Messages : 326 Date d'inscription : 22/08/2016 Age : 31
Feuille de personnage Unité de Puissance (UP): 6111 Points de Technique (PT): 1079 Équipage:
Kyû T. Kennedy
Dit "Le Prince des Monstres" | 70,000,000 Berrys
Mer 26 Oct - 8:13
/La mort est-elle une solution à un quelconque problème ? Est-ce qu'épargner une personne, même si c'est un ennemi, peut conduire à de plus grands avantages ou rendre le monde meilleur, plus que dans le cas où on le tuerait ? Et moi alors, pourquoi je n'ai jamais tenté d'épargner un ennemi ? Étais-je immature ? Ou étais-je plutôt capable de tuer sans éprouver de remord ?/
Kyû avait commencé à se poser ces questions depuis que Barbe Noire l'avait épargné. Bien sûr, il ne l'avait pas épargné de bon coeur, avoir prit son Vivre Card et s'être assuré qu'il travaillerait pour son compte étaient deux choses essentielles pour que la relation dure entre eux. Gardant en tête son objectif de rentrer à la base marine sain et sauf, lui et ses nakama firent une pause sur Dressrosa, un royaume faisant partie du Nouvel Ordre Mondial. À peine débarqués sur l'île à bord d'un petit navire que les soldats les prirent en bouteille, encerclant Kyû et ses deux soldats compagnons, pointant leurs lances vers eux. N'ayant pas vraiment suivi la politique ces derniers temps en raison de sa mission pour retrouver Kuzan, la perplexité et la méfiance étaient les seules réponses que Kyû avait à offrir à ces hommes.
Fort heureusement pour les trois soldats de la marine, un homme du nom de Gatz intervint !
- Escortez-les mais ne leur faites aucun mal ! Notre royaume n'est pas pourris au point de blesser trois hommes venus chercher refuge, même si ce sont des ennemis ! N'oubliez pas la contribution de l'amiral Fujitora durant le combat face à la famille Don Quixote !
Sur ces mots, les soldats baissèrent leurs lances, invitant simplement Kyû et les autres à aller vers une auberge où des chambres étaient libres. Fort heureusement, l'argent n'a jamais été un problème pour le jeune contre-amiral, d'autant plus que Barbe Noire lui a prêté une petite somme. Prenant des chambres séparées, Kyû pris d'abord un bon bain avant de se reposer un peu sur le balcon, s'étant fait à l'idée de faire profit bas dans ce pays. Regardant alors ses voisins depuis le balcon, il demanda à un des passants de lui raconter un peu les dernières nouvelles. La réponse fut plutôt brève de la part de ce passant, un journal lancé en pleine figure, voilà tout ce que Kyû méritait !
Soupirant un peu, tout en gardant la tête haute car il est ravi de voir un pays paisible pour une fois dans cette mer si infernale, il rattrapa le journal et se mit à le lire, prenant siège sur son balcon, baigné dans cette douce chaleur du soleil. C'est ainsi qu'il su toutes les dernières nouvelles, la grande guerre de Water Seven qu'il avait manqué, l'entrée de Dressrosa dans le Nouvel Ordre Mondial. L'effondrement du Gouvernement Mondial sur les différentes mers, mais surtout sur la première partie du Grandline.
/C'est plutôt une bonne nouvelle ça ... cette nouvelle organisation ... je dois découvrir si elle vaut réellement mieux que la précédente, si elle est à la hauteur de sa réputation et de ses déclarations. Dans ce cas, il va falloir que je prenne les voiles rapidement jusqu'à Water Seven et que j'observe la population de plus près ! Après tout, l'hypocrisie du Gouvernement Mondial se sent très facilement à travers l'atmosphère de Marie Joa, ça devrait être à peu près similaire .../
Les heures passèrent durant lesquelles Kyû s'était laissé sous le soleil, qui commença à taper plutôt fort sur son corps. La chaleur était devenue plutôt intense à ce moment-là et c'est bien, car de nouvelles idées émergent toujours de sa grande tête lorsque des problèmes se présentent à lui. Soif et faim combinés, Kyû rentra rapidement dans sa chambre, cachant bien le Den Den Mushi de Barbe Noire dans son bureau, avant de sortir sans trop faire attention à son entourage pour une fois, trop pressé d'essayer la nourriture locale, mais surtout de l'apprendre grâce à son talent du goûter.
Manque de bol pour lui, mais pas dans la cuisine de l'auberge, il glissa en descendant les escaliers, n'ayant rien à quoi s'accrocher, tombant bêtement à la renverse avant d'atterrir sur quelque chose de mou !
- Hmmm ... tiens, c'est plutôt doux et c'est tout rouge ... par contre ça sent un peu mauvais vos tapis ... Mais c'est pas grave, au moins comme ça, pas de bobo ! Tiens ... ça bouge en plus ?!
Invité
Invité
Sam 29 Oct - 13:25
tapis qui pique
▬ Leon ?
Tu te retournes dans tes draps pour découvrir, par-delà la flamme d’une bougie, un vide déconcertant. Cette voix avait percé dans ton subconscient en un mauvais souvenir. Ton maitre… non, mieux que ça, ton père, celui qui depuis tant d’années avait pris soin de toi été désormais partis.
Tu n’es pas connu pour être un sentimental, et pourtant… Tu retiens un reniflement et de nouveau irrité, sors de ton lit en grognant. Fais chier. Les pieds lourds, tu fais les cents pas. Comme un lion en cage, tu tournes et tu vires dans cette chambre de fortune. Ton regard s’évade par la fenêtre tandis que tes griffes brassent l’air de façon répété et violente. Que cette vilaine sensation disparaisse, qu’elle s’émiette là, tout de suite. Tu es impatient, agacé. Le temps nécessaire pour voir cette émotion s’évanouir, tu ne l’as pas. Partagé entre tristesse et rogne, tu vois ton poing droit s’écraser lourdement sur le mur de ta chambre, fissurant ce dernier. Les miettes de peinture s’effritent sous ta large main ronde de fureur.
Tout n’était que paradoxe. D’où quelqu’un comme toi, connu pour être féroce, pour avoir vue la mort autant de fois, peut-il se retrouver à avoir les mains tremblantes et le cœur qui flanche ? La douleur est là, cachée, en épine empoisonnée. Mille fois plus douloureuse qu’une entaille et surtout brutale parce qu’invisible. Aucun soin ne peut limiter cette blessure. Ton seul remède est le temps. Il faudra se montrer patient. D’un soupire qui se veut lasse, tu finis par quitter la pièce. Dans les couloirs de l’auberge tu croises tes voisins de chambre. Les bouffants de deux têtes, tu les fixes, l’œil plissé de bestialité.
▬ Quoi ?!
Pas un mot, sauf peut-être un petit couinement et les voilà repartis dans leur chambré. Tss. Saleté d’humain. T’as la haine, c’est comme ça, tu le portes sur toi en ce moment. Difficile d’avoir envie de te caresser le poil tellement ce dernier est hirsute et hérissé. A fleur de peau, tu dévales les marches pour faire un tour en ville, histoire de prendre un peu l’air et calmer ces grognements qui surgissent comme des éruptions saccadés.
Une fois en bas de l’escalier, grignotait en deux ou trois bonds, tu te retournes instinctivement sous le bruit d’une chute. Pivot raté, gueule ouverte, tu vis la scène au ralentit. Le poids de l’homme qui t’es tombé sur le coin du museau t’écrase. Il est tombé comme un âne mort cet enfoiré ! Furibond, tu te redresses avec force, cherchant a te dégager le plus vite possible. Il n’a pas l’air de vouloir bouger tout seul de toute façon, alors autant lui donner un petit coup de patte ! Ceci étant dit, ton bras se contracte et se détend avec vélocité pour pousser ton agresseur contre le mur. La poussière de l’établissement se soulève et tu te redresses à ton tour, lâchant à contre cœur ton emprise sur cet inconnu.
▬ C’est moi que tu traites de tapis qui pue ?!
Et allez, voilà que ça grogne de nouveau, la fourrure toute ébouriffée. A défaut de pouvoir sourire, totalement noyé d’agressivité, tu rugis encore une fois, babines retroussées. Tu n’es pas très aimable ces derniers temps et tu as la fâcheuse manie de te prendre la tête avec tout ce qui bouge. Et malheureusement pour ce mec là, il a un peu trop "bougé".
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Kyû T. Kennedy
Dit "Le Prince des Monstres" | 70,000,000 Berrys
Dim 30 Oct - 22:42
À peine tombé qu'on l'avait relevé. Mais avant de pouvoir remercier cet aide gratuite, Kyû remarqua que le tapis sur lequel il était tombé était en réalité une personne ... ou plutôt ... un Mink ! Un ours roux qui avait vraiment une sale gueule, le soulevant et le poussant contre le mur avant de le relâcher, comme s'il allait le provoquer en duel. Regardant autour de lui avant de fixer l'ours du haut jusqu'en bas, Kyû venait de comprendre la situation. Il était donc bien tombé sur une personne, et pas des moins surprenants, puisque ça devait être le seul ours du coin. Haussant un sourcil lorsqu'il rugit face au soldat, Kyû n'avait pas réellement envie de se battre et pour le coup, n'attrapa même pas sa lame, préférant régler tout ceci pacifiquement. Faisant un simple sourire, il pouvait comprendre que son commentaire ironique ait blessé ce pauvre grand gaillard au coeur probablement fragile et doux comme sa fourrure. Soupirant alors calmement, regardant au sol, avant de sourire un sourire, fermant les yeux et réfléchir un petit coup.
/Bon, il a l'air assez sauvage, probablement sans éducation et visiblement facile à énerver. Dans ce cas, des excuses et de la courtoisie ne me mèneront nulle part ... Essayons plutôt la diversion ? Ouais aller, ça va passer crème./
Gardant son sourire aux lèvres, bien fidèle à ses habitudes de poker face, Kyû fit bien attention de ne pas toucher sa lame attaché à sa hanche de ses mains, sans non plus montrer qu'il avait une quelconque intention de se soumettre. L'instant d'après, il fit un geste, imitant l'ours et en rugissant à son tour, mais d'une voix assez grave et pas très crédible pour un animal du coup. Se prenant au jeu de l'avoir imité et se trouvant très drôle, lui qui était d'humeur joueur n'allait pas gâcher sa propre bonne humeur pour si peu. C'était rare de le voir ainsi jovial, alors il ne voulait pas gâcher tout ceci en jouant le jeu de l'ours, malgré que bon, il était plutôt fautif. Quand cette idée lui parvint en tête, il se ressaisit alors et se baissa simplement, s'inclinant légèrement, avant de baisser les yeux, mais gardant le sourire.
- Oh pardon ! Je ne pensais pas qu'on avait vendu la peau de l'ours avant de l'avoir tué !
Sur ces mots, levant les jambes bien hautes, Kyû fit alors le tour de la bête avant de sortir par la porte, claquant les deux portières avant de faire sa sortie, probablement pour la première fois sans uniforme d'ailleurs. Il était vêtu d'un simple vêtement noir, pas l'idéal sous une telle chaleur, mais bon, il n'avait rien d'autre pour se couvrir que sa peau sinon. Sortant alors dehors, il se dirigea vers un lieu un peu désert, comme une sorte d'ancien parc d'attraction de l'endroit, où il y avait plusieurs arbres et le bord de la mer pas trop loin, il adorait ce sentiment d'être proche d'une sortie après tout.