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Setsuji Senta
Dit "Setsu" | Non primé
Mer 3 Mai - 0:33
Assis sur une chaise, Setsuji regardait ses interlocuteurs, croisant les bras avec un regard réprobateur. Il s'agissait de deux officiers qui l'interrogeaient dans une salle prévue à cet effet, mais ce n'était pas pour les raisons que Setsu aurait pu imaginer. Il n'était pas réellement en état d'arrestation, mais on l'avait tout de même arrêté au moins pour pouvoir s'arranger avec lui. Le jeune assassin avait à peine mis les pieds sur l'île qu'il s'attirait des ennuis, ce n'était pas une journée des plus réussies pour le moment. Depuis peu, la ville principale était dominée par une famille de bandits féroces, mais généreux qui avait épargné la marine pour pouvoir s'offrir son service permanent. Tout ce que Setsu avait fait était de trancher la main d'un garde du corps du chef des bandits alors qu'il s'apprêtait à le dégager de son chemin comme un vulgaire insecte. Il avait toujours eu le sabre facile, si quelqu'un se permettait trop de libertés avec lui il s'arrangeait pour remettre de la distance entre lui et son agresseur potentiel. Même si il ne l'avait pas tué, les pirates avaient exigé de la marine qu'elle enferme l'individu pour l'exécuter plus tard comme exemple. L'ennui c'était qu'elle était confrontée à un dilemme des plus difficiles : obéir aux pirates contre leur gré, ou tenter un tout ou rien avec leur prisonnier pour se débarrasser d'eux.
Les deux cas de figure avaient leurs risques, d'un côté si jamais ils l'exécutaient ils montraient leur soumission, mais d'un autre si ils laissaient leur prisonnier agir à sa guise, les pirates pourraient se venger en organisant une guerre entre les deux camps. Finalement ils avaient opté pour la solution la plus risquée et venaient lui demander de l'aide pour les aider à éliminer la menace. Ils voulaient en réalité se servir de lui pour tuer des personnes symboliques afin d'intimider le chef du gang et le faire fuir avant d'être la prochaine victime. Après tout il était puissant parce qu'il avait de nombreux partisans, mais sans ses précieux gardes du corps ou même sa famille, il perdrait tout espoir de rester le maître de l'île.
Ce plan était facile à comprendre sur le papier, mais Setsuji avait bien compris qu'ils voulaient se servir de lui pour les sales besognes car ils se refusaient à tuer eux-mêmes des innocents. Cela dit il avait tout intérêt à accepter cette mission afin de non seulement gagner sa liberté et sa vie, mais aussi afin d'acquérir une solide expérience en meurtre. Il ne désirait que ça, assassiner toutes sortes de gens pour devenir de plus en plus capable d'ôter la vie à des membres de sa propre famille comme il n'avait pas réussi la dernière fois. Ainsi il accepta cette mission d'apparence suicidaire afin de récolter tout ce qu'il lui fallait comme expérience sur le terrain, et aussi pour tester son niveau.
Cependant ce ne fut pas facile d'approcher la famille du chef, car il avait posté des sentinelles un peu partout dans la ville pour faire le guet en marchant. Mais il en fallait plus à Setsu pour renoncer, il n'avait eu qu'à assassiner les gardes un par un et les cacher dans les ruelles obscurcies par la nuit afin d'accéder à la maison de sa famille. Le chef dormait comme prévu avec sa femme, innocemment comme il ne l'aurait pas cru de la part d'un tel tyran. Le tout était de savoir comment entrer sans provoquer un boucan de tous les diables. Il lui avait suffi de trancher le verrou d'une des fenêtres par le milieu afin de pouvoir rentrer sans difficulté. Une fois à l'intérieur, il se dirigea vers la chambre de son enfant unique, plantant simplement son sabre dans son coeur entre deux côtes en plaquant sa main sur sa bouche pour éviter qu'il crie dans son dernier souffle. Il entra alors avec la même discrétion dans la chambre du couple, plantant également sa lame dans le coeur de la femme avec tant de force qu'il n'y eut qu'un faible bond du lit, alors que la femme poussait elle aussi son dernier souffle en quelques secondes. Setsuji fut tenté de tuer également le chef qui était juste à côté, mais ce n'était pas ce qu'il avait convenu avec la marine. En effet si quelqu'un se contentait de massacrer le camp des méchants, les gentils seraient tentés de croire qu'il s'agit de l'oeuvre d'un rival et qu'une menace plus grande allait s'abattre sur leur île. En revanche si le chef lui-même décidait de quitter l'île suite à un événement tragique, ce serait plutôt une délivrance.
Après avoir laissé les deux corps sur place, le jeune assassin utilisa son sabre ensanglanté pour écrire une brève phrase de menace sur le mur de la chambre pour lui donner envie de partir. Il comptait également sur la marine pour jouer son rôle en revendiquant le crime et en repoussant les forces du chef si jamais il décidait de se risquer à attaquer. L'ennui c'est qu'elle ne pensait pas qu'il s'en sortirait, les officiers avaient l'intention de supprimer aussi l'assassin en même temps que se débarrasser du chef pour éviter qu'il n'ait des envies de gourmandise.
C'est seulement le lendemain que le chef de bande se rendit compte que sa petite famille avait été décimée par une personne qui ne désirait absolument pas qu'il continue d'imposer sa loi sur l'île. Il passait par plusieurs étapes, d'abord la colère, puis la peur, ensuite le déni, et finalement de nouveau la colère. Setsuji, légèrement sadique de nature, tenait à observer la scène depuis l'extérieur, feignant l'innocence alors qu'il restait adossé à un mur un peu plus loin. Contrairement à ce qu'on pourrait penser de lui, il n'était pas content de son double crime, il considérait ça comme un acte ordinaire, faire régner une justice sur une île de façon radicale. Seulement le pirate l'avait remarqué et avait décidé de se venger sur lui, lui fonçant dessus pour l'égorger. Setsuji cependant ne tenait pas à mourir, même si il devait jouer les innocents ce n'était pas dans ses intentions de laisser sa vie à un tyran de ce genre. Il sortit son sabre juste assez pour contrer son couteau, tenant son fourreau d'une main. Ce bandit n'était pas très intelligent, mais sa force valait le détour vu que le jeune assassin se sentait plaqué contre le mur avec une force qu'il n'avait encore jamais vue chez un adversaire. C'était certain que quand il se défendait sans riposter c'était tout de suite plus difficile de s'imposer dans le combat. C'est quand il se sentit plaqué au sol avec beaucoup de force, les mains écrasées au sol, que Setsuji comprit que la marine n'avait jamais eu l'intention de s'impliquer. Les officiers restaient dans leur base sans rien faire, personne n'allait empêcher deux pirates de s'entretuer, si ça pouvait ramener la paix sur l'île. Personne ne semblait pouvoir le sauver de cette situation dangereuse, cependant peut-être que les citoyens avaient leur mot à dire face à cet étranger qui avait déjà créé du remue-ménage à son arrivée, mais dont personne n'avait la preuve de la culpabilité.
Invité
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Ven 5 Mai - 18:47
« Une «Vampire» représentant la Justice ? »
Tu t'avances, lentement, l'escargophone sonnant, poser entre tes mains. Tu connais déjà la provenance de l'appel, tu es contre-amiral après tout, tu représentes la justice, la sincérité et la droiture. Personne ne douterait de toi. Toi, dont le peuple est opprimé, en froid avec le gouvernement et tous les humains en général, tu représentes la paix, tu représentes une trêve ! Mais la lutte n'est pas finie, elle ne le sera jamais. Pourtant tu as des responsabilités, on t'appelle à l'aide, mais tu feins. Tu n'es pas ce que ces personnes en détresse pense que tu es, tu n'es pas la délivrance, mais la fin !
-Katcha
-Contre-amiral Haya, depuis votre départ cela ne fait qu'empirer. Il... Il nous bloque tout accès aux mines de diamants et celle de granit-marin. On... On a même était forcé à lui légué la suite des accords commerciaux de l'île. Il a la main sur tout ! Dites-nous une bonne nouvelle... Je vous en prie !
Un long silence s'instaura. Que tu es cruelle ! Tu aurais au moins pus leur éviter ce suspens insoutenable. Pendant tout le discours de ton interlocuteur tu n'as cessé de fixé l'escargophone. Avoue-le, tu te délectais de sa panique. Non, mais tu sais tu n'es pas à un défaut prêt Haya, en plus, le sadisme est l'une des caractéristiques que les mythes prête à ta race. Affirme-toi, petite sirène, montre nous ton visage, celui du vampire des mers !
-Non !
Froid, direct, cinglant, sans pitié. Bravo ! Le type en face à dû faire une crise cardiaque, mais bien joué ! C'était ton but après tout, non ? Tu as beau porter le même uniforme qu'eux, mais tu n'as pas n'a ni les même principes, ni les même convictions qu'eux. Toi, tu ne penses qu'à toi, n'est pas ? À toi, ton homme, et l'argent ! C'est pour ça que tu les as trompé n'est-ce pas ?
-J'ai parlé avec la hiérarchie... Et ils nous ont abandonnés ! Ils ont fait une croix sur l'île et sur vous... Il n'y a plus d'espoir !
Sur ce tu raccroches. Quel démon ! Les abandonner comme ça sans une once d'espoir, qu'ils se foutent en l'air en paix, au moins. Non... Tu ne veux pas voir de sourires sur leurs cadavres. Tu veux qu'ils abandonnent et que leurs morts soit étouffés. Mais leur désespoir te sera-t-il favorable ? Tu t'en fous ! Tu ne leur reparleras plus ! L'escargophone peut bien sonné, la communication est terminée... Tu as gagné !
Au quartier général de la Marine de l'île d'Ouros, rien ne va plus. Ton supérieur vient de te raccrocher au nez, en t'annonçant une vérité assommante.
-Nous... Nous somme seuls !
Bafouilles-tu en sanglot. Tu avais lâché l'escargophone t'effondrant au sol en même temps que lui. Que fais-tu de ta dignité ? C'est ça le leader de la base de la Marine ? Pas étonnant que l'île soit aux mains de briguants, quand le plus haut représentant de la Marine sur l'île n'est rien d'autre qu'un gamin peureux et pleurnichards. Dire que tu étais, il y a encore quelques instants, plein d'assurance et d'optimisme, malgré la situation merdique de l'île. Mais maintenant que même ta supérieure t'as abandonné à ton sort, tes convictions ne sont plus, ton assurance a vacillé et ta dignité s'est effondré.
Tous... Tous tes hommes ont entendu tes sanglots et n'ont eut d'autre choix que de te voir t'effondrer. Toi... Leur leader, celui qui devait les guider... Celui qui devait leur redonné courage. Mais tu n'avais pas une once de courage, tu n'avais rien à partager mis à part ta tristesse et ton dépit, et ça pour le coup tu n'aurais pas dû le partagé ! Par moment, dans l'intérêt de tous, il faut savoir être égoïste... Tu devrais le savoir !
Heureusement le ciel semble vouloir te sourire. Tous les regards poser sur toi, se tournent immédiatement vers la porte du bâtiment lorsque celle-ci se mît à grincer. La lumière envahit alors la pièce, et dans l'embrasure de la porte deux silhouettes font leur apparition. Bientôt on reconnut l'un des soldats, accompagné d'un prisonnier fermement menotté. Mais le soldat a la mine basse, levant un peu les yeux juste pour saluer les quelques soldats qu'il pensait croiser en passant, il remarqua bien vite les regards appuyé de tous les soldats de la base. Baissant une nouvelle fois le regard, il ferma la porte calmement. Puis relevant le regard vers ses collègues qui ne l'avais pas lâché un seul instant des yeux, il balance le prisonnier au sol, en le frappant avec violence dans le dos. Puis, explosant, il hurle :
-Oui ! Encore un cadeau de Daris... Vous croyez que j'y peux quelque chose ? Ils sont trop nombreux ! Je me ferais écraser si je lui refusais quoi que ce soit alors arrêtez de me fixer comme ça... Puis ce gars il a mutilé un des types de Daris... Qu'il est fait ça à un criminel ou un innocent ça ne change rien... Il est dangereux... C'est pas un ennemi politique pour une fois ! Alors arrêtez de me juger, hein ! Vous n'êtes pas mieux que moi... On es tous soumis ici... J'attends qu'une chose ! Que nos supérieurs nous viennent en aide, avec un Buster Call même, s'il le faut !
Toi, tu le fixes, de un air dépité. Au moins son discours t'as permis de faire tes sanglots, et d'essuyer tes larmes. D'un coup, tous les regards se retournent vers toi. C'est ta responsabilité, tu le sais, tu dois le dire !
-On est seul ! On doit gérer cette crise... seuls ! C'est soit ça, soit la soumission à vie !
Tu poses alors ton regard sur le prisonnier. Un look sauvage, un visage sans expression, voilà ce que tu vois. Et tu te demandes encore comment la société peut produire de tels hommes sans âme, ni cœur...sans humanité. Le monde est cruel mon pauvre... Tu en as eu un aperçu à l'instant !
Mais voilà, ce prisonnier va devenir ton joker. Un de tes hommes te proposer d'utiliser cet homme pour atteindre le tyran. Deux sacrifices pour la paix. Aucun autre choix ne s'offre à toi. C'est donc, t'arrachant ta propre âme par ce geste, avec lassitude que tu acceptes, et auditionne le prisonnier. Tu finis par conclure un marché avec lui ! Bienvenue dans la cours des grands, petit. À l'avenir, dissimule tes larmes !
-Tyran ! Tyran ! On paye... Tu payes !
Voilà ce qui était écrit en lettre de sang sur le mur de ta chambre. Oh ! Tu t'y attendais n'est pas ? Quand on est trop égoïste on attire la convoitise des autres ! Tout le monde convoité ta place. Tu as eu de la chance dans ton malheur, car ce n'est pas l'odeur du sang sécher de ta femme morte qui t'as réveillé, mais juste celui de la prostitué avec laquelle tu as passé ta nuit. Oh ! Certes, la vision reste horrifique mais la douleur est moins présente, surtout pour un homme comme toi ! Cependant tu as payé. Et un tribut bien plus grand que tu ne l'aurais voulu !
Le silence est accablant. Pourtant tu es maintenant dans la chambre de ton fils, et tu le sais... Il devrait avoir faim, comme tout les bébés il devrait être en train de hurler à tout bout de champs. C'est ce qu'il fait d'habitude. Mais aujourd'hui il est calme. Bien top calme, comme toi. Du sang. Toi, comme lui vous êtes couvert de sang... Mais lui il est mort. Serrant son petit corps contre toi, tu hurles, laissant ta rage croître. Tu l'aimais. Tu ne voulais pas te l'avouer mais tu l'aimais... C'était ton fils après tout. C'était pour lui, et pour ta femme aussi que tu préférais être riche et hué plutôt que pauvre mais apprécié. Tes larmes roulaient sur tes joues. Ta peine était immense. Mais au moins il te restait ta femme.
Tu es maintenant dans ta chambre posant ton enfant sur ton lit taché de sang. Tu avais besoin de force pour ne pas succomber à la folie. Ouvrant un tiroir tu sors sa photo. Tu n'as pas eu de nouvelles d'elle depuis deux jours mais tu ne peux penser autrement à elle qu'en l'imaginant en vie. Larmoyant tu fixes la photo d'Haya.
Finalement, toi, la sirène, le supérieur tant attendu par tes collègues de la base, tu les retrouves, folle de rage. Tu pensais leur avoir ôter tout espoir, les avoir poussé au suicide ou à la soumission. En te voyant, ils pensèrent tous, heureux que tu étais venu combattre et mourir avec eux, que tu ne t'étais résigné à les abandonné ! C'est donc fier de leur coup, qu'ils t'ont mis au parfum. Le prisonnier, le plan, l'assassinat, les rumeurs matinales. Tout ! Ils ne t'épargnèrent aucun détails. Et tu n'en épargna aucun en retour. Les tentacules qui se dressaient sur ta tête telle des cheveux, prirent soudainement vie, comme guidé par l'eau qui semblait les avoir imbibé. L'eau recouvrant tes excroissances prirent la forme de serpent et terrassèrent tous les marines. Je comprends mieux pourquoi on te surnomme "la Gorgone" !
Maintenant, la haine au ventre, le poing serré, tu marches dans la rue. Tu vois ses deux types s'embrouiller devant la demeure de ton mari. Tu veux passer mais ses deux gars te bloques le chemin. Ça t'insuportes ! Une nouvelle fois tes tentacules se couvrent d'eau mais une main se porte sur ton épaule brièvement. Quelqu'un vient de te tapoter l'épaule. Déconcentrée, ton pouvoir se désactive. Et alors que tu te retournes prêt à agresser celui qui t'as touché tu entends une voix masculine dire :
-Excusez-moi... Désolé hein ! Je cherche un magasin de bouffe pour remplir la cale de mon sous-marin... Je suis à sec !
tu poses alors ton regard noir sur lui alors qu'il semble s'arrêter sur la mouette brodée sur ta veste et ton serre-tête. Reculant, tu l'entends dire :
-Raaaaah ! La Marine... Encore !
Sa déclaration attire l'attention des deux combattants qui se retournent alors vers toi, se désintéressant soudainement mutuellement l'un de l'autre pour te fixer toi, ma petite sirène ! Les choses se gâtent pour toi ! N'oublies pas la raison de ta rage, cependant.
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Setsuji Senta
Dit "Setsu" | Non primé
Jeu 11 Mai - 22:59
Convaincu d'avoir affaire à la bonne personne, le tyran continuait sa tentative de meurtre, interrogeant au passage l'individu tout en enserrant son cou avec son bras. Jaden n'avait pas l'intention de riposter, bien qu'il en était capable, avec son sabre il pourrait facilement lui trancher le bras. Mais ce n'était pas le but, il avait déjà coupé la main d'un de ses gardes du corps, il ferait un coupable bien trop évident pour tout le monde. Par chance il ne semblait pas avoir remarqué qu'on l'avait libéré, ce qui arrangeait la marine car elle ne serait pas impliquée dans cette affaire comme elle le désirait. En revanche le fait qu'il ne parle pas et qu'il soit complètement détendu lui paraissait louche, lui qui avait l'habitude de rodéo dès qu'il empoignait un ennemi ou un civil. Mais ça ne l'empêchait pas de continuer de poser sa question, aveuglé par la colère et la tristesse d'avoir perdu femme et enfant.
Sa femme en revanche était encore en vie, il avait pu la voir sur des photos dans sa maison. Par chance elle se trouvait justement sur l'île au même moment, sans doute avait-elle accouru en apprenant que son mari faisait des siennes sur une île. Jaden était certainement pris dans ce qui semblait être une perspective de dispute de couple. De leur côté les civils préféraient aller de cacher, plutôt que de s'insurger pour sauver l'étranger. Il fallait dire qu'ils se méfiaient un peu de tous les nouveaux venus par nature, ils n'allaient pas prendre le risque de brandir lances et torches pour lyncher le tyran, il leur avait déjà montré sa force. La présence de sa femme semblait l'avoir un peu calmé, mais il exerçait toujours une prise dangereuse sur Jaden, une simple rotation du bras et sa tête faisait un demi-tour.
Non seulement une nouvelle protagoniste apparaissait, mais un autre jeune homme aussi, à la musculature tout aussi impressionnante que celle du chef de gang. Mais au lieu d'intervenir par une entrée fracassante, comme on pouvait s'y attendre en général, le nouveau venu se contentait de demander un commerce de consommables afin de remplir la cale de son sous-marin. Dans ce genre de cas Jaden serait tenté de penser qu'il était mort, puisque la personne qui était intervenue se fichait complètement de la situation. Mais comme le pirate était encore surpris de la présence de sa femme, il semblait moins décidé à étrangler le jeune homme. Cela dit c'était peut-être risqué de chercher à s'échapper, un faux mouvement et s'en était fini de lui. Il regarda alors la marine qui était libre de reprendre son attaque, au cas où elle tenterait de les séparer, ce qui le sauverait à coup sûr. Elle pouvait aussi poursuivre le pirate reconnu vu qu'il affichait une mine renfrognée à la présence d'un gros bonnet de la marine sur les lieux.
-Alors, que comptes-tu faire, l'officier de la marine ? Tu vas le laisser agresser un civil sans rien dire ?
Invité
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Ven 12 Mai - 18:54
« Un père dans l'ombre »
Je reculais rapidement de plusieurs pas. La sirène n'était pas des plus impressionnante, quoi que sa technique couplant l'eau et les tentacules sur sa tête la rendait au minimum effrayante. Ses excroissances semblaient bouger, frénétiquement, comme emprunte de vie, indépendantes, et ce en plus d'avoir l'allure de serpents prêt à vous sauter au cou pour vous mordre jusqu'au sang. Alors oui elle dégageait quelque chose d'effrayant, mais ce n'est pas ça qui m'avait fait reculer, c'était la panique, la peur de me confronter de nouveau à la Marine. Il faut l'avouer la dernière fois que ça c'est passé, ça a plutôt mal finis pour mon cas. Alors faut pas m'en vouloir mais j'aimerais éviter de finir une fois de plus à Enies Lobby, ou pire encore à Impel Down.
Manifestement vu la tension omniprésente dans l'air, il y avait peu de chance que l'on me fournisse une réponse à ma question. Drôle de situation d'ailleurs, pourquoi ce gars menaçait ce gamin ? Pourquoi la sirène semblait furieuse ? Pourquoi tout le monde semblait observer la scène, sans bouger, du coin de l'œil ? Et surtout la plus importante... Pourquoi j'étais là ?... Encore une fois au milieu d'un bordel qui ne me concernait pas ? C'est une question que je me pose souvent ! J'acceptais d'être pointé du doigt, être désigné comme le coupable lorsque c'était vraiment ma faute... Mais pourquoi donc faut-il toujours que je me retrouve au milieu d'histoire qui ne me concerne pas ?
-Vous savez quoi ? Je ne vais pas insister plus que ça... Je vais vous laisser vous occuper de l'éducation de votre fils, votre neveu ou que sais-je... Faites comme si vous ne m'aviez pas vu, ok ?
Sans attendre de réponse de leur part je reprends ma route. Non mais c'est bon quoi ! Je ne suis pas un super-héro, certes j'ai tenté de libérer des esclaves à Saboady et j'en ai payé le prix, mais je ne peux m'initier dans les histoires de tout le monde, déjà parce que c'est impoli, et surtout parce que je risquerai de mourir de faim avant d'avoir pu me dépêtrer de ce merdier. Vous aurez beau me traiter d'égoïste, de lâche... Me dire que ma capture m'a rendu plus docile, plus craintif, plus prudent en sommes... Peut-être bien ! Mais apprenez que même les héros ne peuvent sauver tout le monde, et que parfois il faut savoir penser à soit en priorité pour ne pas aggraver la situation. Puis vous me croyez aveugle ? Vous pensez que je n'ai pas remarqué la lame au poing du garçon ?
Il y avait deux hypothèses. Soit il subissait à l'heure actuelle un entraînement et n'était donc pas en danger. Soit il portait une arme, et avait de quoi se défendre pour survivre. Au moins il n'était pas totalement démuni, lancé sans arme ni défense dans un monde aussi brutal que le notre. Ais-je reçu une seule aide lors de mon bannissement d'Amazone Lily ? Si la Marine n'avais pas trouvé ma barque, flottant au milieu de Calm Belt, je n'aurais certainement jamais passé mes douze ans. De l'aide ? La marine ? Je m'immobilisais alors. Les yeux fermés je restais figé au milieu du chemin.
Tandis que de leur côté, le tyran et sa femme, la sirène portant la veste de la marine, se fixaient dans le blanc des yeux, haussant un sourcil à mon départ. Draris fut repris par sa colère lorsque la voix du gamin s'éleva une fois de plus et augmenta son joug sur le cou de Setsu tout en hurlant à l'attention de sa femme qui lui faisait actuellement face :
-Haya... Il... Il a tué Drain ! Il a tué notre fils ! Je veux qu'il soit torturé par tes hommes sur la grande place.
Réclama-t-il les yeux embrumaient par les larmes. La femme baissa le regard, en se mettant à fouillé dans une de ses poches, tout en répondant purement et simplement :
-C'est impossible !
Sans plus d'explication ou de justification elle sortit une liasse d'avis de recherche et commencer à les feuilleter, jetant nonchalamment tous ceux qui ne l'intéressais pas au sol. Draris était bouche bée, lui pourtant si tyrannique et froid habituellement, n'en revenait pas. Sa femme était si détachée de la situation, si dépourvu d'émotion. Il venait pourtant de lui dire que leur fils, un bébé d'environ douze mois était mort assassiné, mais elle, elle ne réagissait pas, du moins pas comme il l'espérait. Lui qui pensait être celui avec le cœur le plus glacial s'en trouver presque répugner par tant de froideur et de détachement. Sans réfléchir il lâcha sa victime, désemparé, et voulu faire un pas en direction de la sirène. C'est ce moment que la contre-amiral choisit pour lui fourrer un avis de recherche devant les yeux, mon avis de recherche !
-Quatre vingts quinze millions de Berry ! Je savais bien que ses cheveux me disais quelque chose ! Quatre vingts quinze millions, chéri ! Capture-le et nous serons riche !
Draris n'en revenait pas. Il avait l'impression que sa femme ne l'avais pas entendu, trop subjugué par l'argent qu'elle pourrait engranger. Alors certes, la fortune était leur objectif, mais quand même... Aujourd'hui on a pus voir qui pouvais encore se targuer d'avoir une humanité et qui avait fait une croix dessus. Croisant le regard interloqué et presque outré de son homme la sirène reprit, choppant par la même occasion Setsu à la gorge avec l'une des tentacules sur sa tête.
-Vas-y tout de suite ! Si c'est toi ou l'un de tes hommes qui le capture et le livre à la Marine nous serons riche, alors que si c'est moins qui m'en charge on me félicitera c'est tout... C'est toi qui a voulu que n'intègre la Marine pour te couvrir, non ? Alors à toi de jouer cette fois-ci capture ce pirate ... Je m'occupe du gamin et de tes... Histoires !
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Setsuji Senta
Dit "Setsu" | Non primé
Jeu 18 Mai - 16:28
Désormais Setsu allait devoir s'occuper de deux individus en même temps, à commencer par le chef de la bande de pirates, et l'officier de la marine et femme de ce même individu. Son apparence plus qu'étrange était facilement reconnaissable, même dans l'obscurité, quand il l'avait vue sur les photos. Si le premier était loin de faire le poids contre Setsu, en dépit de sa force colossale, l'officier lui donnait une impression bien moins bonne pour lui. Par chance personne ne pouvait dire avec certitude que c'était lui le coupable alors qu'il n'avait aucune raison de s'en prendre à sa famille, il ne le connaissait même pas. Mais malgré ça la situation demeurait tendue, parce que Setsuji était partagé entre deux forces et non des moindres. Heureusement il avait toujours son sabre à portée de main, si jamais l'envie prenait au pirate de le tuer il serait confronté au sabre de son adversaire. En revanche si l'officier s'en prenait à lui ce serait un peu plus difficile de s'en défaire.
C'est finalement une somme qui attira l'attention de la demoiselle, presque cent millions de berrys pour le pirate qui venait de l'aborder pour chercher un restaurant ou quelque chose où se sustenter. C'était bien gentil de sa part de se jeter dans la gueule du loup de la sorte en s'exhibant, même si Setsu savait que ce n'était pas volontaire, il y avait des moyens bien plus simples et efficaces de l'aider.
Ainsi la femme des plus autoritaires ordonna à son mari de se charger du gros morceau afin de se faire de l'argent, tandis qu'elle le prenait à la gorge avec une tentacule venant de sa tête pour éviter que lui aussi s'échappe. C'était là que ça devenait intéressant, parce que si le jeune assassin tuait la femme du chef de bande, les soupçons se porteraient sur lui automatiquement. Il fallait seulement la blesser, lui montrer qu'il ne fallait pas le prendre à la légère. Sa mission pour une fois n'impliquait pas de mort, et il allait bien devoir faire quelque chose pour éviter de se faire étrangler. Le jeune homme mit alors sa main à la garde de son sabre pour donner l'intention de le sortir pour trancher. Certes la femme avait ses mains pour parer ses coups, mais des attaques tranchantes ce n'était jamais sans conséquence.
-Tu comptes faire quoi de moi ? Si c'est pour me tuer, je n'aurai aucun remord à t'envoyer au ciel en premier.