La lumière scintillant dans le brouillard [FB se déroulant 1 ans auparavant feat Pierrot]
Invité
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Lun 15 Mai - 22:30
« Le brouillard se lève... »
-Allo ! J'ai entendu dire que votre ... Compagnie se targuait de pouvoir divertir n'importe qui, n'importe où... Et j'ai promis à deux demoiselles... Qu'elles pourraient assister à l'un de vos spectacles ! Le problème c'est que notre position en effarerait plus d'un... Alors je vous le demande, pouvez-vous venir au cœur du triangle de floriant, afin d'exécuter sur Thriller Bark, une représentation de votre spectacle ? Enfin je demande... Ce n'est que de la réthorique... Vous viendrez n'est-ce pas ? Vous ne tenez pas à offenser la Marine, je me trompe ? Bon... Contactez moi à votre arrivée ! Et pas d'entourloupe, hein... Ramenez de quoi nous en mettre plein la vue !
Observant avec un sourire satisfait, les deux jeunes femmes s'enivrant sur mon lit, je raccrochais le den den mushi. Vous vous demandez peut être ce que je fais là ? Eh bien la hiérarchie ayant décidé d'intensifier un peu plus sa lutte contre les pirates, elle a commencer à placer ces pions un peu partout sur l'échiquier qu'était Grandline. Je faisais partis de ces pions disséminés sur des points stratégiques de la route de tous les périls. La mission de l'escouade à laquelle j'appartenais était de protéger Thriller Bark, un vaisseau d'une ampleur si colossale que certains la prennaient pour une île artificielle.
Enfin, soit, un tel mastodonte ne pouvais pas s'envoler d'un seul coup, c'était certain. Mais notre deuxième mission était plus... Chiante, disons. Pas qu'achever des pirates éreintés par une navigation hasardeuse au sein de cet épais brouillard soit compliqué ou perturbant. Mais le brouillard leur était tout aussi handicapant qu'à nous. Il nous fallait les chercher, les trouver et les traquer... Et ce parfois en poursuivant le même équipage plusieurs jours durant. Alors oui au bout d'un moment, cette chasse humaine était tout aussi ennuyante que de rester sur Thriller Bark à chercher les traces d'intrusion.
Outrageusement dépensier, égocentrique et pervers que j'étais, je n'aimais pas l'ennui, ni la routine d'ailleurs, du coup j'avais emmené avec moi, de quoi m'amuser. Deux sublime jeune femme rencontrées sur l'archipel doré. Oh, non ça va ce ne sont ni des esclaves, ni des protitués, enfin je ne leur ai pas demandé après tout. Me regardez pas de votre regard inquisiteur. Seul mon grade, ma stature et le pouvoir hypnotique de l'argent ont ramener ces deux créations divines dans mon lit. Et puis merde quoi, pourquoi vous me jugez ? Est ce que vous critiquez la dentition de barbe noir ? Bien !
J'avoue m'être bien amusé avec ses deux-là, mais outre leurs performances grandioses, rien n'étayait mes journées, c'était morne et long. Jour après jour la lassitude m'avais gagné. C'est le jour où les deux femmes parlèrent un peu de leur enfance, que, passant par là, j'entendis l'une d'elle faire mention de cirques, de spectacles de rue, de joie, d'amusement, tout ça...
- Mais oui ! C'est génial ! Vous êtes parfaites ! Un cirque... Du divertissement... Ouiiiiiiii ! Rarararara ! Oui un grand spectacle sur Thriller Bark ! Des clowns ! Des acrobates ! Des animaux ! Des dompteurs ! Ah ! Un feu d'artifice !
J'avais des étoiles plein les yeux. J'avoue qu'ayant vécu dans un pays d'arriérées culturel, avant d'être propulsé dans le monde cruel des adultes, je n'avais pas eu l'occasion de voir de mes yeux, les spectacles proposé par un cirque. Bien sûr comme tout le monde je savais ce que c'était, on m'en avait parlé, mais jusqu'ici je ne m'étais jamais fait assez chier pour que l'idée me vienne de vouloir assurer à une représentation.
D'habitude les spectacles c'est pas mon genre, enfin mis à part les spectacles à tendance lascif... Pour ça j'étais un grand habitué ! Mais le cirque c'était une première. Mes yeux étaient déjà plein d'étoiles, comme ceux des enfant devant une surprise. Je m'approchais des deux femmes, subrepticement, tel un gamin hyperactif pour prendre l'une de leurs mains au hasard et les secouer dans tout les sens, communiquant par ce geste autant son excitation, pour le coup infantile, que ma joie, celle de briser mon ennui.
-Owwwww ! Trop bien ! Mais t'es sûr qu'on peut ? Les autres vont pas ronchonner si on fait la fête ?
Fixant mon regard dans celui de la jeune femme, je souris. Pour une fois que je fixais autre chose que son décolleté, je découvris de sublime yeux bleuté emprunt d'une puissance rare, ainsi que d'une dévorante timidité, bien loin du caractère que je lui connaissais au pieux. Jetant un regard en biais à ma seconde interlocutrice, je lui lâchais la main pour prendre l'autre main de la jeune blonde à qui je faisais face :
-Ne t'inquiète pas ! Ils ne peuvent pas savoir qui les as invité... En plus j'ai une idée qui pourrais couper court à ma lassitude !
Un grand sourire affiché sur le visage, ça en était presque malsain, je poussais mon interlocutrice sur le matelas. Puis je me tournais vers la jeune femme aux cheveux bleues, un sourire en coin :
-Des questions, aussi, ma belle ?
Partante, comme toujours elle se contenta de me rendre mon sourire en me bondissant dessus nous faisant choir sur le lit. De bon moment en perspective. Ainsi, c'est de cette promesse n'est par inadvertance, que débuta cette aventure. Un appel, un cirque et bien d'autre surprise. La débauche, le chaos, et bien d'autres choses... Une chose était sûr l'ennui allait quitter Thriller Bark et ces alentours pendant un petit moment !
Feuille de personnage Unité de Puissance (UP): 3400 Points de Technique (PT): 90 Équipage:
Pierrot
Dit "Le clown blanc"
Mer 17 Mai - 13:05
- J'ai fais de la publicité. - QUOI !!?? TU PEUX ME REPETER CA POUR VOIR !? - J'ai ... fais ... de ... la ... publicité !! - MAIS TU TE FOUS DE MOI ! RAAAAH ! TA MÈRE T'AS JAMAIS RIEN APPRIS OU QUOI ! - J'te rappelle que c'est un peu toi ma maman tu sais, Pierrot.
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- Allo ! J'ai entendu dire que votre ... Compagnie se targuait de pouvoir divertir n'importe qui, n'importe où... Et j'ai promis à deux demoiselles... Qu'elles pourraient assister à l'un de vos spectacles ! Le problème c'est que notre position en effarerait plus d'un... Alors je vous le demande, pouvez-vous venir au cœur du triangle de floriant, afin d'exécuter sur Thriller Bark, une représentation de votre spectacle ? Enfin je demande... Ce n'est que de la réthorique... Vous viendrez n'est-ce pas ? Vous ne tenez pas à offenser la Marine, je me trompe ? Bon... Contactez moi à votre arrivée ! Et pas d'entourloupe, hein... Ramenez de quoi nous en mettre plein la vue !
***
Ce mec n'attendait même pas de réponse à ses arguments. C'était la voie impérieuse d'un mec qui a l'habitude de se faire obéir, j'en mettrais ma main à couper. Elle ne souffrait pas d'échappatoire. A mon grand dam, nous étions maintenant "connu". Qu'est-ce qu'il y'a de pire pour un cirque ripoux qui recrute et forme pour la pègre que la célébrité ? Peut-être des employés qui prennent des initiatives. Nous étions donc obligé de nous déplacer jusqu'à Thriller Bark, parce qu'une enquête sur notre dos me tentais pas trop. J'ai pris sur moi d'annoncer la nouvelle à tout le monde, alors que nous venions à peine de nous installer sur l'île de Water Seven. La première représentation avait fait un carton, et nous étions plutôt heureux du résultat. Malheureusement, il y'avait ce gradé qui nous pourrissait la vie. Et nous ouvrait aussi des opportunités. Une île qui bouge. Une île rien qu'a nous qui bougerait tout le temps. C'était un rêve assez plaisant pour que l'on s'y penche non ? Des Nomades comme nous n'avions jamais le temps de nous poser, faute de moyens, faute de temps, faute d'opportunités. Et voilà que s'ouvrait devant nous la mer des possibles. Une infinité de possible. Alors cette fois-ci, le spectacle ne serait pas le même que d'habitude. Il aura encore plus de panache ! Qu'on sortes les fauves ! Qu'on aiguise les couteaux ! Que l'on répète la magie sans cesse ! Que les acrobates soient fous et que la fête soit belle ! Peut-être serait-ce la dernière pour nous tous. Qu'est-ce que la vie d'artiste si ce n'est ce panache imprévisible et éphémère ? On continue de danser pendant que sombre le monde autours de nous.
***
J'ai mal au crâne en ce lendemain de fête. En soit, la vie est une fête. Y'a juste une différence sur comment on le fête chacun dans notre coin. Nous, c'était quelque chose. On avait largement abusé sur le rhum et la musique. Mon crâne tambourine au rythme d'une musique imaginaire, et j'entends comme un bourdonnement constant. Parfois il se mue en sifflement désagréable, qui me laisse avec les oreilles en sang. Façon de parler. J’émerge difficilement de mon sommeil léthargique et peine à ouvrir les yeux ; La lumière me fait le plus grand mal. Des zébrures perverses de cette fameuse "lumière" traversent la pièce et viennent s'étaler de tout leur fat sur le lit que j'occupe. Le tangage du navire me donne la nausée, aussi j'me précipite sur la carafe d'eau qui trône sur mon bureau. Avant qu'elle ne se renverse de son précieux contenu salvateur à cette heure. J'me félicite d'avoir bien choisis mes hommes, aussi à l'aise sur terre, que dans les airs ou sur mers. Des mecs triés sur le volet comme ça, même si ce sont pas tous des flèches, ça fait plaisir. Chacun à son petit talent et la synergie fonctionne bien entre nous tous. On est comme une famille. Une famille pas très honnête mais qui s'entraide, comme toutes les autres dans ses heures sombres. Si l'on ne se sert pas les coudes, c'est eux qui risquent d'en profiter. Qui ça eux ? Mais tout les autres qui nous attendent là dehors, qui guettent le moindre signe de faiblesse comme le signal de lâcher les requin pendant que vous saignez dans l'eau. Des coups frappés à la porte me tirent de cette rêverie paranoïaque. C'est Anton qui vient me prevenir que nous arrivons à proximité d'un navire en détresse.
- A part si c'est pour me demander de les dépouiller, c'est même pas la peine d'y penser.
Chacun ses emmerdes. Moi, j'devais bien aller jusqu'à Thriller Bark pour contenter le sadisme et l'autorité suprême de la Marine sur ses contemporains. On continue donc notre route comme si de rie n'était, direction Grand Line ! On passe Reverse mountain difficilement, parce que notre navigateur n'est pas un as, et que le bateau est un peu grippé. Jt'avoue qu'on passe un mauvais quart d'heure, et que j'ai dû rendre quelques petits dejs. Seulement on est des guerriers, et même si on fait le dos rond sur une mer démontée, on abandonne pas nos projets pour autant. C'est dans l'épreuves que l'être humain se révèle pleins de surprises. Sans surprise, pas d'humain. C'est là même ou l'on se révèle, que l'on se sublime, que l'on se découvre. Alors j'ai ptet un discours humaniste, mais très peu d'espoir en l'humanité. M'demandez pas pourquoi, c'est l’expérience qui parle. J'ai appris à me méfier de tout et de rien, d'un tout petit tout à un grand rien.
***
Partout, le brouillard. Nulle part, brouillard. Une mer d'huile et une brume aussi compacte que du beurre. On l'découpe comme un couteau bien aiguisée, fendant la mer à une vitesse raisonnable quand on la découvre : Thriller Bark. On arrive dans la nuit sur l'île mouvante. On débarque presque en secret, entretenant le suspens de notre venue un maximum. On fait transiter la marchandise et les hommes, on installe le chapiteau sur une grosse structure en acier. Le fameux blanc et rouge, la pancarte et le guichet. Enfin on installe deux rangées de torches enflammées, pour être visible de tous. Le spectacle va pouvoir commencer.
J'envois deux hommes faire la promotion du cirque, certains que ce soir, le carton serait plein. Ils ont l'habitude de se retrouver sur une île inconnu avec des zones brumeuses, qu'elle soient réelles ou bien imaginaires. Et partout dans la rue s'entends le même slogan : La Cirque de la Palette est en ville ! Venez nombreux vois ses acrobates, ses funambules et ses animaux sauvages ! Ce soir à 20 heures précises sous le grand chapiteau de La Palette !
La lumière scintillant dans le brouillard [FB se déroulant 1 ans auparavant feat Pierrot]