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Noah Gregorio
Dit "L'Alchimiste" | Général de l'armée du Nouvel Ordre | 102.000.000
Jeu 6 Avr - 5:29
— Mello — — Shinzo —
TURN I
Meeting de Cons
PARTIE PREMIERE.
Un tour de cadrant venait de se terminer, affichant midi sur sa montre ainsi que sur sa mine déconfite. Ne se souvenant pas même de la nuit dernière passé au creux des bras de Morphée, Noah ne se rappelait même plus de la chaleur de sa couette et de son enthousiasme au réveil ; lui ne se rappelle plus que la noirceur d'une boucle sans fin qu'est l'enfer de son quotidien. Les gens passaient et repartaient après quelques consommations bien glissées dans le gosier ; seul les habitués demeuraient, condamnés à errer dans cet endroit qu'il a lui-même choisit. Cela faisait quelques jours, à peine et seulement quelques jours que Noah et Shinzo avait foulé cette dite-terre, l’archipel de Sabaody, mais cette éternité si lointaine semblait plutôt être sa réalité. Le jeune partisan de la Révolution ne se rendait certainement pas compte de sa situation, il ne se rendait plus compte de rien ; car la saveur et la senteur de cet endroit éveillaient en lui désormais tant de tendres souvenirs de sa vie antérieure. Étant désormais en voyage, sa vie actuelle n'était plus la même. Il se devait à présent d'accepter sa condition d’homme. En effet, la bière ne semblait pas du tout avoir le même goût que d'habitude, les conversations qu'il engageait avec autrui ne lui donnait pratiquement plus le sourire... Le quotidien monotone, ce qu'il avait toujours redouté et qui était malheureusement en train de lui arriver.
Après tout, la rencontre avec le vieux Shinzo avait été un événement plutôt majeur pour notre jeune homme et cela sans compter sur la bataille de Thriller Bar. Quand bien même cela avait pu s’avérer dangereux à première vue, tous étaient parvenu à en ressortir vivant sans la moindre séquelle. Ce passage fut considéré comme l'élément déclencheur de l'ascension de nos protagonistes. Car si jusqu'à lors personne n'avait eu vent de l'existence même de nos personnages, semblerait-il que la donne avait quelque peu changé avec l'attaque du château. Souriant faiblement, Noah s'interrogea tout de même quant à la réaction de ses aïeux. Auraient-ils été surpris de voir que leur enfant était devenu ce "pseudo-criminel" ? « Sans doute que Papa serait déçu. » pensa Noah quelque peu enjoué. Il fallait dire que cette situation avait pour effet de le faire rire à l'inverse de ce calvaire qu'il vivait en ce moment-même.
▲▼▲
Un léger soupire vint alors animer le visage du jeune aristocrate, alors qu'il s’allumait une clope.
ㅡ « Pfiouu [...] » dit-il en liquidant son verre.
Comment était-il possible d'échapper à l'enfer qu'était la monotonie ? Depuis leur rencontre à Goa, leur aventure ne semblait n'être qu'un paysage d'ennui teinté de grisaille, euphémisme très ironique pour lui quand on savait de quelles capacités tous deux étaient dotés. Désormais condamné à errer comme un prisonnier attendant la peine de mort, plus rien ne semblait réellement important si ce n'était la survie dans ce bas monde. Ah si... J'oubliais cette dernière. La fumée de sa cigarette qui se colle à ses narines est indubitable ; la seule chose qui le rappelait à l'ordre, qui le maintenait éveillé. C'est donc après s'être enfilé son petit paquet de clope que notre jeune révolutionnaire glissa quelques piécettes le long du comptoir. Ayant fini son verre d’absinthe, séduit quelques employées au passage, c'est maintenant l'heure pour les deux compères de reprendre la route ; Noah ne souhaitait pas faire ce genre de mauvaises rencontres vous savez (entre la Marine ou encore des pirates de mauvaises augures) ou même se faire emmerder sur la route...
Et ouais c'est qu'il y avait toujours du monde, des habitués, des gens qu'il n'a jamais croisés, des idiots, des gens un peu trop bourrés et eux. Pourquoi eux ? Et bien sans doute parce que Noah se complaisait à se prélasser, contemplant la scène, le vécu de chacun. Un bar n'était pour Noah rien de plus qu'un antre de dépravation, un lieu de débauche pour ceux qui ne savaient plus trop quoi faire, ni où aller ; comme lui-même, totalement barré ou agacé. Ainsi dans un mouvement nonchalant le jeune homme se servi un dernier verre, se saisissant d’un Shinzo encore plongé dans une bagarre avant de sortir de la taverne ; priant que quelqu'un vienne le sortir de sa torpeur ; de ce moment d'existence lent, morne et chiant.
Et décidément Dieu prit en compte l'appel de son fidèle. C'est à ce moment précis que fit son entrée, cette espèce de pute, ce vieux con au regard un peu perdu. Bien entendu cela allait sans dire… Oui, Shinzo s’était encore attiré des problèmes ; et à la tête que ledit gaillard tirait cela ne présageait rien de bon.
Ta voix brise le silence.
ㅡ « qu'est-ce que t'as encore foutu Shinzo ? [...] » dit-il en souriant faiblement.
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Shinzo
Dit "le borgne enflammé" | 180,000,000 Berrys | Membre du Nouvel Ordre
Mar 11 Avr - 21:22
Meeting de cons
Noah, Mello & Shinzo
Enfin. ENFIN. On allait sortir et boire. Depuis deux jours, deux putains de jours que j’ai pas bu une goûte. Et là, Noah me propose d’aller se poser pour boire un coup. Le rêve. Surtout si c’est lui qui paye.
J’vais pas le cacher, cette île, c’est chiant. Y’a rien à faire, faut faire attention à ne pas faire de conneries, le bruit des bulles, c’est chiant. Ouais, je commençais à devenir fou. Mais bon, je n’allais pas tarder à me changer les idées.
On est arrivé devant une taverne, ça n’avait pas l’air d’être le luxe, mais bon, au moins, j’espère qu’il auront quelque chose à boire de décent. Déjà, à l’entrée, y’a des mecs qui nous regardaient mal à Noah et moi. J’sais que je dois faire profil bas du coup, j’ai juste fermé ma gueule.
On s’est posé avec le pote et enfin, oh oui enfin, j’allais pouvoir boire quelque chose d’alcooliser. J’étais tellement impatient que je sautillé presque sur ma chaise comme un enfant. La serveuse arriva pour prendre notre commande. Noah utilisa son charme et son côté ténébreux pour l’appâter. Pas mal comme technique, j’vais garder ça de côté. Elle est partie pour prendre nos boissons et moi, sans me cacher, j’ai tranquillement regardé ses fesses. Ça ne plaisait pas trop à ce groupe de mec au bar apparemment.
Un petit moment après, elle est revenu avec nos deux pintes. J’étais tellement pressé qu’à peine, elle l’avait posé sur la table que je l’avais attrapé pour en boire direct une bonne grosse gorgée. Par contre, je l’ai tout de suite recraché. Ce truc là , c’était aussi bon à boire que de la pisse. Non pas que je connaisse son goût, mais bon, vous avez compris.
« Vous appelez ça de l’alcool, c’est une blague ? J’ai jamais rien bu d’aussi dégueulasse ! » Suite à mes paroles, les types au niveau du comptoir se sont levé pour venir en ma direction. « C’est quoi votre problème à vous ? Vous voyez pas que j’suis pas d’humeur ! »
J’pensais vraiment que ça allait partir en baston général, j’étais même plutôt chaud. Mais Noah m’a attrapé pour nous faire sortir d’ici. Super. Déjà que j’ai même pas eu à boire, voilà qu’en plus, j’peux même pas me battre !
Quand on est arrivé devant la porte, il m’a lâché, comme si j’étais un enfant. J’ai passé mes mains sur ma veste toute froissée à cause de sa poigne, puis j’étais plus ou moins prêt à partir du coup. Jusqu’à ce qu’un connard me rentre dedans.
Là, j’peux vous dire qu’il a mal choisi son moment celui-ci. Il a commencé à gueuler, je ne sais quelles conneries en me regardant, mais moi, perso, j’ai pas cherché à comprendre. Mon poing, du haki. L’échéance de tout ça ? Son crâne enfoncé dans le sol. Au passage, la petite onde de choc généré venait de casser un peu le sol, laissant valdinguer ses compères. Je venais tout juste de remarquer que le type que je venais de fracasser portait un sac dans son dos. Un sac qui bouge. C’est quoi ce bordel ?
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Noah Gregorio
Dit "L'Alchimiste" | Général de l'armée du Nouvel Ordre | 102.000.000
Mar 18 Avr - 4:54
Meetings de Cons
Un sourire se profilait sur le visage général de la révolution. Allant même jusqu’à dire que celui-ci s’élargissait progressivement, alors que la folie de ses compañeros s'exprimait enfin, avec la décadence et l'indolence qui les caractérisait. " Enfin un peu d’action ! " était sans le moindre doute ce que son visage aux traits amusés transmettait, propageant le fond de sa pensée comme une onde sonore tout autour de lui. Ses iris fauves et furibond s'écarquillaient progressivement, avec le sadisme sans borne dans laquelle puisait et s'abreuvait son âme souillée par la malveillance humaine. Déjà, son poing se contractait, contenant ce dernier, dans ce qui lui servait de poche.
Mais tout de même. Putain pourquoi fallait-il toujours s’attirer des ennuis quand on avait besoin de s’éclipser sans faire de zèle ? Dieu seul le savait. Pourtant à ce moment précis de l’histoire Noah aussi aurait aimé posséder la science infuse. Ou peut-être même une bière… Car si vous autres lecteurs n’étiez pas au courant, cet abruti de géant, bien qu’un peu éméché venait vraisemblablement de que cabosser une groupuscule de branleurs un peu collant. Bon certes, pour nos amis révolutionnaires ceux-ci n’avaient rien de bien inquiétant toutefois...
Enfin, pour toute réponse, Shinzo d’un poing fulgurant enfonça son opposant à même le sol. Et fallait le dire ca aussi, il s'y était attendu, à vrai dire. Il était plus que prévisible voire certain que Shinzo finirait par se battre et ce depuis le petit accrochage un peu plus tôt au bar. Et puis Noah ne se berçait pas d'illusion : il savait pertinemment qu'il était difficilement supportable lorsqu'il s'autorisait lui-même ainsi à empiéter sur la vie de ces compagnons d’armes, alors que lui-même n'appréciait pas particulièrement que l'on en fasse de même avec sa personne ; alors qu’un incongru tente de s’opposer à un Géant tel que Shinzo ? Stupide personnage. Ce besoin de liberté, toujours... Et cette maturité acquise trop vite et surtout, trop jeune ; et qui n'avait pas prit le temps de mûrir. Maturité ? Non. Une vieil enfant, plutôt. Toujours était-il qu'à force d'avoir du s'occuper de tout tout seul, il avait finit par se sentir obligé de s'occuper des autres aussi. Parce que si il ne faisait pas, qui le ferait ? Certainement pas les intéressés ; s'il en jugeait par Shinzo qui se tenait devant lui, et qui lui adressait ce sourire carnassier... D'ailleurs, pour quelqu'un qui avait passé sa journée à boire il avait étonnement bon réflexes contrairement à toi Makoto..
▲▼▲
Au final, Noah soupira, déjà agacé par le caractère moralisateur de cette situation, glissa son regard vers les individus mordant la poussière, plantant ses iris dans leurs yeux. D’ailleurs bien que apeurés Noah y décelait un courage que beaucoup de personnes n'auraient pas face à un étranger de mauvais poil. Mais c'est un courage mécanique ; si seulement ils savaient qui ils avaient en face d’eux, et ce dont ils étaient capable en réalité... Sans doute leur parcelle de courage volerait en éclats.
« Ah… Je m’attendais à mieux surtout quand on sait que vous êtes ceux qui nous avait manqués de respect »
Ainsi d’une traite, la cigarette bordant le creux de ses lèvres termine lentement sa vie avant de finir au sol, écrasée par sa chaussure. Glissant une main dans sa poche, l'autre lui grattant allègrement l’arrière de la tête, Noah s’avança vers le chemin de la ville ; enjambant le trou dans le sol causé par Shinzo et par la même occasion et ce sans le moindre de souci, les dépouilles devant lui. Regardant alors par dessus son épaule, trouvant le regard du géant sans trop de difficulté.
« Mêle-vous de vos affaires à l'avenir, ça pourrait vous éviter de tremper dans des histoires dangereuses. » Reportant son attention vers Shinzo « Et si on y allait ? On a perdu assez de temps ici. »
Les choses semblaient s’être arrangés mais sans jamais trop comprendre pourquoi, Noah sentit une présence se rapprocher très rapidement. Tant véloce qu’en moins qu’il n’en fallu pour le dire, une arme pointait contre l’arrière de son crâne. D’ailleurs c’est la raison pour laquelle celui-ci reporte son attention sur la bande d'éméchés, comme décrite par le géant près de lui. Trop fier pour se laisser marcher sur les pieds par un étranger, visiblement. Noah hésites encore entre se laisser faire, et lutter. Peut-être que c'est une partie de sa punition pour s'être laissé distraire par cette tavernière un peu plutôt. De toute façon, ta condition d’humain appaiserait bien vite ses souffrances. Le jeune général de la révolution sorti la main de sa poche, écartant les bras au dessus de sa tête comme pour inviter ses ravisseurs à venir faire ce pour quoi ils sont venus.
Dans le fond, c'est peut-être mieux comme ça...
— REVOLUTION —
— TURN 2 —
Invité
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Mar 18 Avr - 5:34
Shinzo,Noah&Mello
"What the fuck is going on here ?"
« Quoi ? Mais vous êtes cons ou quoi ? J'veux pas rentrer dans votre équipe, je cherche DEUX TYPE. »
Comme à chaque fois qu'il s'aventurait dans un endroit inconnu, le blond tombait sur ce genre d'énergumène, à croire qu'il agissait comme un aimant à trou du cul. Dix sept milliards de grove et pas une seule personne pour lui indiquer la route, d'ailleurs, hormis les étranges personnages locaux, personne ne semblait vouloir lui adresser la parole ; était-ce son style qui repoussait les gens de cette manière ? De toute manière, il n'avait pas de temps à accorder à tout ces rageux, Mello était là car on l'avait envoyé comme un bon toutou bien éduqué.
Son objectif ? Il n'en avait aucune idée, du moins, il ne s'en souvenait plus vraiment. Tout ce qu'il sait c'est qu'il devait retrouver quelques camarades quelque part sur Sabaody. Et comme à son habitude, il n'avait même pas pris la peine d'entamer les recherches... Et à vrai dire, il n'avais pas encore eu l'occasion d'utiliser pleinement ses capacités de maudit, chaque fois qu'il s'élevait pour observer les alentours, un parasite venait le déranger.
Vous n'imaginez pas à quel point la gâchette le démangeai à ce moment là. Vous n'imaginez pas toutes les scènes qui se produisaient en même temps dans sa tête, tout les scénarios possibles et imaginables pour réduire au silence cette bande de fouteurs de merdes. Non, décidément, aujourd'hui n'était pas un grand jour pour le jeune Milo. “Un géant de deux mètres et un basané, rien de plus compliqué à retrouver.“ Celui qui avait prononcé ces paroles venait officiellement de se faire un ennemi mortel et dieu savait qu'il ne valait mieux pas avoir quelqu'un comme Mello sur le dos.
Il dut traverser de nombreux groves pour enfin avoir un peu de paix. Ironiquement, c'est dans un coin contrôlé par les ennemis jurés de sa faction qu'il trouva enfin un peu de calme, les soldats de la marine étaient de biens meilleurs guides que la plupart des mecs qu'il avait rencontré jusque là. L'un deux lui avait même indiqué la direction à prendre pour rejoindre les groves les plus peuplés, afin de lui faciliter ses recherches. L'un des soldats l'a même fait participé à une séance de portrait robot afin de pouvoir l'aider à localiser ses « camarades. »
« Il y a un grand mec, plutôt con.. avec un œil en moins et son compagnon est un basané débile d'un tout autre niveau encore... ça vous dit quelque chose ? » Expliquait Mello au soldat qui resta bouche bée pendant plusieurs minutes.
Si bien qu'il dut finalement tourner les talons et se rendre dans la direction que l'humble soldat lui avait gentiment indiqué. Et cette fois, le pouvoir du Giro Giro put lui être utile sans qu'il ne se fasse interrompre par un quelconque imbécile... Il les voyait très clairement, les deux gus étaient postichés dans une taverne nauséabonde à boire des coups... en pleine mission ? Il y en a qui ne se gênent pas il semblerait.
En tout cas, le blond savait désormais où chercher ces deux cons et sans perdre une seconde, il se rendit sur les lieux. Il n'avait pas idée de la merde qu'il venait juste de créer, en donnant la description physique de ces deux là, qui je vous le rappelle, étaient activement recherché par ces mêmes soldats. Mais, tout ça servira au scénario pour plus tard je vous le promet. Pour le moment, le pseudo cow-boy se rendait sur les lieux du crime.
Et premièrement, il fut surpris de voir une dizaine de mecs étalés par terre une fois arrivé sur place... Et deuxièmement, il aperçut les deux personnes qu'il recherchait jusque maintenant. Finalement, demander de l'aide pouvait être utile ! Malgré les signes lointain, les deux semblaient l'ignorer... quoi ? Il n'était pas assez bien pour eux c'est ça ?
Revolver en main, il s'approcha du basané rapidement, mais discrètement et lui colla le bout de son canon directement sur l'arrière du crâne. Oh, sérieusement ? Ce type là s'était fait avoir par une farce d'un enfant de six ans sur un champ de bataille ? Mello n'en croyait pas ses yeux et quitte à braquer son « ami » il se disait que jouer la comédie ne ferait pas de mal.
« Vide tes poches avant que je te vide. » Disait-il en empruntant une voix sombre, bien loin de celle qu'il dégageait d'habitude. « J'veux ton fric, tes sapes, tes chaussures... et.. tes..tes... »
Bon, garder son sérieux dans cette situation était quelque chose de bien trop dur pour notre Mello et à la fin de sa phrase il éclata de rire ruinant ainsi toute sa crédibiilité.
« T'aurais du voir ta tête ! On dirais que tu te chiais dessus ! » Lâcha le blond tout en s’esclaffant, chaque mot interrompu par une bribes de rires avant de tourner son regard vers le plus grand des deux.
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Shinzo
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Mar 18 Avr - 17:39
Meeting de cons
Noah, Mello & Shinzo
Après cette petite patate de l’espace dans la tronche de cette sombre merde, puis en regardant la tête de Noah, légèrement exaspéré de mon comportement, il était grand temps de partir d’ici avant de s’attirer encore plus de problèmes. En plus de ça, on devait retrouver l’autre con avec son sourire qui brille et qu’on pourrait voir de l’autre côté de l’île. C’est d’ailleurs plus qu’étrange qu’ils ne soit pas déjà avec nous. M’enfin... Il lui arrive toujours de la merde à celui-ci, c’est pire que moi.
J’ai rigolé un coup, un peu comme un spasme voulant sortir de mon corps puis on a décidé de prendre la route avec le ténébreux. Mais au moment où on voulait partir, y’a un con qui commença à s’en prendre à lui. Quand justement, j’parlais des emmerdes... Nous voilà maintenant dans la situation où Noah se retrouve avec un flingue posé sur le derrière de son crane. J’devais faire quelque chose, histoire de calmer ce con qui voulait s’en prendre à mon pote. J’ai levé mon bras pour mettre la paume de ma main en direction de Noah.
« Quand j’te le dis, tu baisses vite la tête. » lui ai-je dit en chuchotant histoire que l’autre derrière ne comprenne pas. « Prêt ? »
J’ai commencé à charger ma technique et le feu se canalisait au niveau de la paume de ma main. J’étais prêt à balancer un souffle enflammé qui allait cramer ce débile pour s’en être prit à nous. J’allais balancer ma technique, quand finalement, c’est la tête de Mello que j’ai vu apparaitre au-dessus de l’épaule du général. Franchement, cette blague était vraiment douteuse...
Le vrai problème ? L’énorme quantité de feu que j’avais déjà préparé pour ma technique... Étant donné que je ne contrôle pas encore mon pouvoir comme un dieu, bah, pour dire vrai, je savais pas quoi faire de ces flammes là. Donc bon, histoire de lui faire peur, puis pour lui rendre la monnaie de sa pièce pour m’avoir insulté de grand con, j’ai balancé cet énorme souffle de flamme, passant juste à côté de la tronche du cow-boy ! Le torrent de flammes se déchaînait et moi, j’avais un grand sourire qui remontait jusqu’en haut de mes joues.
« T’as pris un peu de bronzage sur le côté droit du visage, Bouche d’acier. » j’ai balancé tout en rigolant.
Le truc, c’est qu’en regardant derrière le cow-boy, je venais de me rendre compte de ma connerie. Je venais de balancer une quantité folle de feu et, la rue ainsi que la façade de presque toutes les maisons et commerces sur une bonne distance étaient cramés. Mais si ce n’était que ça...
Comment est-ce que j’aurais pu remarquer les soldats de la marine qui était en train de suivre notre ami au chapeau ? Faut dire que j’avais pas non plus fait attention à eux et pour le coup, il avait aussi l’air d’être un peu cramé de la tête aux pieds. Pourquoi est-ce que la marine le suit d’ailleurs ? Qu’est-ce qu’il a pu faire encore comme connerie. Parce que bon, j’peux vous dire qu’avec le bataillon qui est en train d’arriver à toute vitesse au bout de la rue en question, on risque de vite avoir des problèmes.
« Bon, les gars, on commence à courir ou quoi ? »
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Noah Gregorio
Dit "L'Alchimiste" | Général de l'armée du Nouvel Ordre | 102.000.000
Mar 18 Avr - 23:03
Meetings de Cons
« La bataille n’étant pas toujours la meilleure des solutions, nous préférons la fuite. » - Noah de St Exupèry.
ㅡ Mello « T'aurais du voir ta tête ! On dirais que tu te chiais dessus ! » S’écria le sniper.
Une courte pause vint se saisir de Noah qui attendant son heure, observait les nuages berçant de plus en plus avidement le ciel, au-dessus de lui. Comme ils lui ressemblaient, au fond. Affamées de liberté, quitte à ronger la terre qui les repoussaient non sans s'affaiblir, s'éroder. Chaque jour, leur progression inexorable mêlée à leur volonté de fer inflexible se traduisait par un échec absolu et déprimant, puisqu'ils se retiraient sans demander leurs restes pour recommencer le même effort le lendemain.
La blaguounette enfin terminé, presque mécaniquement, comme soulagé d’un poids très importeant, ses genoux se fléchissaient là où il se trouvait, s'accroupissant, se reposant uniquement sur la pointe de ses pieds, fessier appuyé sur les talons, allongeant ses coudes contre ses genoux, scrutant l'horizon ou plutôt cette rencontre fortuite avec la même curiosité enfantine qu'un enfant déficient mentalement, si ce n'était ce regard à la fois vide et inquiétant qui démentait l'hypothèse d'une hostilité prononcé, invisible, fantôme, derrière la situation bien que trop calme.
Quand bien même, il se savait fissuré. De l'intérieur. Noah prendrait soin de ses nouveaux camarades. A cet instant même, Noah prit conscience de leur situation. Il ne savait comment l’expliquer mais les moqueries énoncés par ses compagnons de route le troublait. Ce dernier n'arrivait même plus à éprouver cette colère viscérale à l'égard de cette blague qui manquait surement de goût. Peut-être était-ce dû à la similitude avec Makoto et ses conneries… Pourtant, Dieu seul savait à point sa rage avait la faculté de torturer son esprit ; comment elle seule pouvait déchiqueter son corps pendant des jours et des jours durant, afin de le libérer de cet enfer que lui était la vie. Sous le regard de ces deux abrutis finis, le jeune général de la révolution se retrouvait — Suspendu à ce plafond, disséqué, étripé, balafré. Évoquer ces souvenirs n'eut pour effet que d'attiser le sourire amer, acide, du futur souverain, toujours muet, le regard voilé par la fainéantise.
On y peut rien, de toute façon. On n'a aucun pouvoir sur eux. On n'est jamais que les victimes, dans ces histoires.
ㅡ Shinzo : « T’as pris un peu de bronzage sur le côté droit du visage, Bouche d’acier. »
Ils avaient encore deux compagnons et c’était déjà ça de gagner pensa Noah. Ils partageaient la caractéristique d'être acerbe, à ceci près que Noah conservait ce genre de remarque pour lui, préférant de loin intérioriser, puisqu'exprimer ses ressentis, ce qui reviendraient à ouvrir grande ouverte la porte de l’amitié et autre relation du type. Mais bon après tout quand bien même il désirait se voiler la face, il n’était rien d’autre qu’un rigolo lui aussi, comme ses pairs. Irradiant de mépris, de condescendance, il ne parvenait malgré tout pas à exploiter la rage sanguinaire qui l'animait usuellement. Était-ce là aussi un sentiment préfabriqué, résultat de son enfance malheureuse ? Une émotion factice pour justifier ses élans nihilistes et annihilateur ? Possible.
Il ne savait même pas qui il était, au final. Il ne savait même pas ce qu'il était supposé ressentir. A si. Sourire.
Les répliques venimeuses et cinglantes de ses interlocuteurs auraient dû le pousser à sourire, du moins le forcer à réagir. Mais n'était-il pas trop distant pour ça ? Habitué à se laisser porter par le destin, agissant en spectateur complet de sa propre existence ? Une faiblesse interne qu'il ne parvenait pas à faire se résorber, se contentant de coexister avec. Le parasite, c'était bien lui, au final, dans cette histoire. Quoique cette fois, un léger rictus se dessina subtilement sur son visage d’habitude si morose.
▲▼▲
Ricanement forcé ? Peut-etre que oui, peut-etre que non. Il n'avait pas la force de jouer un rôle avec la même ferveur qu’il le faisait avec Makoto, malgré son manque de profondeur. Ses iris s'entrechoquaient face à l’horizon à l’image de deux lames souillées par du sang séché, par les larmes durcies par nécessité, par la rancœur solidifiée, par le constat de leur insignifiance. Pendant ce temps, Shinzo et Mello poursuivirent leur chamailleries quand enfin le géant se rendit compte de sa bavure : Il venait de mettre à feu et à sang une partie de la ville.
Progressivement alors, l'adrénaline quitta ses veines. Évacuée. Et avec elle s'estompait son sentiment d'existence, son visage s'éteignant avec une lenteur mortuaire, cérémonielle, semblable aux braises mourantes au milieu des cendres. Le carnage était terminé, et cela trop de trop de zèle pour une fois. Avec son retour à la réalité disparaissait son excitation, ses remarques, ses pensées, ses envies. Toute chose s'évaporait pour reprendre un air morose. Morne. Vide. Un univers gris. Un néant croissant qui remplaçait la fureur vindicative animant le général comme un pantin de viande qu'un maestro manipulait dissimuler dans l'ombre. "Noah" n'était déjà plus, malgré sa stature puissante, impressionnante. Il n'était plus rien que ce joyeux luron devant vous. D'une bête féroce indomptable capable d'anéantir ses opposants en rugissant, le poil brillant, le torse gonflé, la crinière épaisse, brave, vaillante, ne restait qu'un grand gaillard plutôt cool quand il voulait. La tristesse dans ses immenses iris ambrées. La solitude. L'exil. Le souvenir des immenses étendues sauvages sur lesquelles il régnait agissant comme un écho voilé, au fond de ses yeux luisants.
On refermait la porte de sa geôle, une fois le spectacle terminé. On le plongeait dans la monotonie, sans même lui adresser la moindre attention. Le son de la clameur, les hurlements de frayeur mêlés d'admiration, s'éloignaient. Quoique… Il se rapprochait ?
A ce moment précis, qu'il entendit des bruits de pas les approcher. Très rapidement, il remarqua ces Chevaliers de l’ordre, Ces marines qui semblaient aussi pressé que lui…
Ils se regroupèrent tous de part et d’autre de notre groupe, formant un périmètre au loin, empêchant toute tentative de fuites. Pourtant, au jour d’aujourd’hui vous comme moi ne comprenons, la raison de cet acte désespéré. Et oui des problèmes… Toujours des problèmes. Tel était la vie d’un pirate... Non d’un révolutionnaire armé de deux guignols. Cela ne faisait à peine que quelques minutes qu’ils avaient rejoints les rues, que déjà les ennuis commençaient. « Hmm... » soupira fortement Noah. Pourtant a peine se calmait-il que les ennuis recommencèrent... Des gardes, si je puis dire une armée de garde là tout juste derrière lui. Il fallait dire qu'il n'en croyait pas ses mirettes, jamais il n'avait vu autant de gars. Bah quoi ? C'est vrai quoi, c'était pas un patrouille de marine auquel ils devaient faire face là mais plus une légion. Et puis il n’avait pas vraiment envie de s'attirer les foudres du gouvernement pour le moment mais comble il en avait déjà trop fait. « J'en ai vraiment marre putain » pensa t-il.
ㅡ Marine n°1 « Les voilà ! Vous deux halte-là, Noah Gregorio, Shinzo vous êtes en état d'arrestation ! Voici les chefs d'accusation : dégradation publique, possession d'armes et passage à tabac. » Les pointant de leurs bariillets
Ta voix brise le silence. ㅡ En état d'arrestation pour dégradation publique, possession d'arme et passage à tabac vous avez dit ? Hein ?! Attendez déjà je n’ai participé… Quoi vous connaissez mon nom ? ! dit-il, agressant ce marine
« Et merde » Connerie numéro une. Jamais rester au même endroit plus d'une heure quand on est fugitif. Ni une ni deux Noah se mit à courir esquivant les balles rattrapant les deux escrocs qui s’étaient déjà mis à courir depuis bel lurette. Bah ouais quitte à être accusés de ces délits, autant les avoir commis non ?
Une situations des plus enviables quoi... Attendez-moi, bandes de putes !
— REVOLUTION —
— TURN 3 —
Invité
Invité
Mer 19 Avr - 16:19
Shinzo,Noah&Mello
"What the fuck is going on ?"
« Mais t'es un putain de malade ! »
Tout le monde est d'accord sur le fait que la plaisanterie du cow-boy était plutôt douteuse... mais ça ? C'était dépasser les bornes ! Carboniser tout les alentours dans le simple but de sauver son ami ; qui serait sûrement mort à la seconde ou il aurait fait un geste si j'étais réellement venu pour l'abattre n'était définitivement pas l'action de l'année ! Il n'était décidément pas si futé que ça pour un gars de sa taille. Bien que Mello aussi aurait pu crever à cet instant, il se contentait de rire à vive voix, oubliant tout les soucis qu'auraient pu causer cette malencontreuse situation.
« Vous n'imaginez pas toutes les galères que j'ai eues pour vous retrouver ! Il y avait ces types bizarres... ces vendeurs de tapis... » La liste semblait inépuisable, avait-il réellement croisé tout les types étranges de cette planète au même endroit ? Peut être que oui, rappelez vous je vous ai dit qu'il était assez puissant pour s'attirer tout les gens bizarre du coin. « … des bandits... des vendeurs de pommes... Mais heureusement, j'ai réussi à tomber sur une bonne personne qui m'a indiqué le chemin ! C'que les gens peuvent être gentils ! »
Il est vrai que sans cette personne, il se serait sûrement retrouvé paumé quelque part ou il n'aurait jamais pu ressortir, comme dans une cage ou dans tonneau, comme quoi le hasard fait bien les choses ! En se retournant, il pu apercevoir plusieurs choses. La première était que ce gars avait un réel potentiel de destruction. Le second...
« Oh ! Bah ça alors, quel hasard ! C'est grâce à ce gentil monsieur que j'ai pu vous retrouver ! Il avait l'air de vous connaître en fait ! » Disait-il en pointant du doigt un homme en uniforme de la marine accompagné de plusieurs de ses camarades. « Vous pensez qu'il vient nous accuei... Shinzo ? »
En l'espace d'une seconde, le grand gaillard avait pris la fuite sans demander son reste... et la règle d'or de la survie en cas de problèmes était la suivante. “Lorsque tu vois quelqu'un qui cours, cours aussi !“