Messages : 115 Date d'inscription : 13/12/2016 Age : 28
Feuille de personnage Unité de Puissance (UP): 6172 Points de Technique (PT): 265 Équipage:
Noah Gregorio
Dit "L'Alchimiste" | Général de l'armée du Nouvel Ordre | 102.000.000
Lun 20 Mar - 4:51
Invité
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Mer 22 Mar - 9:33
❝ Entre Or et Alcool Gran Tesoro ... l'ivresse du jeu
Après une longue période calme et ennuyeuse, notre héros décida de prendre son propre avenir en main. Il avait perdu des camarades durant son voyage et il se retrouvait maintenant seul. La solitude ne l’effrayait point, c’était plus la routine et la monotonie de son existence actuelle. Il avait rejoint la faction de l’Empereur Kaido pour fuir celle de Barbe Noire, mais il n’avait pas trouvé d’intérêt tangible dans celle-ci. Il n’avait même pas touché son idéal du bout des doigts. La sensation de caresse sur son épiderme aurait suscité une joie si immense en son for intérieur. Pourtant, c’était le néant qui subsistait et triomphait fièrement sur le trône de son ressentie. Il n’était qu’une banale coquille vide, faite de chair et d’os. Une carapace maculée du sang de ses victimes, piégeant dans ses entrailles, une âme meurtrie et peinée. Alex passait le plus clair de ses journées à déambuler sans le moindre but. Comment avait-il fini dans cet état ? Aucune idée, mais l’absence de mission aurait pu être l’élément déclencheur. Pour pallier à ce manque, ce trou béant dans sa poitrine, il plongea tout son être dans l’entraînement. Cette idée marcha l’espace de quelques jours. Mais cela n’arrivait pas à dénouer le nœud qu’il ressentait dans son estomac. Comme une bête en cage, notre homme n’aspirait qu’à une seule chose : prendre le large. Après plusieurs jours de réflexion, notre prince décida de prendre congé de cette faction à l’abandon. Il fit face au titan et retira ses services sans éprouver le moindre sentiment. Alexander commençait à perdre foi en sa propre existence. Pourquoi était-il encore en vie ?
Une fois la bête lâchée, il fallait assouvir ses besoins, au risque qu’elle commette des méfaits. Notre forban pouvait très bien se priver des plaisirs charnels, de l’ivresse qu’offraient certaines liqueurs et de la sensation de satiété après un somptueux repas. Néanmoins, il ne pouvait pas se passer de l’adrénaline qui enivrait son corps lors d’un duel. Comme un camé en manque de sa dose, notre combattant avait besoin de vibrer au son des champs-de-bataille. Il avait besoin de ressentir cette colère et cette haine à l’encontre de sa cible. Il avait besoin qu’on le pousse dans ses derniers retranchements, afin qu’il délivre tout son potentiel. Il n’avait pas réellement besoin de grand-chose, juste d’un adversaire à sa taille. Ce besoin l’avait déjà entraîné sur de nombreux conflits et il en serait encore ainsi jusqu’à son trépas. Ayant tourné le dos à l’influence du géant, notre homme devrait maintenant se débrouiller seul. Il deviendra certainement, à nouveau, une cible pour les sbires de Barbe Noire. Mais qu’importe le défi, il sera toujours là pour le relever. Il ne craignait guère la mort, il la côtoyait depuis déjà de nombreuses années. Son chemin le mena au bout du monde, sur une île quasiment déserte. Grâce, à ses facultés, il n’avait aucun problème pour changer de région. Il devait juste avoir la chance d’avoir un ciel plus tôt nuageux. Cependant, le défi sur cette mer si changeante, était justement un risque élevé de changement de climat. Cela lui arriva quelques jours plus tard, lors d’un trajet entre deux cailloux. Au beau milieu de la traversée, les nuages se dissipèrent pour laisser place au soleil. N’ayant plus de point d’accroche, notre héros tomba rapidement en direction de la mer. C’était vraiment une triste et bête mort pour un tel combattant.
Il se voyait déjà finir noyer sous les flots d’une mer tumultueuse. Ecartant les bras, fermant les yeux, il se laissa, l’espace de quelques secondes, flotter dans les airs. Cette sensation, la caresse du vent frais sur sa peau légèrement humide, c’était si agréable. Un dernier plaisir pour la route ! Toutefois, au lieu d’être accueillis dans les bras d’une étendue bleutée, il tomba lourdement sur du dur. Les planches de bois craquèrent sous le poids de notre homme, entraîné par la gravité terrestre et la vitesse de sa chute. Il se releva péniblement, après plusieurs minutes qui lui furent nécessaire pour comprendre ce qui venait de se produire. Il leva les yeux vers le ciel et remarqua le pavillon de l’embarcation sur laquelle il se trouvait. Un symbole bleuté sur fond blanc... Non, il devait halluciner après sa chute. Un homme en uniforme se trouvait à quelques mètres de lui. Il avait les yeux grands ouverts et avait stoppé son geste en cours de route. Il tenait un balai, il devait donc être en train d’effectuer les tâches ménagères. Le soldat tourna les talons en projetant son balai au loin et commença à hurler qu’un intrus se trouvait dans la cale. Une petite alarme résonna en écho, Wolfmann avait vraiment du souci à se faire. Ses genoux chancelaient encore à cause du choc. Il aurait du mal à combattre dans tel état.
Une alarme résonna sur les ponts et de nombreux bruits de pas furent audibles. Il n’avait plus vraiment le choix, d’un mouvement ample du poignet, il trancha l’étage en petit cube. Ses fils voltigeaient aux quatre coins de l’embarcation, tranchant tout sur leurs passages. En l’espace de quelques minutes, le navire ressemblait à une tranche d’emmental ou un origami. Devant une telle force destructrice, les soldats abandonnèrent le navire. Le bateau avait pris la mer pour un simple exercice de routine. L’effectif avait été réduit de moitié et seul un Colonel faisait figure de leader. Il n’y avait donc aucun exploit et relever d’une telle prise de guerre. Surtout que le bateau devrait tenir à peine quelques nautiques avant de sombrer dans les abysses. Alexander se retrouva sur le pont, du moins ce qu’il en restait, de l’ex-embarcation de la Marine. Il ne pouvait plus toucher au gouvernail, seul le vent le portait vers une direction qui lui était totalement inconnue. La nuit tomba sur le secteur et l’astre lumineux emporta avec lui sa chaleur. Ce fut les lumières d’une immense embarcation qui attira le regard de notre homme. Il n’avait encore jamais un tel édifice. Comment cela est-il possible ?
Sa curiosité venait d’être piquée, il voulait en apprendre plus sur ce lieu. Il ne fut guère déçu du voyage, car ce navire était un immense casino ambulant. Les jeux, l’appât du gain, tellement de raisons pour rejoindre ce lieu de festivités. Notre homme ne savait pas trop où se rendre, il opta donc pour quelques choses qu’il connaissait : un bar ! À son entrée dans l’établissement, il fut immédiatement agresser par une forte odeur de cigarette. Il y avait beaucoup de monde dans la pièce principale, beaucoup trop à son goût. Il opta pour un salon privé à l’écart des autres clients. Un verre d’eau, puis un second, puis un troisième, il sirotait doucement ce breuvage essentiel à la survie de l’homme. Soudainement, une silhouette fit son entrée dans le petit salon privé. L’homme arborait une cigarette aux lèvres. Il n’avait pas remarqué la présence de notre prince déchu, du moins pas au début.
« Voyez-vous cela, l'Alchimiste du Nouvel Ordre ! Je n’aurai jamais parié faire une telle rencontre en ce lieu. Je suis bien content de te croiser ici, j’avais envie de faire un brin de causette avec toi. Ah ouais, aurais-tu l’amabilité d’éteindre ta cigarette, c’est une zone non-fumeur ici. »
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Noah Gregorio
Dit "L'Alchimiste" | Général de l'armée du Nouvel Ordre | 102.000.000
Jeu 23 Mar - 10:51
— Alex —
TURN II
ENTRE OR ET ALCOOL
Noah relâcha une respiration qu'il n'avait même pas eu conscience de retenir tandis qu’il souriait . Ses épaules se détendirent tandis que son regard se porta sur le visage du fameux Alexander H. Wolfmann. Les traits du visage du jeune homme, déjà pourvu d’un physique plus qu’avantageux, étaient mis en valeur par la douce pénombre de l'endroit. Se dégageait de celui-ci un charisme intense, un je ne sais quoi d'envoutant qui ne manquait pas de faire l’ombre à celui de notre jeune aristocrate. Pourtant c'était cela qui l’avait toujours intéressé chez ce gaillard, bien qu'il eut été en premier lieu légèrement réfractaire - ou dérangé - par cette intensité lors de leur première rencontre sur Sabaody. Fallait se l’avouer, du haut de ses grands airs nobliers, il avait secrètement toujours envié ce genre de carrure, bien qu'il en eut peu croisé dans sa vie. Son père avait été quelqu'un d'extrêmement pincé, de cette même nature sèche que ses oncles. Quant à Makoto, il, était vulgaire et bagarreur certes, mais bien moins dangereux que cet énergumène. La seule personne qui l'avait de cette façon fasciné avait été nul autre que le chef de la révolution lui même.
Il se produisit la même chose avec Alexander ici présent. Ce n'était pas une fascination dérangeante, une admiration envahissante ou un amour inconditionnel n’abusons pas non plus. Mais la présence de celui-ci lui insufflait une envie débordante d'action, une envie de jouer dans la cour des grands, dira-t-on.
Enfin bref. Pourquoi fallait-il toujours qu'il y ait une personne qui déroge à la règle ? Sache que si l'on déconseille aux gens de traverser une voie ferrée, il y aura un illuminé qui ira à l’encontre des réglementations. Il en va de même lorsque l'on demande à des enfants de ne pas toucher au gâteau sur la table, il y en aura forcément un plus “couillu”que les autres qui le fera. Tout comme lorsqu’on fait clairement comprendre aux gens qu’on souhaite être laissé en paix, il faut toujours qu'un gars un peu trop sûr de lui vienne chercher des problème. Sauf qu'en l’occurrence, peut-être avait-il réellement de quoi faire la fine bouche. Du coin de l'oeil, Noah l’observait donc rapidement ; plus grand qu’il ne l’était, et dans la même tranche d'âge. Après quoi, son regard retrouva rapidement l'horizon après cette très brève inspection de son interlocuteur.
ㅡ « Voyez-vous cela, l'Alchimiste du Nouvel Ordre ! Je n’aurai jamais parié faire une telle rencontre en ce lieu » annonça l'homme.
Sans jamais réellement prêté attention à ces dires, Noah se contente d’hausser les épaules, secoué par un rire sarcastique. Ce genre d’endroit fallait dire que depuis le temps le général des forces armées en avait bien plus souvent fréquentée qu'il ne le fera de toute sa vie. Et, d’ailleurs, c'est même lui qui est effaré de faire une telle rencontre en ces lieux - Effaré de faire face à un autre meurtrier… D’habitude c'était lui qui arrachait la vie des corps ; ne comptant plus le nombre de vies qu’il avait arraché à leur propriétaire. Alors même qu’il songe à prendre celle de son compagnon de beuverie, Noah se perd à réfléchir. “Prendre celles de quelques ivrognes ne feraient qu'alourdir son ardoise déjà bien remplie”pensait-il. Mais pourtant son sang ne lui laissait pas vraiment de répit ; sentant déjà les effets de l'alcool s'estomper lentement tandis que son l’envie de combattre bouillonnait en lui.
ㅡ «Je suis bien content de te croiser ici, j’avais envie de faire un brin de causette avec toi. Ah ouais, aurais-tu l’amabilité d’éteindre ta cigarette, c’est une zone non-fumeur ici.. »
Noah soupirait, déjà agacé par le ton moralisateur de cet homme qui n'était en soi qu’un parfait inconnu. D’un mouvement bref de la tête, notre jeune héros glissa son regard vers lui, plantant ses iris dans ses yeux rougeoyants - profitant de ce dit instant pour sonder son âme aux travers de son regard mordoré. La guerre qui régnait par-delà les mers semblait avoir immatriculé leurs deux faciès et d’ailleurs tout ceci ce en témoignait. Ce courage dont il faisait preuve pour ainsi daigner s’adresser à Noah, tout ça ne faisait qu’attiser ce brasier que représentait l’hostilité dégagé par les deux hommes.
ㅡ « Je te prierai de m’excuser, mais je ne vois pas très bien de quoi le chien de garde Kaido pourrait-il bien me parler. Mais soit. » avança Noah.
Une phrase prompte, au ton inflexible, envisagée sans la moindre once de frivolité. Calant donc son visage contre le creux de ses mains, voilà que notre jeune protagoniste s’évertuait à trouver ne serait-ce que la force d’empêcher ces vils pirates d’achever leurs sombres desseins. Force qui était en ce jour, venu frapper à sa porte. Mais cela, il s’efforçait de le redouter car il avait peur, peur que ses spectres ne reviennent le hanter dès lors qu’il se laissera séduire par la douce étreinte de la violence. Cette simple pensée de décevoir Vivi fut néanmoins frémissante d’effroi, lorsqu'enfin son idéologie nonchalante vint reprendre le dessus. Cependant, au lieu de rester là se plaindre et d’écouler ses regrets pour rien, il préféra s’évader… Se laisser porter par des pensées quelconques. Ainsi sa cigarette termina lentement sa vie avant de finir au sol, écrasée par sa chaussure. Glissant une main dans l’une de ses poches, l'autre restant le long de son corps, Noah s’avance vers cet individu bien trop étrange et indiscrète à son goût.
ㅡ «Peut-on donc savoir que me vaut l’honneur de ta visite Ô Bete Ecarlate ? ! » lui rétorqua Noah toute ouie.