit rond à peu près uniforme. Ce fut d'ailleurs de ces deux petits cercles que fut générée une intense lumière dorée.

« Sabaki no Hikari. »

Tout se déroula très rapidement et après que l'éclat lumineux eut illuminé la salle, une cinquantaine de petits faisceaux perforants dorés furent propulsés en direction des soldats ennemis alignés. Un grand nombre tombèrent, vaincus par l'offensive du membre de la Marine, d'autres n'émirent pas leurs derniers souffles de vie tout de suite mais furent toutefois assez blessés pour ne pas reprendre les armes. Celui qui aspirait à prendre le contrôle de l'organisation de la justice plongea sa main dans l'une de ses poches arrières, en ressortant un paquet de cigarettes à peine entamé. Menant l'une de ses clopes à ses lèvres, il commença à fouiller frénétiquement tout son pantalon, à la recherche de son briquet... en vain. D'un long soupire exaspéré, il plaça le fruit de son désir immédiat derrière son oreille droite, prenant bien garde à ne pas la faire tomber.

Toujours perché en hauteur, Rakuraï profitait de ce champ de vue dégagé pour s'attarder un peu plus longtemps sur son camarade de la Marine. Comme il l'avait supposé plus tôt, il ne lui était pas étranger, toutefois, il ne pouvait pas non plus se targuer de le connaître personnellement. Avec un peu de réflexion et de temps, il était certain de pouvoir retrouver son nom, perdu quelque part dans les tréfonds de sa mémoire. Les forces ennemis coagulaient et s'attroupaient dangereusement autour de lui d'ailleurs, il n'aurait pas été illogique que de nouveaux rayons aillent réduire ce nombre d'ennemis, cependant, curieux et prenant son mal en patience, le Vice-Amiral désirait en apprendre un peu plus sur son congénère. De plus, par chance, l'autre cascadeur s'était joint à l'albinos. C'était également l'occasion de voir ce dont il était capable.

Sans abandonner les deux premiers sujets de ses interrogations, les gardant précieusement en tête et jetant parfois un coup d’œil dans leur direction, le blondinet alla rapidement s'attarder sur le premier combattant s'étant manifesté. L'air joueur et amusé du faucon doré s'était effacé, laissant place à une mine bien plus sérieuse et mesurablement plus concentrée. Le phénomène le plus intriguant s'étant pour l'instant déroulé provenait très probablement de cet énergumène aux capacités flamboyantes supposées. Les iris d'or du justicier s'étaient posées sur ce jeune homme, en attendant de pouvoir se délecter de sa prochaine prouesse, si prouesse il devait y avoir... Ce qui n'était pour l'instant qu'une bataille inutile, sans grands intérêts et gagnée d'avance pouvait rapidement devenir un événement ayant dévoilé des pouvoirs dignes de la sollicitude du manieur de lumière. Tout n'était pas encore perdu.

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Mar 31 Jan - 1:27
Vous savez, en général dans ce genre de situation, la première chose qui vous vient à l'esprit c'est « PUTAIN J'DOIS ME BARRER D'ICI » du moins, la plupart du temps. Cependant, avec l'alcool ingurgité la veille, plus les nombreuses flutes de champagne qu'il venait de siroter avant que toute cette agitation ne débute l'avait forcé à agir différemment. Il n'était plus lui même, ses yeux étaient globuleux, ses mouvements bien trop superflus, il titubait comme un pilier de bar en fin de soirée, ses paroles étaient à peines compréhensibles et par dessus tout ses yeux étaient à la limite de se fermer tout seuls.

Cependant, il semblait agir instinctivement, alors qu'il se retrouvait au milieu d'un cercle de corps calcinés et encore fumants, il jetait un regard au alentours, un regard innocent, comme celui d'un enfant qui venait de commettre une bêtise. Celui-ci se posa sur son acolyte à la peau halée... Une fois de plus en train de faire des choses incompréhensibles, une chute, voilà le spectacle qu'il venait d'offrir à toute la populace. Les rires gras des personnes encore présentes sur place se faisait entendre au beau milieu de la mêlée, emportant avec eux les rebelles armés qui venaient de prendre place autour de l'homme de feu. Cependant, cette scène ne dura pas si longtemps que ça et rapidement, les ennemis de Makoto le mirent en joug. Lances pointés dans sa direction, c'était un réel cercle épineux qui venait de se former autour de lui.

Ne comprenant pas réellement ce qui se passait, le regard du brun continuait de se perdre dans le chaos de ce champ de bataille, vagabondant de droite à gauche jusqu'à se faire attirer par un rayonnement. Était-ce son heure ? L'alcool avait-il eu pour effet de projeter le brun dans l'autre monde ? Non... c'était autre chose. Cette lumière aveuglante n'était pas naturelle... mais son emplacement laissa son effet sur le brun, qui venait de réaliser que la vie avait une valeur bien plus importante que ce qu'il avait espéré.

Oubliant alors les rafales de rayons lumineux que venait de dégager celle-ci, le brun s'attela à comprendre ce qu'il se passait. Il venait de se faire transpercer de toutes part par ceux qui l'entouraient quelques secondes auparavant... — Comme quoi... la vie ça va vite ! Bégaya Makoto, encore en proie à ce « signe divin » aperçu précédemment. Cette action avait eu un impact, il jugea qu'il se devait d'être quelqu'un d'attentionné envers ses proches. Immédiatement, son regard revint se porter sur son acolyte de toujours. Le brun savait qu'il était le genre de type à s'attirer des noises quand il restait trop longtemps tout seul... Il poussait un soupir alors qu'il était toujours en train de subir les coups de ses assaillants... Heureusement qu'il possédait ses facultés d'homme intangible, autrement, il ne serait plus qu'une passoire aujourd'hui.

S'avançant vers l'un des types qui l'avait attaqué, il se saisit de son visage, lui riant au nez, un rire qui sonnait étrangement faux... en sachant ce qui allait arriver à ce malheureux soldat, il l'aurait compris immédiatement. Son crâne vint s’abattre sur celui-ci, lui faisant visiter le pays de Morphée. Se libérant de l'emprise d'une des lances, le brun usa de stratagèmes d'esquive d'alcoolique pour se faufiler auprès de son employeur, zigzagant entre les ennemis à travers tout le grand hall. — Hey.. j'tai.. manqué ? Disait-il, de nouveau d'une façon incompréhensible.

De toute manière, il n'avait nullement besoin de se faire comprendre, se plaçant devant lui, tel l'égide du roi, il prononça ces queques mots.  — SATAN'S TREACHERY  Son bras se leva et du bout de sa main, sa créature de flamme se matérialisa, serpentant autour des deux acolytes comme une vipère guettant sa proie... et sa proie, elle se trouvait devant eux, une rangée de soldats armés prêt à en découdre. Lorsqu'il abattit son bras, le serpent de flammes fondit sur ses cibles ravageant les rangs des rebelles, laissant d'autres cadavres fumants derrière son passage avant de finir sa course loin derrière les portes détruites du grand hall.
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Pan D. Monium
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Pan D. Monium
Dit "Le Roi Déchu" | Colonel de la Marine
Mar 31 Jan - 5:20
Pan essayait de souffler un peu, en ordonnant à quelques Marines de venir l’épauler. Il y avait trop d’ennemis ! Le pire c’était qu’ils s’étaient engouffrés dans la pièce en un rien de temps, même lui qui était très rapide, il n’avait pas pu s’approcher de la princesse… C’était la preuve qu’il y avait des traitres déjà dans l’assistance, c’était obligé. Quoi qu’il en soit, il avait réussi à les éparpiller un peu avec ses tourbillons et son lasso électrique. Au moins, ils n’avaient pas une formation bien structurée. Là, certainement qu’il aurait été blessé à coup sur. Mais pour l’instant, il avait réussi à échapper aux dangereux assauts de ses ennemis. Tel un surfeur, il avait navigué sur les vagues offensives pour s’en sortir indemne. C’était aussi parce qu’individuellement, ils n’étaient pas très forts.

Quoi qu’il en soit, il allait tenter une percée dans le mur ennemi qui présentait maintenant de jolies fissures quand une silhouette sauta au dessus de tout le monde, dans sa direction. C’était un homme à la peau mate et aux longs cheveux bouclés qui allait assurément lancer une technique dévastatrice vu sa posture !
… … …
… …



Sa chute était dévastatrice, ça oui, mais pas son attaque. Elle, il l'avait magistralement foiré. Tout le monde s’était arrêté de combattre tellement la scène valait le coup d’œil. Pendant quelques secondes il y eut un blanc, pour ponctuer sa chute. Est-ce qu’il allait se relever, est-ce qu’il était mort ? SUSPENSEUH. Et non, il se redressa de toute sa hauteur en tentant de regagner un peu de dignité. Même s’il était évident qu’il venait de perdre toute crédibilité en tant que combattant. Et en tant qu’homme.

Pan voulait sortir son panneau pour lui indiquer la sortie mais il n’en eut pas le temps. En quête d’un peu d’aide, le gros lourdaud eut la bonne idée de venir se pencher sur son épaule… Mais faites comme chez vous Monsieur, voyons ! Même s’il avait eu plusieurs moyens de l’éviter ou de le stopper dans son élan, il n’en fit rien parce que même si ça lui faisait chier d’aider un boulet, il n’allait pas le laisser dans son état. Son élégant costume était en lambeaux, du sang coulait même à certains endroits. Alors le Colonel avait baissé ses défenses et il l’avait pris de dessous le bras pour le soutenir. Peut être qu'il allait très vite le regretter…

Une sensation bizarre lui chatouilla l’épaule. C’était comme si un de ses fantômes était sorti de son corps à cet endroit. Mais il n’en était rien. Il tourna la tête instinctivement mais non, aucun spectre à l’horizon, même pas Cheshire. Bizarre… Bref, le chocolaté lui parla dans une langue qu’il ne comprenait pas. Il citait des noms inconnus pour lui, parlant d’un certain Saitama, surement un pote à lui ? Peut être un vrai guerrier, pas comme le prénommé Noah. Et il blablatait, et il blablatait, se cherchant des excuses, n’arrêtant pas de se justifier pour son triple axel foiré. L’albinos évitait de lever les yeux au ciel pour ne pas paraître trop rude avec le blessé, même si ses lunettes de soleil le lui auraient permis. Non à la place, il fit preuve de patience.

A la fin, il baissa même un peu la tête pour le regarder du coin de l’œil, alors qu’il avait évité son regard jusqu’à présent. Ses lunettes suivant le mouvement, il put croiser ses pupilles écarlates et vivre un flash par la même occasion : la vision de son ennemi démoniaque la nuit précédente. Secouant légèrement la tête, il poussa ses lunettes avec son index pour les remonter et regarder droit devant lui à nouveau.

— Je m’appelle Pan mais… Mmmh… C’est assez délicat à dire… Vu que vous êtes blessé et vu votre performance à l’instant, vous devriez chercher un médecin pour qu’il s’occupe de vous plutôt. Et fuir les lieux le plus rapidement possible. Il est impératif que j’aille aider la princesse ! Déjà que tout seul j’aurais certainement du mal, ce n’est pas en vous aidant à marcher ainsi que je vais réussir… Ne m’en veuillez pas…

Pendant qu’ils conversaient, les Marines qu’il avait enrôlé à la va-vite les couvraient, fort heureusement. Mais les secondes continuaient de défiler et la princesse s’enfuyait toujours plus loin. L’occasion qui s’était présenté à lui pour perforer les défenses adverses s’était maintenant envolée…

Il n’eut pas le temps de réfléchir à un plan de secours qu’un autre énergumène se présenta à eux. Apparemment il connaissait le trapéziste. Mais le nouveau venu mâchait ses mots… Et sa démarche… C’était comme si… Comme s’il était bourré ? L’est pas sérieux… Le mec est saoul en plein attentat ?

A peine il avait balbutié ses paroles d’introduction qu’il tenta de prendre une posture un peu plus droite, en levant le bras pour faire une sorte d’invocation. Surement qu’il se trouvait cool comme ça mais il ne se rendait pas compte qu’avec l’alcool, il n’était pas du tout crédible. Sa dégaine faisait même peine à voir. Il cria une invocation à Satan et d’un coup, le serpent originel apparut ! Non, enfin, plutôt des flammes ressemblant vaguement à un serpent. En baissant son bras d’un geste sec, la créature magique se débarrassa de plusieurs ennemis contre lesquels ses Marines avaient du mal. Comme quoi, il pouvait être utile quand même, l’ivrogne.

Mais sérieusement, sur qui était-il tombé… Un flambeur incompétent et un alcoolique qui flambait tout. Ce n’était pas avec ce duo de comique qu’il allait réussir à protéger la future reine… Même si les pouvoirs du brun semblaient efficaces, il était en train de foutre le feu un peu partout en même temps… Le festin préparé pour l’après cérémonie était en train de se faire happer par les flammes. Si ça atteignait les bouteilles d’alcool, ça allait exploser ! …Encore un flash. Il revit les bouteilles enflammées de son cauchemar de la veille… Etait-ce un rêve prémonitoire qu’il avait fait ? Comment était-ce possible… Il n’était pas non plus un devin, ce n’était pas comme si on était dans un film ou dans un manga et qu’il avait entrevu le futur grâce à un pouvoir inconnu… Ce n’était tout simplement pas possible, ce n’était qu’une série de coïncidences.

Bref, en tout cas grâce à l’intervention du lance-flamme sur pattes, la voie qui menait à la princesse Vivi s’était bien dégagée. Au moins, il pouvait la poursuivre et peut être rattrapé son retard. Il espérait que rien ne lui soit arrivé. Par acquis de conscience, il proposa  tout de même aux deux handicapés ce qu’ils voulaient faire.

— Je vais aller poursuivre la princesse pour lui apporter mon aide. Qu’est ce que vous voulez faire ? Vous devriez vous mettre à l’abri, l’endroit est dangereux… Même pour un charmeur de serpents enflammés.
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Noah Gregorio
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Noah Gregorio
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Mar 31 Jan - 15:35

— Raku —
— Mako —
— Panda —
TURN II

REVOLTE A ALABASTA
PARTIE PREMIERE.
La peur, Noah l’a percevait, et l’a ressentait même si elle n'était sienne. Celle-ci emplissait la pièce de toute part, de par l’angoisse de la mort, de l’inquiétude pour la Reine Vivi…  Chacune des paroles énoncées semblaient démontrer leur état, dénoncer leurs craintes, leur absence totale d'assurance. C'était déplaisant et un tant soit peu oppressant de savoir ces coéquipiers en un tel état d'esprit même si les sourires étaient bien là afin de cacher ce léger ou plutôt profond malaise. Sans doute aurait-ce été le cas si lui-même n’était pas tombé comme le dernier des abrutis, des guignols…
— Enculé de narrateur ! Cesse de me calomnier ! Arrête de te foutre de ma gueule où je te refais le portrait toi aussi. —



Noah avait comme la désagréable impression de ne pas agir comme le pilier qu’il se devait d’être, le plus âgé donc celui qui se devait de garder la tête haute mais il était surtout celui qui avait été le moins éprouvé par ce conflit qui ne cessait de s'accroître entre les soldats de la justice et les sbires de la rébellion. Il n'avait pour le moment jamais eu à se confronter avec un quelconque représentant des deux camps, il n'avait jamais eu droit à un réel affrontement en dehors des machines geôlières d'âmes de Thriller Bark. Eventuellement Noah avait-il aussi une philosophie relativement différente, non pas effrayé en ayant déjà beaucoup vécu mais simplement envieux de faire couler ce sang, celui des ennemis de l'innocence qui indirectement avaient pourri son existence jusqu'ici. Ainsi le révolutionnaire avait conservé une rage de vaincre et une rare motivation, envieux en ce moment précis que celle-ci soit contagieuse afin de peut-être chasser ce doute qui planait en chacun de ses confrères.

C'est ainsi que Noah écoutait attentivement chacun se contentant de contenir au mieux sa frustration.
▲▼▲



ㅡ «Je m’appelle Pan mais… Mmmh… C’est assez délicat à dire… Vu que vous êtes blessé et vu votre performance à l’instant, vous devriez chercher un médecin pour qu’il s’occupe de vous plutôt. Et fuir les lieux le plus rapidement possible. Il est impératif que j’aille aider la princesse ! Déjà que tout seul j’aurais certainement du mal, ce n’est pas en vous aidant à marcher ainsi que je vais réussir… Ne m’en veuillez pas…
! » dit-il avec pitié.

Pourtant quand bien même les choses avançaient, les traits du bras armé de Nouvel Ordre Révolutionnaire se tendaient progressivement, alors que son interlocuteur s'exprimait enfin, avec la décadence et l'indolence qui le caractérisait. " Il ne se foutrait pas de ma gueule par hasard ? " était sans doute ce que son visage aux traits féroces et cicatrisés transmettait, propageant le fond de sa pensée comme une onde sonore tout autour de lui. Ses iris mordorés et furibond s'écarquillaient progressivement, avec la colère sans borne dans laquelle puisait et s'abreuvait son âme souillée par la malveillance humaine. Déjà, son poing se contractait, contenant ce dernier, dans ce qui lui servait de poche.

C’était déjà sans compter les autres enfoirés qui s’étaient payer sa tête. Entre Monsieur le blond qui s’était littéralement effondré d’hilarité et les sauvages guérilleros qui s’amusaient à lui tirer dessus. Ah j’oubliais, les marines qui le défendaient, lui, trop inapte à se défendre seul.

Le premier réflexe de Noah fut de scruter la troupe qui lui faisait face, celle-ci se figeant sur place, paralysé par la même terreur sublimée d'un peu plus tôt. Pour vrai, il y avait cette même lueur qui virevoltait dans son regard ; cette pointe d'ambre qui revenait, s'intensifiait de jour en jour. Plus ce dernier songeait à son passé, plus la bête s'éveillait. Et plus la bête s'éveillait, plus Noah pensait à son passé. Il fallait le reconnaitre… Le regard de notre ami était des plus explicites, tellement que… Cloué sur place, les instincts de survie des guerriers se firent plus forts, et Makoto sut les comprendre lui, contrairement à son camarade. En effet ce dernier venait de retrouver son employeur et comme pour fêter tout ça il avait osé…

Noah « Merde quoi Makoto ! On avait dit pas de Fourchelang ici… »

Un gigantesque serpent de flamme, tout droit sorti de la bible, jaillit de la main du dit Makoto, happant tout ce qui se trouva en son passage.

Noah se retrouvait donc là, au beau milieu de la fausse aux lions.  Bien entouré, ce dernier jeta un coup d’oeil à la fourmilière qui viendrait bientôt se refermer sur eux. Un silence pesant et oppressant vint alors se rependre en ces lieux. Et comme toujours, l’aristocrate de Goa, empli de charisme, et bien… ne put s’empêcher d’éclater en sanglots. C’était que ce genre de situations devenaient de plus en plus fréquentes, jamais personne n’avait eu les couilles de venir le défier en un contre un. Les rebelles n’y faisant pas même exception.
ㅡ «Les gars… Vous savez, on peut s’expliquer hein ? Pas besoin d’avoir recours à la violence. Vous savez, je ne suis qu’un pauvre type placé au mauvais endroit dans le mauvais contexte. Vous savez, vous et moi nous sommes que des gens manipulés par la direction. J’aurais aimé qu’on soit des Sangoku’’s’’ mais nous ne sommes que des lâches… » dit-il en souriant faiblement.
Son timbre était pourtant exempt de toute agressivité et passe ses lèvres en un soupir. Pourtant là encore personne ne semblait savoir comment réagir face à lui ; préférant plutôt se réfugier dans le silence, le lâchant en une seule seconde du regard. A l’affut du moindre mouvement susceptible de trahir leurs véritables intentions, Noah se contentait de se frotter la nuque comme si tout cela l’ennuyait de quelque façon que ce soit. Avaient-ils au moins ecouter ce que je leur avais dis ?  se demanda soudainement Noah, devenu la proie du doute.

Les soldats passèrent alors le jeune Révolutionnaire comme si de rien était. Après tout ce n’était que le faible individu qui s’était mangé un tour plutôt.  L’armée pointant une canon plutôt étrange en direction de l’homme au fouet, Noah bondit couchant l'albinos contre le sol par la même occasion.

Disons que nulle énigme ne saurait être à la hauteur de cet homme qu’était Noah. Ses réactions, ses gestes face à ses adversaires laisseraient perplexe n’importe qui et cela pour quelques instants ; éclipsant jusqu’au sens même de ce qu’il profère.
ㅡ «Je pense qu’on devrait s’occuper de ces types avant d’aller sauver la Reine. Parce que je sais pas vous mais les 3 vilains monsieurs qui arrivent ils ont l’air plutôt bien stuff. » dit-il quelque peu gêné et toujours sur le dos de Pan. Soit dit en passant, jolie musculature Monsieur Pan.


TECHNIQUES UTILISE:
  • DEUXIEME UTILISATION SUR PAN LORS DE LA MISE AU SOL

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Maître de Jeu
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Maître de Jeu
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Mer 1 Fév - 16:59
Une poignée de seconde, une légère, petite et maigre poignée de vulgaires secondes, peut-être moins encore, avait suffit à faire voler en éclat les formations rebelles, zizanie était désormais le mot régnant dans les rangs partisans, zizanie et désunion, les fusiliers s'était fait massacrés en un instant, par un être aux capacités plus qu'inattendues, la retraite ainsi que le roulement des troupes avait été rompue par un serpent enflammé, ayant embrasé la zone clé permettant aux guerriers d'entrer, les flammes constituant désormais une dissuasion visible et surtout valable, dissuasion qui avait eu raison de la trentaine de soldats pas encore entrés. Désormais la salle ressemblait à un grand piège ou ne subsistait que la survie individuelle, les soldats fourmillaient un peu partout, marchant sur les cadavres de leurs anciens camarades, ceux des convives, et cette odeur de sang mêlée à celle de la chair brûlée, le tableau n'avait plus l'air d'une charge glorieuse et calculée, mais d'une débâcle infernale pour vivre et se sauver des  divers démons qui occupaient la place bien avant l'arrivée de l'armée Juste, l'armée rebelle. Poussée par la peur de la mort et forgée par l'énergie du désespoir, une maigre partie des soldats encore vivant dans la salle se reprenait, en se dirigeant plus ou moins vers l'origine du serpent de feu, la ligne arrière, quoique le découpage du champ de bataille en ligne n'était plus tout à fait correct étant donné que la quasi-entierté des troupes rebelles commençaient à entrer en déroute suite à l’impressionnante démonstration de l'Homme-torche -torché-.

Trois soldats étaient restés immobile au cours de la bataille, en arrière, ne faisant qu'observer et « analyser » les potentielles menaces de manière silencieuse, l'un deux brisa le silence, il était torse-nue, les cheveux en pic, se massant les poings.


EVENT ✖ « Révolte à Alabasta » C 912872Sanstitre1


« Eh, c'qui ce gus là-haut? »
« Il est pour m- »

Le premier interlocuteur s'était déjà élancé dans une course rapide, sans avoir attendu de réponse, sa course était semblable à celle d'un animal furieux, agressive, rugissante, insouciante,  il poussait avec brutalité les autres rebelles sur son chemin pour finalement se braquer lourdement sur sa jambe gauche. L'Homme torse-nu prenait appui sur cette même jambe, se préparant sans doute pour un bond, il disparut en un éclair, se projetant dans les airs dans un hurlement bestial…

« … dans tes... »

Très vite il avait pris de la hauteur, assez vite pour rendre son saut difficile à suivre des yeux pour des non-initiés du combat. Finalement la boule de colère animale croisa le regard d'un second Homme dans les airs, blonds, le poing du « gars aux cheveux hérissés » était armé en arrière, et sa peau était étrangement noire, sans doute couverture du Haki de l'armement…

« DENTS !! »

Le poing filait à toute vitesse vers le visage du vice-amiral Rakurai, développant dans le coup une puissance colossale, des veines étaient visibles sur l'ensemble du bras de ce même homme, son visage abordé une expression de colère, mais pas n'importe laquelle, l'incarnation de la furie.

Plus en arrière dans le champ de bataille se trouvaient encore les deux soldats, l'un deux avait la bouche entre-ouverte suite au départ du premier d'entre eux.

« Eh bien, j'crois que c'est à nous d'nous y mettre à not' tour, eh. »
disait le- non, la plus grande dans deux restants, qui à y regarder de près n'avait pas un corps humain, ah, oui, ce n'était pas difficile de comprendre qu'il s'agissait d'une femme de la race des Hommes-Poissons, vous vous demandez pourquoi, eh bien ses trois paires de bras, pour le moment croisés, son épiderme rougeâtre, et le tatouage de l'Équipage des Pirates du Soleil gravé à jamais à son cou. Elle arborait tout de même une carrure très masculine, massive, puissante. Des cheveux blanchâtres se tortillaient plus ou moins sur son crâne, ceux-ci étaient courts, de manière à ne pas la gêner, sans doute, en combat.


EVENT ✖ « Révolte à Alabasta » C 1637474321063mifune


« De toute évidence. »
Rétorqua le second, un air nonchalant au visage, alors qu'il commençait à marcher vers l'origine du serpent de feu alors qu'il dégainait d'une main un sabre bien trop long pour son corps d'humain. Il fut rapidement rejoint dans sa marche par la « Femme », marche qui se transformait peu à peu en une course peu rapide, et finalement une course à pleine vitesse, ils traversèrent le Grand Hall assez rapidement, les soldats ayant repris leur esprit les accompagnant, certains uns peu en retrait, d'autres encore dégageant le passage avec ferveur. Finalement, la troupe de choc, composée des deux combattants expérimentés et d'une dizaine de soldats faisait face aux trois combattants, l'Ivre, le Cascadeur, et l'Homme au fouet.

« Rendez-vous les enfants, j'vous préviens, j'vais pas être tendre avec vous. Eheh »
Alors que la femme, elle, prenait une position de combat pour laisser les adversaires se préparer, et ainsi amorcer un combat équitable, l'épéiste aux cheveux longs, lui, avait poursuivi son chemin en filant droit vers le Marin Albinos, l'épée en arrière, prêt à porter un rapide coup de sabre de bas en haut, ciblant avec précision le bras droit de celui-ci, l'épéiste usait surtout de l'effet de surprise pour pouvoir porter son coup, quoique celui-ci ayant été quelque peu gâché par l'annonce de la Grande Pirate retraitée.

« Puisque c'est comme ça... »
La pirate, elle, conservait une position martiale défensive, en se déplaçant tout de même avec rapidité vers son partenaire, comme couvrant ses arrières pour le protéger d'une éventuelle attaque et contre-attaquer rapidement. Les soldats simples, eux, effectuaient une manœuvre de contournement pour prendre les trois individus de dos, certains ayant déjà fait face à l'enflammé, une certaine crainte pouvait se lire sur leurs visages.

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Rakuraï
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Rakuraï
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Jeu 2 Fév - 18:29

Les fourches avaient percé à travers la peau du pauvre ivrogne. Si son existence ne s'était résumée qu'à ses beuveries, alors telle aurait été sa fin. Toutefois, cette immense place semblait être un refuge pour des gens à part, des êtres exceptionnels. Les coups avaient beau se répéter et se faire plus violents, rien n'y faisait, cet énergumène à la crinière brune ne tombait pas, ni même ne flanchait ne serait-ce qu'un peu. Cela devait très probablement avoir un rapport avec le fait que tout comme Rakuraï, ce type détenait un corps capable de se rendre intangible. Des flammes, sans grandes surprises, constituaient la base de son pouvoir. Cela répondait donc à toutes les interrogations que le Vice-Amiral pouvait avoir à son égard, il s'agissait donc bien là d'un utilisateur de fruit du démon et pas n'importe lequel en plus. Un homologue logia... Cela eut le mérite de décrocher un bref rictus au doré.

Le justicier de la Marine n'avait pas quitté les cieux, profitant du calme qui y régnait pour continuer de scruter le bas monde. Son congénère aux pouvoirs élémentaires avait désormais rejoins les deux autres combattants tandis que quelques dialogues paraissaient avoir éclaté. Rien de très intéressant très certainement, puis, de toute façon Rakuraï était incapable de les capter de là où il était. Le Kintaka se retrouva à bailler pendant plusieurs secondes, ses yeux se fermèrent et il ne tenta même pas d'atténuer le bruit qui accompagnait son geste. À peine sa vision fut elle de nouveau effective, qu'un nouveau spectacle des plus divertissants débutait. Un serpent ardent s'était manifesté, gigotant sauvagement à travers l'air avant de s'abattre tel le jugement dernier sur les soldats encore assez idiots pour pouvoir croire qu'ils étaient en mesure de bousculer les pseudos protecteurs de la reine Vivi.

Les corps calcinés et puants jonchaient désormais le sol par dizaines et pourtant, ces différentes leçons préalablement données à cette grande assemblée ne semblaient toujours pas suffisantes. Une nouvelle escouade de soldats se jetait à l'eau et allait vainement tenter d'attenter à la vie du basané et du pâle marine. Un imposant canon pointé en direction de Pan, son nom était enfin revenu à l'esprit du blondinet, le menaçait assez concrètement. Bien heureusement, la réaction de celui qui n'était jusqu'ici que le clown de service fut héroïque, le plaquant brusquement au sol, il lui évita une blessure plus grave qu'un petit hématome lié au choc contre le carrelage maintenant immaculé du sang des nombreux ennemis.

Les effectifs adverses étaient devenus complètement dérisoires et la fin de cette bataille à l'issue loin d'être indécise arrivait au pas de course. Cela faisait bien plusieurs minutes que le Vice-Amiral n'avait plus pris la peine de participer à la bataille, son devoir en tant que justicier était fait et son intérêt vis à vis de combats supplémentaires n'avait pas été éveillé, de par la faible puissance de ses adversaires. Cependant, bien que ses iris d'or se soient détachées des lignes ennemies depuis un long moment maintenant, un long frisson vint parcourir son corps, comme pour l'avertir d'un danger immédiat. Son instinct indomptable le mena à se tourner légèrement afin de s'offrir un bref aperçu de ce qu'il restait de l'arrière garde de l'armée attaquante, malheureusement il était déjà trop tard.



À peine eut-il terminé d'effectuer son demi-tour qu'une silhouette bien trop proche se dessinait face à lui. Le temps n'était plus et les sens de Rakuraï s’affûtèrent d'eux même presque instantanément. Cet état d'extase lui permit de rapidement analyser cette situation particulièrement défavorable. Un homme, à la musculature ma foi assez développée, s'était hissé au niveau de l'être divin qu'était le Kazoku. Ses iris le déshabillèrent sans gêne aucune, son torse nu laissait apparaître quelques cicatrices démontrant simplement l’expérience que cet individu avait pu engranger au cours de ses différents affrontements, ça n'avait pas l'air d'être n'importe qui. Au niveau de l'aspect, c'était assez amusant de remarquer les nombreuses similitudes qui liaient les deux adversaires. Deux blondinets aux perles emplies d'or. Néanmoins, la ressemblance capillaire se limitait à la couleur de leur crinière respective, puisque la coupe de cet assaillant n'avait rien à avoir avec celle du marine gradé. L'hérissé contre la coupe en bataille, une véritable opposition de style.

L'expression faciale du porc-épique connotait largement une fureur bestiale voire absolument sauvage. Il ne fallu pas plus d'un bref instant à Rakuraï pour comprendre que ce type était là pour étancher sa soif de sang et cela tombait bien, ce rassemblement avait jusqu'ici terriblement manqué de piquant. Dans un dernier mouvement oculaire, le Kintaka constata l'avancée du poing menaçant de son ennemi, ses poumons s'emplirent une dernière fois de l'oxygène ambiant, tout semblait reprendre un déroulement temporel à peu près normal. Le punch jusqu'alors immobilisé dans l'espace devint en un millième de seconde semblable à étoile filante s'en allant frapper directement le visage du Vice-Amiral. La faucon pu ressentir l'intégralité de sa face se déformer sous l'impact puissant et violent, sa peau s'étira en longueur tandis que l'ensemble de son corps commença à perdre en équilibre et en stabilité. Une assourdissante onde de résonna dans le grand hall, un vent moyennement puissant se souleva et la carcasse du blondinet affilié à l'organisation pérennisant la justice en ce monde fut envoyé à une vitesse ahurissante en direction de l'un des murs clôturant la pièce.

L'héritier des Kazoku voltigea à travers les cieux qui avaient jusqu'ici été son avant garde, son havre de paix. Avant même qu'il ne puisse réellement apprécier ce vol, des débris rocailleux dégringolaient non loin de lui. Sa vue s'était troublée l'espace d'un instant, lorsqu'il avait percuté la paroi lui ayant servie de point de chute. Pauvre mur... Il se retrouvait, bien malgré lui, avec un immense trou en son sein tant Rakuraï l'avait profondément transpercé. Une vive douleur au niveau de sa mâchoire aurait certainement du faire tilter notre combattant vis à vis d'un possible blessure grave, mais l'instant ne s'y prêtait pas du tout mais alors vraiment pas du tout. À l'instar d'un sentiment de peine, ce fut quelque chose de bien plus chaleureux qui s'éveilla à travers l'être tout entier du faucon d'or. ENFIN. Le déplacement en valait enfin le détour. Joie, excitation, impatience, tout cela s'embrasaient dans l'esprit du blondinet, tandis qu'un large sourire sadique vint décorer ses lèvres ensanglantées. Son regard perçant traversa toute la longueur de la pièce, assistant à l'atterrissage de son agresseur, il était temps de lui rendre la monnaie de sa pièce.

L'aura du Marine se fit plus diabolique, plus perverse. Sa langue vint attraper la petite goûte de sang glissant le long de sa bouche et l'amena à son palais, s'en délectant presque. Tout comme avait pu en faire part son adversaire, une sauvagerie certaine gagna le prédateur qu'était devenu Rakuraï, elle le domina même. L'enveloppe charnelle du Vice-Amiral s'illumina de nouveau, plus faiblement cette fois, le but n'était pas d'ameuter tout le monde. Son corps se désintégra rapidement, ne devenant plus qu'un rayon luminescent qui virevolta là où se retrouvait l'hérissé, la vitesse à laquelle Rakuraï venait de détruire la distance qui le séparait de son assaillant avait été fulgurante, bien plus que ce dont avait preuve ce dernier lors de son offensive, mais il s'agissait après tout de l'atout maître de notre star blondinette. Reprenant sa forme tangible et arborant toujours cet atroce rictus narcissique et complètement psychopathe, le Doré armait à son tour son bras droit, contractant puissamment chacun de ses muscles. Son poing se resserra jusqu'à ce que les ongles de ses doigts aillent percer à travers sa peau. D'un mouvement souple, presque élastique, la riposte du justicier fut menée, son coup fendit l'air rapidement - et croyez moi, rapidement, c'était vraiment sous-évaluer la célérité de la chose - terminant sa lancée dans l'abdomen du combattant martial. La robustesse de ses abdominaux fut loin d'être suffisante pour l'empêcher de valdinguer à son tour vers le plafond du hall où il alla violemment s'enfoncer.  

Le fracas de son écrasement fut le seul bruit que parvint à percevoir Rakuraï, il savait d'ores et déjà que ce n'était que le début de leur affrontement et qu'un coup tel que celui qu'il venait de lui assener était loin d'être suffisant pour en finir. Ces choses là se ressentaient à travers un échange de coups, justement... La force, la détermination, la résistance d'un homme... Aucune parole, aucune réponse aux précédentes paroles du voltigeur ne fut émise. Le Vice-Amiral restait simplement planté au sol, attendant impatiemment le retour de son homologue blond. Et celui-ci revint telle une fusée, s'écrasant juste en face du faucon et détruisant au passage le carrelage servant de parterre tout en soulevant un léger nuage de poussière. L'affiche était dans la boite, les deux hommes destinés à s'affronter dans un combat à mort l'un face à l'autre... Ils n'avaient qu'à tendre le bras pour se toucher tant la distance les séparant était faible, mais aucun d'eux ne fit un telle chose.

Contre toute attente, les deux hommes firent chacun un bond en arrière, sans toutefois se quitter des yeux. L'un paraissait être le reflet de l'autre, les deux avaient figé sur leur visage cette bestialité si marquante, si traumatisante pour certain. Comme pour une conquête de territoire, pour la tête de la meute ou pour une chasse pure et simple... C'était à qui allaient dévorer l'autre le premier. Enfermés dans une bulle bien à eux, les deux hommes savaient et étaient prêts à se confronter à ce futur qui leur pendait au nez. Un seul allait ressortir vivant de ce château et Rakuraï transpirait la confiance qu'il avait en ses capacités. L'idée d'être le perdant ne lui traversa pas une seule seconde l'esprit. La gagne et rien d'autre, tel un credo, c'était la ligne de vie qu'il suivait...

Le prologue arrivait à son terme, réglés comme deux horloges suisses, les deux blondinets quittèrent chacun leur position respective pour aller se heurter l'un à l'autre dans un fracas terrifiant. L'artiste martial tenta d'asséner un second coup net au niveau du visage de l'officier de la marine, qui d'un petit mouvement de tête, évita cette frappe qui effleura presque la peau de sa joue. Chaque attaque était mûrement réfléchie, la stratégie se révélait importante lors de cet échange au corps à corps, le moindre mauvais geste pouvait aboutir à un contre destructeur et cela, aucun des deux ne souhaitaient le subir. L'hérissé alla ancrer le talon de son pied droit dans l'encolure du bras de Rakuraï, qui l'avait amené lui, en guise de protection pour son flanc alors laissé à découvert. Le Haki des deux blondinets était déployé, la maîtrise dont il faisait preuve était assez ahurissante dans le sens où ni l'un ni l'autre ne fanfaronnait plus que de besoin, seul les mouvements vitaux et primordiaux étaient menés à bien. Les secondes puis les minutes passèrent sans que le moindre signe de fatigue ne trahisse la condition physique véritable d'un des deux blonds. Alors qu'aux prémices de ce corps à corps les coups des deux camps furent facilement évités, la longueur de ce combat rapproché amena à un nombre de touches directes bien plus important. Nous en étions arrivé à un simple déchaînement pur et simple de deux bêtes, les défenses étaient tombées et seule l'attaque survivait, le but n'était plus de blesser pour prendre l'avantage mais bel et bien de détruire. C'était un véritable jeu d'endurance qui s'était engagé, lequel des deux allaient flancher le premier ?

Les offensives de celui traquant la future reine d'Alabasta étaient bien plus techniques, plus expertes que celles de son homologue. Rakuraï avait toujours été un bon combattant, mais sa force de combat actuelle dépendait fortement des pouvoirs de son fruit du démon, or face à lui s'imposait un véritable expert des arts martiaux aux mouvements très spéciaux. Au jeu de celui qui touchait le plus, l'hérissé devançait largement le Kazoku. Pour autant, l'intensité du justicier ne baissait pas d'un pouce et  au contraire, sa rage de vaincre s'amplifiait davantage après chaque coup encaissé. Peinant à comprendre et donc à suivre les assauts de son adversaires tant ces derniers se faisaient plus complexes, Rakuraï ne put qu'amener ses bras, les croisant au niveau de son thorax, pour amortir un maximum le coup de pied ascendant que lui balançait son rival capillaire. L'impact et la puissance de frappe dont il avait fait preuve entraînèrent une élévation rapide du faucon d'or dans les airs, toutefois, il était parvenu in extremis à diminuer un maximum la quantité de dégâts reçus. Ses bras étaient engourdis et la douleur loin d'être négligeable, croyez le, néanmoins, cela n'allait pas être suffisant pour mettre le Vice-Amiral hors d'état de nuire.

Opportuniste comme il l'était, Rakuraï profita de sa position en hauteur pour réutiliser l'une de ses technique, le Sabaki no Hikari. Contrairement à sa précédente utilisation, la cible était cette fois ci unique et le Kintaka eut ainsi la possibilité de réduire au maximum la convergence de sa technique. Plutôt qu'une cinquantaine de faisceaux s’éparpillant pour éliminer le plus d'ennemis possible, cette fois, la lumière s’amassa en une seule ligne, formant ainsi un rayon solitaire plus épais et plus compact qui cibla l'homme au torse dénudé.

Bien que réactive et furtive, cette offensive avait été assez directe et relativement prévisible pour un guerrier comme l'était l'autre connard martial, sans grande surprise, il parvint à s'en échapper à l'aide d'un petit bond qui avait également pour but d'enclencher sa contre-attaque. Là fut son erreur: sous-estimer les capacités d'estimation et de prévision de l'officier de la Marine. Alors qu'il se rapprochait d'un Rakuraï qu'il pensait démunis de protection, ce dernier, lui, avait déjà anticipé l'esquive de son opposant et amorcer la suite de son plan.Toujours en vol, sa jambe s'élança et l'élan le fit tournoyer sur lui même jusqu'à ce que son pied ne s'illumine fortement, laissant un halo doré s'en évader. Ce même pied, fut ensuite recouvert d'une couche de Haki qui se superposa au Zoukyô puis il alla frapper, avec toute l'inertie et la puissance engendrée, le corps découvert de l'artiste martial. Dieu ! Que c'était bon que lui en foutre enfin une bonne.

Toujours avec vivacité et tandis que son adversaire dégageait en ligne droite dans les airs, le Kintaka retrouva le sol, vacillant légèrement à l’atterrissage, amoché par tous les coups qu'il avait pu encaisser. Dans sa main droite, une lance faite exclusivement de lumière apparue puis se solidifia. Elle n'avait rien de particulier si ce n'était sa consistance énergétique, outre cela, il s'agissait d'une arme au design classique, longue et pointue, son seul but était d'empaler. Les lèvres de l'élève de Garp, le héros de la Marine, se descellèrent pour laisser vivre un petit son qui s'avérait être le nom de la technique utilisée.

« Zoukyô. »

D'un geste débordant de force et de vitesse, notamment accéléré par l'utilisation précise du Kousokudo à cet instant, la lance quitta la main du Faucon pour se diriger à une allure absolument folle en direction de sa cible: l'hérissé. Une traînée dorée décoraient les cieux après le passage de l'arme de jet, s'amenuisant après quelques secondes telle une poussière d'étoile jetée là par une divinité spectatrice. La phase d'offense de Rakuraï prenait fin, son adversaire était toujours projeté dans les cieux et il était maintenant chassé par une chose dont le seul but était de le percer de part en part. Quel allait en être le dénouement ? Haletant, le Doré profita de ce bref instant de répit pour souffler... Le combat n'était peut-être pas terminé et pourtant, le contrecoup de ce corps à corps précédemment mené et perdu sur la durée commençait à se faire ressentir, les frappes subies et ignorées jusqu'ici se manifestaient à travers une douleur cinglante qui arracha au blond une atroce grimace. Mais, à triompher sans mérite on ne tirait aucune gloire et c'était justement ce genre de lutte indécise que recherchait plus que tout au monde notre héros aux yeux ambrés. Ce rigolo qui lui faisait face avait gagné toute son estime, c'était bien là le paradoxe de la personnalité de Rakuraï. Pour la suite, il ne pouvait qu'attendre et ce, toujours sans se préoccuper de ce qui se passait autour de lui. Hormis son propre combat, plus rien ne l'intéressait.


Techniques utilisées & Résumé:
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Sam 4 Fév - 21:05
Main plaquée sur le visage, soupir comparable à celui de ton oncle quand son équipe de foot préférée perd à la télé... Voilà l'attitude adoptée par Makoto lorsqu'il s'aperçut de tout ce qui se tramait autour de lui. Piégé dans une situation étrange, celle d'un homme, bourré, seul, livré à lui même sur un champ de bataille ou il passait pour le dindon de la farce à se battre contre des types avec qui il n'avait aucun souci d'ordre financier à régler... Enfin, si, c'était en posant les yeux sur sa veste à moitié déchirée par les types qui l'avaient piétinés quelques temps auparavant qu'il se rendit compte du problème. Ça, c'était d'ordre financier et peut importe la personne en charge de ce pays, c'était elle qui allait raquer pour ça !

Enfin, tout allait bien, hormis un petit jeune, aussi pâle qu'un fond blanc dans une pièce noire... rien de raciste la dedans, mais vous savez les expressions imagées tout ça... se mettait à brailler tout un tas de conneries incompréhensible. Qu'est-ce qu'il cherchait ce gus ? Et puis tout d'abord... depuis combien de temps est-ce qu'il était là c'mec ? C'était bien la première fois que Makoto prit connaissance de son existence, comme si jusqu'à maintenant il n'avait été qu'un PNJ dans l'un des jeux de rôles de Noah... Étranges sont les similitudes que la vie nous apporte.

Ceci dit, il ne prêta pas plus attention a ce mec là, il avait encore un combat futile à mener. Ces malotrus qui s'étaient permis de saccager de la haute couture, il comptait bien les faire payer ! Personne ne détruit ses affaires, sauf lui ! Il se mettait en position, toujours auprès de Noah qui lui, semblait s'amuser du mieux qu'il pouvait.
Il y eut un moment ou ces rebelles développèrent une pseudo stratégie d'encerclement, peut être qu'ils se disaient que ça allait marcher mieux que la première fois... au pire des cas, un corps brûlé de plus ou de moins n'allait pas faire la différence n'est-ce pas ?

Les bras du brun s'enrobèrent de flammes, prêt à foutre la pagaille, bien que titubant encore un peu, les effets de l'alcool ne faisant qu'empirer au fur et à mesure que le combat continuais. Et puis, enfin, alors que plus personne ne les attendaient — Les boss ! Hurlait Makoto en se jetant corps et âme dans la mêlée envoyant quelques patates de forains bien placés sur tout ceux qui se trouvaient devant lui, une avalanche de coup fut distribué gratuitement et à bon entendeur à ceux qui barraient la route de l'ivrogne enflammé. Il les voyait, ces deux types qui sortaient de l'ordinaire, regards confiants et légère pointe d'arrogance... Ça ne pouvait être que des mecs forts en suivant la logique de raisonnement de l'abruti alcoolisé.

Alors, il fondit sur le premier, qui se trouvait quelques pas derrière la première ligne de soldats envoyés dans le but d'encercler tout ce beau monde, belle course, s'il ne s'était pas déplacé assez rapidement, le brun n'aurait certainement rien pu faire face à ce type.. Rappelez vous, même ivre il se devait tout de même de protéger Noah dans ce genre de situation. Et pour ce genre de problèmes, il n'y avait qu'une seule solution.

Se stoppant brusquement à quelques mètres de l'épéiste. Makoto se mit à inspirer tout l'air qu'il pouvait contenir dans son petit corps d'humain. Vous n'imaginez pas comment il aurait adoré être un gigantesque homme de flamme bourré à ce moment là ! Imaginez ce qu'il aurait pu faire avec cette technique.

Lorsqu'il se mit à vider ses poumons, une déferlante de feu qui venait prendre l'apparence d'un mur de flammes gigantesque séparait maintenant nos deux camarades du reste des soldats... Ça n'allait sûrement pas les retenir bien longtemps, mais ça laissait au moins le temps à Noah de se mettre en place.

RÉSUMÉ:
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Pan D. Monium
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Pan D. Monium
Dit "Le Roi Déchu" | Colonel de la Marine
Lun 6 Fév - 23:39
Ce visage qu’il affichait le métisse… Il n’était pas normal. A tel point que Pan n’osait presque pas finir sa phrase. Est-ce qu’il avait mal pris ses paroles ? En même temps, il n’avait qu’à pas faire le pitre en plein milieu de ce bordel anarchique sans nom. Ils étaient vraiment passés d’une cérémonie royale à un barbecue bien saignant… Tout ça à cause de l’autre mec à l’alcool incendiaire. Le Vice Amiral n’était pas mieux placé niveau responsabilité pour tout ce foutoir. Avec ses multiples rayons laser qui tiraient un peu partout… Au moins il avait la décence de voler, on ne sait comment, vers d’autres cieux. D’ailleurs, il n’avait pas d’ailes et pourtant il restait immobile dans les airs, c’était une technique que l’albinos n’avait jamais vu, même chez les logias. Bon, il ne connaissait pas non plus énormément de personnes avec des pouvoirs aussi cheatés mais ça l’étonnait tout de même qu’une lumière puisse flotter dans les airs sans être en mouvement. L’autre personne qu’il avait déjà croisé et qui possédait un fruit aussi spécial était Kyu, avec sa capacité à devenir et à créer de la glace. Mais même lui n’allait pas se prendre pour la lune et voler d’un coup comme ça, si ce n’était pas un saut, ou l’enclenchement d’une technique… Bref, il se prenait la tête là-dessus pour éviter de penser à l’autre guignol qui faisait de nouveau l’innocent avec les gardes autour.

Ce Noah était vraiment particulier. Un coup, il faisait une galipette ratée, un coup il montrait un visage effrayant, après il redevenait innocent comme une colombe et enfin, il finissait par… lui sauter dessus !! Sans aucun préliminaire. C’est quand le tir d’une sorte de canon passa dans le dos du bouclé que Pan comprit que ce n’était pas juste à cause d’une pulsion homosexuelle qu’ils se retrouvaient dans cette situation. Quand bien même, l’ancien roi n’aimait pas toute cette proximité. Un peu rageur dans l’âme, il se releva vite fait et le poussa un peu trop peut être mais en le remerciant tout de même.

— Mmmh merci… Oui on va s’occuper de ses soldats, c’était… ma proposition du début ! Mais je ne sais pas si elle est toujours valable pour vous… J’en ai marre que vous vous rapprochiez autant, je n’aime pas ceux qui se montrent trop amicaux d'entrée de jeu. J’ai toujours trouvé cela suspect. Et vous n’échappez pas à la règle. Alors si vous voulez vous occupez de ces bandits, faites le à plus d’un mètre cinquante de moi s’il vous plait !

Il n’eut pas le temps de se tourner vers la reine pour la chercher du regard qu’un énorme fracas attira son attention. C’était le Vice Amiral ! Il venait de se faire envoyer balader par un individu non répertorié. Ce n’était visiblement pas n’importe qui pour réussir à frapper son supérieur. Rares sont ceux qui en ont la capacité. Pan lui-même ne le pouvait pas. Si quelqu’un d’aussi fort venait d’arriver, cela annonçait du très mauvais pour la suite…

Surtout qu’il n’était pas seul. Une sorte de créature sauvage tentaculaire restée trop longtemps dans le four venait d'apparaître. Impossible de la capturer, il fallait prendre la fuite, c’était surement un homme poisson et ceux là ont la réputation d’être très fort ! Le Colonel avait déjà du succès auprès des gays apparemment alors il ne voulait pas finir dans un plan hentaï hardcore foireux. Les viscosités, ce n’était pas son truc.

Il faillit louper le danger public numéro trois mais le cracheur de feu créa un mur de flammes devant celui qui avait dégainé son sabre et qui fonçait dans sa direction. Pourquoi c’était lui qui était pris pour cible ? Il n’avait rien fait pour se faire remarquer depuis le début à part quelques coups de lasso ça et là pour percer le mur d’ennemis qui lui barrait la route… C’est sur qu’une arme aussi brillante ne passait pas inaperçu mais bon, ce n’était pas une raison pour ignorer un pyromane chaotique qui devait probablement être un logia lui aussi… Qui a eu l’idée de laisser un fruit du démon à la portée de ce sdf sérieux ?

Quoi qu’il en soit, le bretteur ne s’arrêta pas dans sa lancée et trancha les flammes en deux pour passer au travers… Rien qu’en voyant ça, Pan bloqua en mode choqué "Ok le mec il est comme ça, il y a des grosses flammes droit devant, bah vas y pas de soucis, je les coupe en deux et j’passe oklm". Ce n’était clairement pas quelqu’un contre qui il pouvait espérer l’emporter. La seule solution, c’était la fuite. Mais l'ennemi était tellement speed qu’il se trouvait déjà à quelque pas de lui, armant son sabre…

S’appuyant sur sa jambe pour exécuter un Shùnpo, il parvint à esquiver l’attaque de justesse, la lame passant à quelques centimètres à peine de son visage. Pour un œil externe, on aurait dit que Pan s’était téléporté à une bonne distance de l’assaillant mais pour l’albinos, ce n’était clairement pas aussi rapide que cela. Il l’avait vu bouger son sabre pour s’adapter à son geste. L’épéiste avait tenté de pousser son arme en avant, pour le toucher malgré son esquive. A cause de l’accélération soudaine du Marine, ses lunettes n’étaient pas restées en place et s’étaient envolées, se faisant trancher à la place de leur propriétaire. Cela prouvait que même s’il avait été rapide, son ennemi l’était surement encore plus. Il ne pouvait pas croire que cette première attaque était portée à sa vitesse maximale. C’était dangereux, il ne pouvait pas rester ici...

Et ces foutus soldats qui lui barraient la route… Ils étaient beaucoup moins nombreux qu’au début mais ils restaient présents et capables de nuire même encore maintenant. A cause de ce fait, il ne pouvait décemment pas jouer sur plusieurs tableaux. Ces trois monstres qui venaient d’arriver, il ne fallait pas les lâcher des yeux.

Dans ce cas là, il ne lui restait plus qu’à les utiliser…

Ce n’était pas dans son habitude de sortir son atout majeur mais là il y était obligé. Quelqu’un avec sa maladie, contre trois ennemis beaucoup plus forts que lui, il allait devoir sortir l’artillerie lourde. Jetant sa casquette dans les flammes, révélant ainsi pour de bon ses cheveux aussi blancs que du coton, il positionna sa main droite devant son visage, en position de concentration. Son index et son majeur dressés vers le haut, à moitié pliés, pendant que les autres doigts étaient complètement pliés, il semblait rassembler son pouvoir.

— TRICKIES !!! Pas de bonbons ce soir, vous allez faire des bobos à ces foutus montres !  Petite Perona, tu vas les guider. Et n’oublie pas, il faut faire preuve de politesse avec ses invités…

— Oui, c’est très important d’être polie. Il faut toujours frapper avant d’entrer !!


#BOOM !!

Un Tricky avait explosé juste devant le bretteur, le forçant à sauter en arrière pour esquiver. Profitant de la distraction de l’ennemi, la Chibi « entra » à l’intérieur de son corps et en sorti aussitôt, par derrière. Elle venait de le traverser complètement, révélant ainsi sa nature de fantôme. Dorénavant, l’épéiste se sentirait obligé de mater la lolita en permanence, même s’il voudrait regarder ailleurs. Pan, qui avait aussi lancé des Trickies vers les simples soldats, se tourna vers Noah et lui demanda finalement :

— Bon du coup le cascadeur on fait quoi ? Je ne suis pas spécialement chaud pour faire équipe avec toi mais il faut croire que le destin en a décidé autrement. Tu es prêt à remontrer ton visage effrayant ? Il serait temps de passer aux choses sérieuses…

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Noah Gregorio
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Noah Gregorio
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Dim 12 Fév - 8:32

— Raku —
— Mako —
— Panda —
TURN III

REVOLTE A ALABASTA
PARTIE PREMIERE.
Les évènements ne faisaient plus que de s’enchaîner depuis quelques instants. Depuis l’arrivée de ces trois guerriers, enfin si on pouvait considérer la dernière comme étant un… Enfin, laissez tomber. De toute façon l’heure n’était plus réellement à la plaisanterie. Entre le blondinet qui combattait farouchement l’un des nouveaux venus, l’épéiste qui avait attenté aux vies de Noah enfin de Pan et Makoto quelque peu alcoolisé qui n’avait de cesse d’enflammer la zone…  Les ennuis étaient au rendez-vous.

ㅡ «Bon du coup le cascadeur on fait quoi ? J’suis pas spécialement partant pour faire équipe avec toi mais il faut croire que le destin en a décidé autrement. Tu es chaud pour remontrer ton visage effrayant ? Il serait temps de passer aux choses sérieuses…
! » dit-il avec insistance.

Sans jamais répondre de vive voix à son interlocuteur et d’un geste assez abrupte du bras, Le Révolutionnaire fit signe à Pan de se reculer. C’était certain un affrontement était sur le point d’avoir lieu. Et Noah ne manquait pas de sourire légèrement, d’ailleurs la même excitation pouvait se lire sur le visage de ce vigoureux samouraï car à ce moment précis, il était certain que tous deux, étaient sur la même longueur d'onde ; comme dans un monde bien à eux.

Un monde illusoire, utopique. Quelque chose qui ne semblait pas exister vint s’installer dans le décor. Quelque chose qui ne se décrivait pas. Les deux guerriers s’observaient, accablés tant par l’excitation tant par la chaleur qui emplissaient les lieux. En effet, le torrent de flammes libéré par Makoto demeurait toujours. Embrasant les lieux de toute sa splendeur, Virevoltant au gré des vents, crépitant telle une mélodie à la fois posée et cacophonique que le vent lui-même, chef d’orchestre, rythmait à son goût. Les pieds glissant agilement sur l’asphalte sec de manière régulière et échauffée. La sensation du combat l’enivrait, Noah se sentait comme spectateur d’un grand point de sa vie. Ne cédant pas à l’agitation, les deux hommes se tenaient là debout, tel ombre et lumière, lune et soleil au beau milieu de cet univers enchanteur qu’était l’affrontement. C’est en fermant les poings délicatement, de manière aussi douce qu'une brise fraîche en plein cœur d'une journée d'été, notre jeune protagoniste cessa de tomber d'admiration pour ce que représentait son adversaire. — Fallait bien le dire au bout d’un moment j’aime pas les hommes quoi —

Parmi tout ça des hurlements parvenaient, les ramenant peu à peu à la réalité. Ce concert plus inspiré que ceux qu’ils n’eurent jamais connu, finit de les engourdir, et leurs regards se fermèrent d'eux-mêmes ; la réalité remplaçant finalement ce nouveau monde qui s'offrait à eux. On dit que ces lors d’affrontements tel que ceux-ci que deux personnes peuvent parvenir à comprendre l’essence de qui ils ont en face d’eux. C’est donc sous les regards ébahis de certains, du regard soupirant et offusqué d’autres tiers et de par cette situation, que l’univers vint apporter brusquement sur la cour la pierre annonçant le début du combat foudroyant.

▲▼▲



D’une vélocité quasi déconcertante, sabre à la main, ce dernier s’élança sur l’homme de la révolution.  Sans jamais perdre un instant, ledit samouraï, trancha littéralement l’air. Offensive que bien étrangement Noah fut parvenu à esquiver et cela sans jamais savoir comment, y laissant quelques cheveux au passage. (Plus tard Noah affirmera d’ailleurs avoir entendu une « voix » mais bon faut-il croire ? A voir.) Enfin, à peine le Révolutionnaire l’avait-il évité que s’ensuivit une balayette puis un coup de pommeau dans l’abdomen projetant Noah dans le mur le plus proche. Subitement prenant appui contre le sol, ce dernier s’avança vers l’officier du nouvel ordre à l’aide d’un déplacement extrêmement rapide, tellement rapide d’ailleurs qu’il était possible certaine personne ne l’eut pas distingué clairement. La lame s’abaissant à toute vitesse contre notre protagoniste, le Samouraï s’exprima :

ㅡ «Repose en paix » dit-il ed'un air morose.
Soudain plus rien.
Un écran noir.

Noah pensait être damné. Et pourtant à la stupéfaction générale et surtout la sienne, il était bel et bien vivant.  Lui qui n’avait pour l’heure rien accompli d’extraordinaire venait sans doute de réaliser l’impensable.
ㅡ «Ne t’avise jamais plus de m’enterre sans mon consentement, enflure. » ajouta Noah d'un air légérement agacé.

Toute ces choses qu’incarnait ce champ de bataille, Noah les détestait et pour cause elles lui rappelaient sans cesse tout ce qu’il était désireux d’abolir. Quand bien même d’un avis extérieur les deux pouvaient se ressembler en réalité, sans cesse Noah tenterait de le nier.

Un genou à terre. Il ouvrit les yeux. Il avait la gorge sèche, la tête lourde et l'esprit embrumé. Il avait encore un genre de gout de sang dans la bouche, tandis son corps dégageait cette chaleur insoutenable. Au-dessus de sa tête, se tenait son bras recouvert d’une épaisse pellicule sombre ; un réflexe sorti de nulle part. C’est donc l'esprit encore légèrement flou, que Noah regardait son adversaire quelque peu dans le vague. Noah se releva toujours aussi tenace, avant d’asséner à son tour, un magistral coup de tête au dit sabreur et de l’envoyer valdinguer au loin d’un vigoureux coup de pied ; faisant chuter son katana au passage. Le révolutionnaire titubait quelque peu. C’était que son adversaire l’avait tout de même pas mal amoché au final…  Il essaya brusquement de se redresser, puis soudainement, mais son équilibre était incertain, et il n'y parvint pas. Son corps entier lui paraissait bien plus lourd que d'ordinaire. Bien trop lourd.

Et voilà pourquoi on évite les combats pensa le Révolutionnaire.

A vrai dire rien, rien de tout ça ne lui paraissait original, comme s’il l’avait déjà vécu quelque part… Toutes ces sensations, tous ces coups ou encore ces disputes. Quand bien même les participants changeaient, le jeu restait en soi le même. Toutefois, malgré tout cela notre jeune protagoniste semblait sourire ; un sourire plein d’amertume, plein de nostalgie. Bien plus étrange encore, Noah semblait attristé par le sang qui coulait sur le sol à chaque coup encaissé. Peut-être ce combat lui avait-il ouvert les yeux quant à l’égard de son adversaire ? Certainement peut-être.

Ainsi, plus lentement que pour son premier essai, il redressa d’abord le buste. Prudemment, il commença à craqueler ses doigts, ses orteils, histoire de vérifier qu'il était bien entier. Un léger rictus vint apparaître sur son visage ; une certaine condescendance perceptible de par cet orage naissant, cela même si les blessures ne lui donnaient l’air que plus stupide encore. Il attendait avec impatience que son adversaire ne se relève lui aussi, plus fort que jamais, prêt pour échanger que quelques coups d’une violence inouïe...

Dans la hâte, Noah se saisit de trois sabres dont celui de son adversaire avant de lui projeter dessus dangereusement. Il n’alla pas sans dire que le samouraï n’eut que très peu de mal à s’en saisir.

Les préparatifs terminés, la bataille poursuit de plus belle. Dégainant ses sabres et en les mettant en garde ; les estocs perlèrent de tous les côtés à l’image d’une pluie battante tombant à torrents, tandis que retentissait les bruissements des fers s’entrecroisant. Les hommes confrontant leurs deux maîtrises de l’escrime. Nul ne semblait vouloir laisser l’autre prendre le dessus, surtout pas le révolutionnaire et cela quand bien même son adversaire fut un maitre de la discipline…

Rengainant et dégainant brusquement son katana, le samouraï ne lésina point sur la puissance de son coup clairement porté afin d’apporter la mort ; Noah répondit à cette offensive d’un coup du plat de sa lame, les deux se chevauchant l’une l’autre dans un tumulte d’étincelles.  A peine eut-il retrouvé son équilibre l’épéiste, titubant agrippa fermement son arme assénant une série de coup verticale tout en inspectant les réactions de son adversaire ; qui eut juste le temps de positionner ses armes pour parer les coups qui filèrent à une vitesse folle. Noah reculait sous le poids des coups, les parant un à un, le fervent bushido ne cessant pas son offensive. D’un retrait calculé, Noah rétorqua frappant avec grande rapidité au niveau du flan de celui qui était son opposant. Il s'attendait déjà à parer ou à répliquer selon les réactions de son adversaire car il savait que le combat ne faisait que commencer et que son ennemi était loin d'avoir démontrer tout ce qu'il pouvait faire.

D’un mouvement vif et calculé sans même bouger de sa place, le samouraï attrapa au dernier moment la lame en venant empoigner fermement le côté extérieur non tranchant en s’aidant du grand espace creux dans le métal, bloquant ainsi radicalement l’attaque, mais aussi tout enchaînement qui aurait pu suivre. Il s’élança à son tour lame à la main.

Noah para la première attaque avec agilité et s'attendit aux autres attaques qui suivirent très vite. Rapidement, il redevint alors la proie acculée sous les attaques adverses. Mais il demeurait un révolutionnaire, il ne se laisserait pas faire. Il était tout de même Noah Gregorio, il n'était pas prêt à perdre la face au détriment d’un parfait inconnu mais bien à sortir victorieux de cet affrontement pour prouver qu'il pouvait survivre à ce monde infâme.

Et tandis que leurs lames aux éclats d’argent pourfendaient respectivement l’air, les deux combattants semblaient se toiser du regard. Ainsi quand la lame du samouraï teinté de cette même pellicule sombre fendit l'air, prête à teindre son acier d’une couleur nouvelle : celle du sang. Noah bloqua tout d'abord d'un sabre, mais réalisa très vite qu'il devait faire appui du second s'il ne voulait pas défaillir. Son adversaire entama alors une série de coup destinant à lui mettre la pression. Cette lame s'entrechoquant contre les siennes dans un fracas assourdissant. Pas assez pour l'impressionner. Mais il devait faire vite. Il était dans une position défensive ce qui laissait l'avantage à l'autre. De plus, son énergie n’était pas éternelle, il allait rapidement s'épuiser s'il restait ainsi. La force qui s'abattait sur lui n'était pas non plus négligeable.

Dans un excès de rage le révolutionnaire, empli sa jambe de fluide repoussant son adversaire au loin puis se rua sur son ennemi et l’attaquant brutalement de tous les côtés munis de ses deux sabres ; obligeant le samouraï à parer de chaque côté, profitant parfois de quelques millisecondes pour passer son arme d'une main à l'autre et ainsi mieux parer la vague suivante. Ce dernier reculait sans cesse sous la furie furieuse dont faisait preuve Noah jusqu'à sentir la surface rocailleuse d'une pierre dans son dos. Il était à présent dos au mur et Noah n’avait de cesse d'attaquer pour trouver une faille.

Sans attendre, Noah accéléra subitement profitant de la situation pour frapper en entaille avec force. La vitesse et la puissance du Révolutionnaire avaient augmenté de manière exponentielle et l’illustre samouraï tant habile il était, put esquiver de justesse, le pan de son long manteau blanc se faisant trancher quand même en même temps que le mur derrière se faisait souffler par la pression des échanges. La barre avait été bien élevée comme il fallait. Seulement là, l’opposant de Noah sentit quelque chose de chaud perler sur sa peau, plus exactement au niveau de son torse ainsi qu’une petite pointe de douleur. Passant alors sa main à l’endroit désigné, à savoir sur son pectoral gauche, il baissa ensuite brièvement ses yeux noisette pour apercevoir un peu de rouge sur ses doigts. Les dents du prédateur avaient quand même réussi à l’atteindre semble-t’il... Même si c'était qu'une éraflure.
ㅡ «Il me semble que tu sois sur le point de mordre la poussière. Il est encore temps pour toi de rebrousser chemin.» dit-il quelque peu hautain et moqueur
ㅡ «Kr Kr Kr... Je n'ai pas encore dit mon dernier mot, combattant » dit-il essoufflé.

Pourtant malgré sa tentative d’amitié, rien n’y fait… Ainsi lorsqu’un coup de katana fila droit dans sa direction, depuis son angle mort, la main de Noah se referma immédiatement comme téléguidant le katana de son adversaire le retournant contre son maître.

« Je t'aurais prévenu… » s’exclama Noah ㅡ la tête baissée ㅡ Lames surplombés d’une aura lumineuse et macabre. Si jusqu’à lors Noah s’était retenu, il n’y avait désormais plus rien qui aurait pu sauver ces jeunes gens : Ils s’apprêtaient à passer un sale quart d’heure. Un sentiment bizarre, des plus inexplicables. Une colère sans limite et une rage a coupé le souffle. A cet instant précis, c'était comme si l'air tout autour d'eux se mettait à vibrer, comme éprit d'une terreur incontrôlable. Accompagnant les frissons spinaux qui se répandaient le long des échines, vulgaire traduction de l'épouvante primale qui emplissait leurs poumons, c'était sans pareil. Il inspirait une terreur animale, un effroi sublimé ; une pression incommensurable, se dégageant de la simple présence de l'entité qu’était en réalité Noah Gregorio.

ㅡ «Mais comment ?! » dit-il essoufflé.

Il ne fallait pas oublier que Noah s'était saisi de l'arme de son adversaire. Enfin, si ces derniers avaient osé péter plus haut que leurs culs il y a de cela quelques secondes, toute cette once de frivolité s’était littéralement éclipsée par l'imminente menace naturelle qui alarmait les instincts de survie. Et pour cause, cette angoisse s'imprimant lentement dans la psyché des témoins. Oui, il allait les tuer. Tous les tuer. Au moindre faux pas, il les tuerait tous. Sans exception.

Ses veines s'embrasèrent. Son être tout entier s'ancra dans ses instincts primitifs. Sa prestance gonfla, lugubre augure de carnage. Son désir de destruction, son appétit pour la violence, ne fit que croître, lui nouant les entrailles. Sa rage viscérale paralysa sa langue, alors que son être tout entier semblait se rétracter. Ses muscles s'enchâssaient les uns dans les autres, formant une mécanique parfaite et absurde. Ses iris devinrent acérées. Sur son front jaillissaient les vaisseaux sanguins. L'apogée de sa colère. Noah était hors de lui. On le prenait trop pour un nul et ça le gonflait. Cette armée, il allait leur arracher la moindre once d'humanité. La déposséder de son existence morbide. La réduire à néant avec une telle ferveur qu'un orchestre ne suffirait jamais pour jouer la composition qu'il s'apprêtait à jouer. Nul ne pourrait jamais interpréter l'hymne au carnage dont la première note fut jouée sur l'instant. L'ode d'une hécatombe.

Battement de cœur.
Où en étais-je déjà ? « Crossed Line. » Murmura Noah.

D’une succession de bond et armé de deux sabres, ce dernier fendit alors l'air dans une course rapide comme l'éclair lacérant son adversaire à l’image d’une faucheuse sans foi ni loi.

Et pourtant, il les percevait encore. Les battements cessants de son cœur. Cette cacophonie insupportable qui le faisait sortir de ses gonds. Qui faisait ressurgir son nihilisme oblitérateur, source de son incroyable force qui défiait toute logique, un héraut du carnage qui, lorsqu'enfin on relâchait son emprise dessus, enrageait presque instantanément, se transformant en incendie affamé. Noah avait beau être plongé dans une spirale d’attitude cool et reposé la majeure partie du temps, en cet instant, il était pratiquement réveillé. Ses instincts meurtriers formaient comme un manteau d'ombre tout autour de lui, tant ses noires intentions devenaient perceptibles. L'hostilité qui l'habitait avait de quoi faire flancher tous ceux qui croisaient son regard fantôme, caché derrière l’éminente chevelure du jeune révolutionnaire.

Un amalgame de cruauté bestiale dont la présence se faisait pesante, suffocante. Noah était ainsi, exhalant de cette suprématie asphyxiante à laquelle nul ne semblait pouvoir se soustraire, formidable machine de destruction dont le noir désir d'annihilation n'avait pas de borne, comme une soif de meurtre qui ne cessait de croître à chaque instant, la funeste lueur régnant en maître dans son regard fielleux et glacial traduisant l'inaudible frayeur teintée de folie qui l'animait. Sans doute avait-il peur de briser ses jouets trop rapidement. De désarticuler ces pantins de chair en s'amusant de façon trop décadente et chaotique avec eux. Un fantastique et colérique bambin dont la réalité n'était qu'un dégradé de gris, et de noir. Un univers terne et vide, où seul le rouge du sang versé subsistait. Un dévorant besoin d'assouvir ses fantasmes guerriers, véritable virtuose dont le pinceau lui-même était la Mort, traçant des lignes brûlantes sur une toile qui frémissait de terreur à chaque instant. ㅡ Le sang jonchant encore son visage Le révolutionnaire s’exclama, transperçant le vide glacial du silence.

Ta voix brise le silence.
ㅡ «Ne te relève pas.. Si jamais tu te relèves, je devrais réellement prendre ta vie. » insista Noah avec la clair intention d'effrayer son adversaire


TECHNIQUES UTILISE:
  • PREMIERE UTILISATION SUR EPEISTE LORS DU COUP DE TETE
  • SECONDE UTILISATION SUR EPEISTE LORS DU COUP DE PIED
  • TROISIME UTILISATION SUR EPEISTE LORS DU COUP DE PIED + HAKI

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Maître de Jeu
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Maître de Jeu
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Mar 14 Fév - 16:12
La bataille faisait toujours rage, mais celle-ci avait mutée, elle ne ressemblait en effet aucunement à ce qu'elle pouvait afficher, désormais ce n'était plus un combat de grande échelle avec de grands mouvements de troupe pour atteindre un but précis, la Princesse, mais un conflit avec des combats localisés et le but n'était alors pas de s'emparer de la Princesse mais de détruire les individus bloquant l'avancée de la Croisade. Les légions de révolutionnaires se dispersaient peu à peu en fuyant, subissant l'effet de la déroute, seule une poignée de ceux-ci, une trentaine, servait encore avec fidélité leurs idéaux.


Le centre de ce qu'était anciennement le Grand Hall avait accueillit un combat acharné entre le Vice-Amiral de la Marine Rakuraï et un Artiste Martial au nom inconnu, les coups échangés furent violents, meurtrissant les chairs, faisant couler le sang mais une issue avait peu à peu commencé à apparaître au fil du temps et des coups échangés et reçus, en effet, le Marin avait prit l'avantage grâce à sa vitesse et, dans cette danse macabre, avait exploité chaque erreur du pur Révolutionnaire.
Finalement le Faucon Doré, d'un puissant coup de pied, fit prendre son envol à l'artiste martial, était-ce là pour lui la fin de son existence ? Au moins s'il mourrait, ce serait une digne fin en un sens, mais aujourd'hui il ne se battait pas pour lui, il ne se battait ni pour son plaisir personnel, ni pour aiguiser ses talents de guerrier, il ne se battait ni pour la gloire ni pour la richesse, il se battait aujourd'hui pour la vie d'un peuple, il se battait certainement aujourd'hui pour la joie et le bien-être de son peuple, et personne ne pourrait lui retirer cela, personne, il ne permettrait absolument à personne de lui barrer la route. Le blond au cheveux hérissés rouvrit les yeux, tout son corps se contracta alors qu'une lance, tel une étoile filante, fonçait en sa direction pour l'achever l'Homme, dans un grognement animal, effectua une pirouette en l'air pour prendre appuis sur le plafond du palais…


Trois… Il observait la lance foncer à toute vitesse vers lui, et, d'une impulsion décolla du plafond en direction du sol, le bras armé en arrière, se recouvrant du haki de l'armement.


...


Deux… Tout sembler se ralentir, l'avancée de la lance, l'avancée de son poing que rien n'avait pu arrêter jusqu'ici, le contact était proche et pourtant tout ce qu'il pu faire, tout ce qu'il pu dégager de sa gorge fut un rugissement, un hurlement de rage.


...


Un… Il envoyait son poing en avant, le contact était imminent, s'il devait abattre son adversaire ce serait d'un unique coup de poing, celui-ci heurta la pointe de la lance, plus rien n'était ralentis, tout s'était arrêté, est-ce à cela que ressemble la mort, le chemin final vers les contrées inconnues, au fond, il avait bien vécu, il avait vécu pour ses idéaux, la lance de lumière commençait à pénétrer son bras, il avait vécu comme il l'entendait, oui, d'abord l'avant bras puis le coup son bras s'illuminait de l'intérieur à la manière d'une Luciole alors que le Guerrier hurlait de douleur et de rage sans pour autant perdre sa pose, continuant à descendre au fil de la lance et en direction de son adversaire, s'il se battait aujourd'hui était-ce par ennui ou par réel envie d'aider, l'arme de lumière avait creusée tout le long du bras et avait percée jusqu'à l'épaule pour faire désormais face à la gorge du guerrier, c'était la fin quel que soit l'issu de son coup il perdrait, mais il avait perdu comme il le voulait, oui il avait choisi sa mort, et sa mort était convenable.


La lance perça à très grande vitesse la gorge du guerrier pour finir sa course dans le plafond, les dégâts sur sa nuque l'avaient tués sur le coup, son corps était simplement retombé lourdement à terre à quelque mètre de l'Officier supérieur de la Marine, inerte, le bras valide ironiquement tendu en direction de la princesse, et le sang du guerrier, pour compléter ce tableau, commençait à décrire un cercle rougeâtre et macabre autour de lui, signant la fin de sa vie, de son existence et de ses idéaux.


Plus loin dans le Hall se déroulait une tout autre scène, là-bas se déchaînaient flammes, épées et même des « fantômes », la contre charge des soldats accompagnés de la Femme-Poisson et de l'épéiste fut un fiasco, tout d'abord ils furent accueillis par un mur de flamme qui eut pour effet de couper leur retraite voir de ralentir leur charge, même si l'Épéiste aux cheveux long balaya les flammes d'un coup d'épée pour poursuivre sa course, qui fut de nouveau bloquée par une explosion, le forçant à reculer avant de se faire traverser par un fantôme aux formes féminines, ce même fantôme n'eut pas le temps de faire effet puisqu'il fut réceptionné dans le dos de l'épéiste  par un coup de poing, chargé de Haki de l'armement, violent, broyant simplement le fantôme d'un coup.
C'est là que les combattants se séparèrent, l'épéiste lui, sauta par dessus le reste des fantômes pour engager le combat, alors que la Femme-poisson refusait de laisser les soldats se débrouiller face à l'Homme-Torche, alors elle fit demi-tour pour foncer en sa direction.


D'un côté un combat d'épée s'engagea et à la grande surprise du Révolutionnaire aux cheveux longs et argentés, il avait face à lui un adversaire de taille, qui ne tarda pas à le déborder, en effet, notre Révolutionnaire qui avait tant confiance en lui se faisait absolument dominer, le rapport de force était inégal et le moment fatal arriva, une attaque à glacer le sang le toucha, de ses lames Noah avait traversé la chair de l'Épéiste, qui avait rejoint le sol, baignant dans son sang, gémissant faiblement de douleur, ce n'était pas prévu, loin de là, lui se battait pour la richesse, il ne devait pas mourir ici, surtout pas, une phrase de son adversaire déclencha même en lui des tremblements.


« Ne te relève pas.. Si jamais tu te relèves, je devrais réellement prendre ta vie. »


Alors l'épéiste restait à terre, tremblant et gisant dans son propre sang, il avait même lâché les armes pour libérer ses mains et les porter à ses plaies, il n'était pas prêt à mourir, la première leçon du guerrier ne devait pas s'appliquer à lui, non il n'était pas prêt à mourir quand il dégainait, lui ne s'attendait qu'à traverser les lignes adversaires, prendre la princesse et être payé, quelle cauchemars, rien ne s'était passé comme prévu, celle qui était censée le protéger n'avait pas couvert ses arrières, traîtrise, ces Hommes-poissons n'ont-ils aucun respect, en sont-ils digne d'aucune confiance ?


Pendant ce temps-ci, la Femme-Poisson, elle, avait décidée de prendre un peu d'initiative et de ne pas laisser les soldats seuls face au brasier. Elle avait décidée de se diriger droit vers l' « Enflammé », celui-ci venait tout juste de vider ses poumons en crachant un torrent infernal de flammes, pour se protéger et préparer son attaque ses multiples bras se couvrèrent du Haki de l'armement, elle les tendait en avant et chargeait toujours d'une course incroyablement rapide malgré sa carrure massive, finalement, quand le Brun eut finit de cracher ses flammes, il trouvait face à lui la Montagne féminine ET marine qui n'était autre que son adversaire de la bataille, deux de ses bras la protéger des flammes et les quatre autres étaient armés en arrière pour ce moment précis, ce moment où elle les envoyait tous en direction du corps de l'enflammé, toujours utilisant le Haki de l'Armement pour atteindre et surtout frapper sa cible en répétition, avec puissance, à la manière d'une mitraille, dans cette attaque la femme visait majoritairement les épaules, la tête et le vent pour lui couper le souffle, au cas ou l'envie de souffler des flammes lui reprenait.


« Si tu veux taper quelqu'un gamin, frappes quelqu'un d'ta taille voir même plus grand, -eh ! » hurla-t-elle d'un air à la fois amusé et déterminé.
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Ven 17 Fév - 7:25
Alors c'était de cette manière que les gens traitaient les hommes en feu totalement ivre ? Était-ce à cause de l'odeur nauséabonde qu'il dégageait qu'il s'était vu totalement ignoré de ce sabreur à qui il avait barré la route précédemment ? Ça alors, lui qui pensait que les sabreurs respectaient un genre de code d'honneur débile qui les poussait à ne pas tourner le dos à un adversaire... Tout l'inverse de Makoto d'ailleurs, lui, regardait du coin de l'oeil le sabreur qui se dirigeait vers Noah. Dans sa tête, il se disait que c'était le moment de l'attaquer, après tout, si lui tournait le dos Mako, lui n'allait pas se gener pour lui en faire voir de toutes les couleurs.

Cependant, tout ne se passa pas réellement comme prévu, en réalité, derrière le mur de flammes se trouvait le réel adversaire du brun. Une personne, si on peut dire ça, assez maline. Elle avait profité du fait que le mur de flammes qu'il avait créé l'avait vidé de son souffle pour l'attaquer avec toute sa hargne. Avant même qu'il n'ait pu reprendre sa respiration, une avalanche de coup vint s'abattre sur lui. Sa tête, son torse et surtout, le pire, le ventre. La meilleure façon de l'empêcher de répliquer !

S'il n'y avait pas l'alcool qui le maintenait debout on ne sait comment, il se serait sûrement couché comme la dernière des loques. Mais à la place, il n'avait fait que reculer, encaissant tant bien que mal le peu de coups qu'il pouvait contrer tout en reprenant son souffle. Mais, du souffle, la femme poisson semblait également arriver à ses limites. L'alcoolique enflammé sentait que la cadence des coups commençait à diminuer. Maintenir une constance de coup comme ça devait être couteux en énergie pour quelqu'un qui avait autant de bras qu'elle.

Au bout d'un certain temps, Makoto prit une garde haute, empêchant les coups d'atteindre son visage. Il avait déjà le cerveau en compote à ce stade là, alors imaginez vous quelques que quelques patates, chargées comme celles de cette femme-poisson, en plus de ce qu'il avait encaissé jusque là l'aurait envoyé directement six pieds sous terre. Mais il ne flechissait pas plus que ça, bien que cette demoiselle semblait s'acharner sur ce gus elle avait oublié un détail important.

Makoto était un grand amateur de boustifaille... et du poisson, il en mangeait tout les jours. — URRRRRREEEEEAAAAAH ! Tel était le rugissement animal qu'avait lâché la torche humaine avant de lui aussi, recouvrir ses bras de fluide corporel et d'enchaîner sur une rafale de coups de poings. Deux bras contre six, jusqu'ici l'avantage n'était pas en faveur de Mako, mais il ne fléchissait pas pour autant. Leurs poings se confrontaient, les coups perlaient sur le visage des deux combattants, l'oeil du brun commençait à gonfler mais il ne s'arrêtait pas pour autant... Va savoir, peut être que l'alcool lui donnait des supers pouvoirs. Du moins, c'était ce qu'il pensait jusqu'au moment ou le coup de poing le plus sec qu'il avait pris jusqu'à maintenant ne vienne s'abattre directement dans son plexus, lui coupant le souffle une nouvelle fois. Pas besoin de vous faire un dessin, ce qui avait suivi ce coup de poing fut une nouvelle avalanche de coup, cette fois bien plus assassins que les premiers, il semblerait que cette créature humanoïde appréciait le combat bien plus que nécessaire et cette fois, c'était un coup de pied sauvage qui avait conclu l'enchaînement, envoyant voler le brun au loin fauchant quelques soldats révolutionnaires par la même occasion avant de s'encastrer dans le mur.

N'était-ce pas là qu'une farce du destin ? Lui rendait-il les coups qu'il avait porté au simples sbires ? Non, c'était bien plus que ça. On dirait bien que le sort s'acharnait sur lui... Pourquoi ce sabreur l'avait ignoré ? Pourquoi le destin avait-il fait en sorte qu'il se retrouve contre cette créature... et pourquoi avait-il fallu que ce soit une femme qui plus est ? — Non, c'est pas possible, les femmes c'est censé être de jolies créatures raffinées, rien à voir avec ce gros tas de muscle à six bras. Qui suis-je pour perdre face à ce genre d'abominations ? Au fur et à mesure qu'il se posait des questions à lui même, ses flammes l'enveloppaient, comme si elles réagissaient d'elles mêmes au pulsions du jeune voyou. Non, c'était clair, pour lui il n'y avait pas d'autre solutions. Il devait gagner. — Grand Flame Command.  Suite à ces mots, les flammes qui enveloppaient le corps de l'alcoolique en herbe se mettaient à s'agiter soudainement, comme réagissant à l'appel de Makoto, même les flammes encore présentes sur le champ de bataille semblaient se diriger vers lui, comme attiré par sa présence. — PACT WITH THE DEVIL ! Et ainsi, une légère explosion d'aura enflammée vint repousser les débris présent autour de lui une aura écarlate était venu remplacer la nappe de flammes et désormais, l'air autour de lui semblait chaud, bien trop chaud au point ou même la respiration devenait difficile.

Il ne perdit pas plus de temps que ça, alors qu'il s'élançait vers celle qui l'avait poussé à rentrer dans cet état, tête en avant, fluidée comme jamais. L'impact de son crâne se fit entendre même au niveau des grandes portes défoncées tandis qu'il envoyait valser la femme poisson au niveau des alcools disposés là pour le buffet gratos de la cérémonie. Mais, il ne comptait pas s'arrêter là, non... il avait bien quelque chose en stock pour celle-ci. Mais avant même de faire quoi que ce soit, il lança un regard complice à son comparse, comme attendant une réaction a la suite de cette action. — NOAH ! Hurlait-il afin de se faire remarquer alors qu'il gonflait ses poumons avant de déclencher une nouvelle technique, en direction du général de l'armée révolutionnaire cette fois-ci. — Grand Flame Command... DAMNED SOULS ! Et lorsqu'il se mit à relâcher l'air contenu dans ses poumons, une dizaine de boules de feu en direction du type à la peau hâlée. Lui seul savait quoi faire dans ce genre de situation... et contrairement à ce que les gens pouvaient penser, non, il n'était pas en train de l'attaquer personnellement... bien que quelques fois l'envie de faire le démangeait.


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Pan D. Monium
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Pan D. Monium
Dit "Le Roi Déchu" | Colonel de la Marine
Sam 18 Fév - 8:43
Le Colonel Monium se trouvait actuellement dans une situation des plus frustrantes. Il se sentait complètement inutile. Et ce n’était pas faute d’avoir essayé. Le souci étant que tout le monde semblait prendre un malin plaisir à l’ignorer. Il n’y avait que l’épéiste l'ayant pris pour cible sans raisons qui lui avait donné ainsi un peu d’importance, mais le métis s’en était chargé. Il n’avait même pas daigné lui parler pour lui dire qu’il s’occupait de son ennemi, non, il l’avait mis sur la touche d’un geste de la main… Est-ce que c’était à ce point flagrant qu’il n’avait aucune expérience de combat réel ? Pourtant c’était là l’occasion de s’y mettre ! S’il avait réussi à toucher l’épéiste avec sa petite Perona, cela voulait dire qu’il aurait peut être pu le vaincre… Mais d’une certaine façon, il préférait fuir le combat s’il en avait la possibilité. Surtout face à quelqu’un qui manie un sabre. La pièce de théâtre n’allait pas se clore par une scène sanglante, tout ça à cause de quelques entailles sur son corps. Non, au final c’était très bien comme ça. Rakuraï s’était occupé de son boxeur énervé, le cascadeur foireux avait décidé de s’y mettre sérieusement et il était beaucoup plus doué qu’il voulait bien le montrer au début, retournement de situation A PEINE PREVISIBLE, et enfin l’enflammé, lui, préparait de bons takoyakis.

— Tch, Halloween c’est pas encore pour aujourd’hui… Faut croire que Noah a mal pris mon refus concernant ses avances osées...

Il ne lui restait qu’une petite trentaine de soldats à gérer. C’était déjà beaucoup pour un homme seul mais heureusement, il avait ses fantômes pour l'aider ! Et pour la peine, il allait en créer plein !! Des Trickies étaient toujours dans le grand hall en train de s’accrocher à tout ce qui bouge mais Pan décida d’en créer encore plus. Ainsi, il fit en sorte d’encercler les soldats restants avec tous ses petits enfants. Vu qu’il était impossible pour les rebelles de toucher ses créatures, et qu’ils connaissaient leur pouvoir explosif, ils se retrouvèrent facilement prisonnier. Invoquant alors Mushu, l’albinos faisait avancer ses pions jusqu’à mettre ses adversaires en position d’échec.

— Hey salut bogoss macabre, tu ne peux pas te passer de mes services hein avoue ! Qu’est-ce qu’un magnifique et puissant dragon comme moi peut faire pour tes beaux yeux démoniaques ? ~

— C’est simple, tu vas convertir tous ces larbins à ma cause et après…


La suite, personne ne pouvait l’entendre tellement il la murmurait doucement. Etant le plus rapide de tous ses fantômes, Mushu traversa plusieurs fois tous les soldats qui étaient encerclés, ceux qui tentaient de s’échapper, Pan les fit exploser avec ses Trickies. Il fallut attendre que l’enflammé défonce la poulpe humaine après s’être fait propulsé lui-même, pour que son cher dragon fantomatique ait fini de remplir sa tâche. Maintenant sous ses ordres, les soldats restants accomplissaient alors le moindre de ses désirs. Vu le temps qu’il avait passé à les traverser, Mushu pourrait les commander pour une bonne heure. D’ailleurs, ils se mettaient déjà au travail.

Les rebelles se séparèrent en plusieurs groupes. Un petit groupe se dirigèrent vers l’endroit où la princesse avait été vu pour la dernière fois, ils avaient pour mission de la retrouver, de la protéger et de leur indiquer sa position. Un autre entoura Pan. Ce dernier se rendit en simulant une certaine résistance, qui de loin paraissait tout à fait crédible. Puis les soldats qui l’entourèrent se séparèrent à nouveau en deux. Pendant que ceux qui étaient restés gardaient le Marine, l’autre groupe se dirigeait vers la femme poisson, seul leader encore à peu près debout.

Pendant qu’elle se relevait après sa bonne dérouillée, les rebelles l’informèrent de la capture d’une des fortes têtes qui s’opposaient à eux. Puis, alors qu’elle affichait un sourire satisfait malgré sa douleur, les deux informateurs qui l’encadraient dégainèrent leurs sabres et les plantèrent en direction de sa poitrine, trahissant sa confiance par surprise !! Le reste des soldats qui étaient venus jusqu'à la femme poisson possédaient des carabines. Ils procédèrent à son exécution en tirant au moment où leurs associés bretteurs attaquaient.

Entre temps, l’alcoolique avait lancé un énième assaut mais en direction du basané cette fois. Ne comprenant pas ce revirement de situation, Pan se disait qu’il était fou et qu’il fallait se méfier de lui. Un pyromane imprévisible, ce n’était jamais bon, même s’il semblait s’être débarrassé de tous les ennemis à l’horizon.

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Noah Gregorio
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Noah Gregorio
Dit "L'Alchimiste" | Général de l'armée du Nouvel Ordre | 102.000.000
Dim 19 Fév - 19:47

— Raku —
— Mako —
— Panda —
TURN IV

REVOLTE A ALABASTA
PARTIE PREMIERE.
Dégout

C’est le premier mot auquel Noah pense, depuis quelques minutes maintenant. Tous ces cadavres, calcinés ou non ; depuis peu tout ça lui prenait la tête, surtout depuis qu’il avait lui-même pris part à la bataille. Il avait pris soin de déconnecter son esprit et de resté allongé, au fin fond d’un des coins de son subconscient comme lui avait appris Makoto… Qui d’ailleurs avait pris malin plaisir à carboniser un bon nombre de soldats pour changer. Enfin, plus aucune pensée, plus aucun mot, plus aucun son. Juste sa respiration, lente et régulière, et les quelques bruissements de ses pas se baladant librement sur l’asphalte brulant. Ou du moins les premières minutes. Car eux aussi ont fini par disparaître. C’est l’un des points négatifs, lorsque les images n’ont rien de réelles.

Comme quoi même après des années, certaines de ses habitudes n’avaient nullement changées.

Un bruit.

Celui qui se faisait entendre, tandis que le jeune Noah, continuait son avancée progressive dans la salle où ne demeurait plus que les quatre jeunes protagonistes et quelques « pantins » si je puis dire. Rien n’aurait laissé penser que ses partenaires autres que Makoto seraient tant incommodant, enfin si peut-être le destin. Toutefois, l’heure n’était pas nullement à la plainte ; il n’y avait plus aucune minute à perdre, Lui et Makoto devait faire quelque chose et arriver rapidement sur les lieux où se trouvait la Reine Néfertari. Évidemment, les instigateurs du jeu ne voulaient pas qu'il aille effectuer cette mission, ayant surement des motivations bien plus obscures. Et puis c'est qu'elle était dangereuse cette expédition. C'est donc pour une raison de survie, qu’ils devaient se débarrasser des autres qui les accompagnait.

Dans son cerveau tout se remit soudainement à défiler à toute vitesse. Et c’est d’ailleurs ce qu’il l’effrayait, Noah était inquiet quant aux différentes tournures que pouvaient prendre les évènements, imaginant le meilleur comme le pire. Cette image, ce possible futur où lui et Makoto pourrait rencontrer la faucheuse en personne. Cela lui avait offert de sacrées frayeurs dont le tremblement incontrôlable de ses mains ne manquait pas de lui reprocher. Car, même s’il était un tant soi peu débile et râleur sans arrêt, Noah n’était pas insensible à la mort ni même au chagrin pour autant. Après tout, il le ressentait lui aussi, comme tout être humain.

Enfin, surement qu’il ne se posait pas vraiment la question et qu’il n’y pense pas. Ou plutôt, n’y ne pensait plus. Jusqu’à ce mot.

Dégout

Un tout petit mot, presque rien. Et pourtant, c’est celui qui venait de lui donner un motif de sortir de cette passivité habituelle. Il avait eu mal. Mais pourquoi ? Surement parce que depuis qu’il était couvert de ce nectar rubicond, depuis que ses joues, étaient maculés par le fluide, si chaud, si attrayant, tout son corps, tout son esprit, tout lui n’était plus que dégout. Alors, en quoi celui-ci est-il différent ? En quoi celui-ci change-t-il d’une intolérance, d’une allergie ou bien encore d’une divergence de gout ? En quoi il se diffère des blessures le long de son corps ou de cette douleur, dans sa poitrine

Cette fois-ci, le dégout était intérieur. C’était à cause de lui, plus exactement à cause de cette nature infâme qui planait autour de l’homme. Il se surprenait à apprécier les arts guerriers et ce sentiment de supériorité embrasant les vainqueurs. Troublant pour un homme désireux d’apporter la paix n’est-ce pas ?

▲▼▲


Soudain, il fut interrompu par Makoto qui l’interpelait par-delà la pièce ; se questionnant alors sur l’origine de ces bruits étranges surplombant l’atmosphère. Noah jeta alors un bref coup d’œil à ses nouveaux camarades qui semblaient aussi pressées que lui, bien décidé à mettre fin aux agissements de cet « guerilla ». Pourtant, je pense encore maintenant, que Noah aurait voulu que les choses se passent autrement avec « Pan », ce colonel marine qui l’accompagnait. Clairement à ce moment précis de l’histoire, n’importe qui lui aurait convenu. N’importe qui mais pas lui. Après tout, leurs deux camps étaient comme chien et chat, rectification comme ombre et lumière. De par leur attitude stricte et désinvolte, il est clair que la Marine agaçait notre jeune protagoniste au plus haut point en temps normal mais aujourd’hui les choses étaient différentes. Aujourd’hui, ils avaient été tous deux sélectionnés pour participer à un jeu, certes. Mais un jeu qui n’en nécessite pas moins de courage. Et cela surtout, si les ennemis s’avéraient très fort.

En définitive, notre jeune protagoniste savait pertinemment que leur opposition allait finir par le gêner mais les consignes, et bien c’étaient les consignes. Ce jeu était un jeu de groupe, de ce fait celle-ci devait être effectué en équipe. Et puis, il pourrait toujours l’utiliser. Très concentré sur le bon déroulement des évènements, il arrivait à cloisonner son esprit, pour ne pas perdre sa vigilance. Une faculté très importante qui pouvait donner un avantage certain.

Conscient qu'il n'avait au fond pas le droit à l'échec. Il prenait cette mission très au sérieux et ne souhaitait ternir le nom de la Revolution. Noah avait toujours été un garçon qui se donnait à fond, quoi qu'il se passe. Cela n'avait absolument pas changé à présent, bien au contraire. Le jeune général, se devait surtout de prouver au Nouvel Ordre, sa valeur. Quoi que pouvait bien faire le monde derrière lui. Faire équipe avec d’autres personnes dont il fallait se soucier, c'était la meilleure façon pour perdre la vie rapidement, ce que notre jeune protagoniste ne voulait pas. C’est d’ailleurs qui l’arrangeait dans le fait de faire équipe avec l’ennemi. Toutefois comme les boules de feu de Makoto lui rappelait : Les ordres c’étaient les ordres.

Ainsi, alors que les quatre compères auraient pu se diriger ensemble vers Vivi, un pressentiment étrange traversa l’esprit du Jeune représentant du Nouvel Ordre. Une chaude lumière se rapprochait vivement tandis que l’air ambiant semblait s'agiter. Tout de suite, Noah comprit que quelque chose clochait, et pour sûr. « Grand Flame Command... DAMNED SOULS » – Avec un tel nom, difficile de ne pas constater qu’on avait face à soi, un méchant malotru au comportement incongru. C’est pourquoi, notre protagoniste fit comme à l’entrainement, se décidant finalement de se plier aux ordres... Le regard du jeune Makoto avait surement dû faire effet et Noah l’eut compris, ils devaient agir rapidement. C’est pourquoi sans perdre de temps Noah se servit des âmes des différents défunts dans la pièce afin de prendre contrôle de la pluie de flamme qui devait s’abattre sur lui.

Noah resta impassible, se massant la nuque en arquant un sourcil. Attristé pensez-vous ? Surement, fallait dire la vérité, ce n'était pas qu’il voulait vraiment agir comme un traitre. Mais les ordres étaient les ordres !

ㅡ «En tant que Général des Forces Armées Révolutionnaires, il est de mon devoir que de t’arrêter ici. Marine ton chemin s’arrête ici ! Rends-toi ou péris sous le gourou de la véritable justice... Blablabla et blablabla tu m'as compris. »
D’une gestuelle de la main, Noah envoya 8 des boules de flammes de Makoto sur le Marine tandis qu’il en garda deux tournoyant autour de lui.


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