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Sous l'océan... [Flashback feat Gérald | il y a 4 ans]






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Ven 18 Nov - 22:40


« À la poursuite d'un mythe  »




Ah ! Calypso... Mythe parmi les mythes. Déesse païenne des océans et seule divinité crainte et respectée par les tous les types de marins. La légende fait de cette femme, la personnification même des océans. En somme, comme moi qui suis "le sable", à l'heure où je vous compte cette histoire, elle est l'océan... Et ce, de tout son être. Alors évidemment les rumeurs lâchées par les marins ivres morts dans une taverne poisseuse, se sont répandues... Pire encore, elles se sont amplifiées, donnant naissance à ce qui aujourd'hui est devenue un mythe.

Mais tout ceci n'est rien d'autre qu'une légende, peut être issue d'un fait réel si déformé par le temps qu'elle en est devenue une fiction. Néanmoins dans notre monde aucune légende n'est à prendre à la légère, moult exemple en sont la preuve même. Comme par exemple, l'existence certaine d'un homme qui en son temps parvint à fédérer tout les pirates, j'ai nommé, évidemment, le roi des pirates : Gold D. Roger. L'autre exemple, qui fut longtemps un point obscure et qui est surement à la base de la légende de Calypso sont les fruits du démon. Après tout, si aujourd'hui la Marine à une connaissance aiguisée des fruits du démon, les ayant même répertoriés et catégorisés dans une encyclopédie, une partie de la population vit dans l'ignorance totale de l'existence des fruits du démon.

Si aujourd'hui un civil se retrouve face à un utilisateur de fruit du démon, pour la première fois, il assimilera certainement ses pouvoirs à ceux d'un dieu et par conséquent déifiera l'utilisateur de fruit du démon. Vous voyez où je veux en venir ? Si l'amalgame est encore possible aujourd'hui, il s'est très certainement passé la même chose par le passé et tout ceci fut amplifié par l'ignorance générale. Donc Calypso n'est certainement pas une divinité, néanmoins, les rumeurs la concernant ne sont pas pour autant toutes à jeter. Après tout si elle était si crainte, il devait y avoir une raison, non ? Peut-être était-elle une pirate ? Ou ce qui s'en rapprochait le plus à son époque... Vous savez les mots sont volatile et changeant... Bref, ce qui avait intéressé la marine et moi par extension, dans ce mythe pompeux, c'était la mention d'une trésor... Inestimable !

Inestimable en deux points. Le premier, c'est que, comme ce n'est pour le moment rien d'autre qu'un mythe, tout au plus comme le One piece, personne ,encore en vie, ne l'as eu entre les mains ou n'a poser un regard sur ses richesses. Et d'autre part, c'est que pour la marine, quoi que l'on puisse retrouver de ce trésor, cela sera considéré comme des reliques ayant une valeur historique, que personne ne sera en mesure de juger.



-Le trésor de calypso... Le secret de ses pouvoirs... Si je le trouve au moins, on sera fixé ! Reliques contrôlant les éléments et la météo ? Fruit du démon ? Réel pouvoir divin ? Il me tarde de le trouver pour résoudre ce mystère vieux comme le monde ! Hahaha !

M'exclamais-je, excité par une telle aventure, à tel point que mon excitation et ma nervosité grandissante me rendaient hilare, sans réelle raison. Ainsi accouder au bastingage du navire, je fixais Red Line, qui de par son immensité noyais l'horizon. Puis me calmant, regardant toujours fixement, devant moi, me laissant bercer par le mouvement des vagues, je murmurais pour moi-même :

-Là où toutes les mers se rejoignent est la place de la déesse des flots ! Son trône et son trésor résident en ce lieu inviolable que seuls les dieux peuvent atteindre.

Voici la seule piste donnée par les textes relatant le mythe. C'est assez flou, je le conçois... C'est d'ailleurs après mûr réflexions que j'en vins à penser à Reverse Montain. Après tout, c'est le seul endroit connu dans lequel il m'était possible de chercher. La seule autre option est un autre mythe, celui d'All Blue mais on ne va pas commencer à compliquer les recherches à ce point, car chercher un mythe dans un autre mythe... Je ne vous raconte pas l'escalade d'échec qui en découlerait...



-Commodore ! Allez captain' Khorus ! Réveillez vous !

C'est cette phrase qui me sortit de mon assoupissement, et qui sonna le début de notre aventure.Venant à peine d'être réveillé, en plein rêve en plus de cela, je laissais ma rage prendre le pas. Sans crier gars, j'attrapai mon membre d'équipage par le col et le tirais vers moi, l'esprit et le regard encore dans le flou, puis je me mis à hurler :

-Commodore ! Vous devez m'appeler Commodore ! Les titres ne s'sont pas faits pour les chiens !

Puis levant un peu le regard, je tombais sur cette peau verte si caractéristique, avant de tomber sur le regard de cette personne qui n'était autre que mon bras droit. Mon ire s'apaisa un peu lorsque je compris que c'était Ragnard. Je le lâchais donc et me redressais en baillant. Puis me frottant les yeux pour chasser le léger voile qui gênait ma vision, je déclarais enfin :

-C'est toi. Je suppose donc que c'est important, je me trompe Ragnard ? Alors quoi ?

-Bah, on est arrivé Commodore... On attend vos instructions. Vous êtes notre seul guide pour cette mission... Périlleuse.

Dit-il en fixant l'horizon par-dessus mon épaule. Pris d'étonnement, j'écarquillais les yeux en lâchant :

-Déjà ? Je me suis assoupi si longt...

Me retournant, je fis face à l'immensité de Red Line et me tus sur-le-champ, impressionné par le gigantisme de la terre s'élevant devant moi, et le courant ascendant qui nous attendait. J'entendis alors une voix me chuchoter à l'oreille.

-Je n'étais encore jamais venue ici... Et je ne sais pas vraiment ni où vous voulez nous mener, ni où ce courant nous mènera si ce n'est à notre perte... Le trésor que vous recherchez en vaut-il la peine ?

Je me retournais alors vers mon interlocuteur, Ragnard, et lui répondit à voix basse pour que lui seul puisse m'entendre :

-Je ne sais pas grand chose de plus que toi... On court après un mythe après tout... Mais une chose est sûre si on réussit, on obtiendra la gloire et la richesse. Seulement, en effet, il va nous falloir faire des sacrifices... Et pas que matériel, j'imagine. Mais ne t'inquiète pas tes compétences me sont trop précieuses pour que je te perde en route et puis tu es dans la confidence... Qu'elle intérêt aurais-je à te révéler tant de choses si je veux simplement t'utiliser ? Hum ? Va dire aux autres d'aller à leur poste et de se maintenir le plus possible aux objets inamovibles. J'imagine que vous avez attaché ou jeter à la mer ce qui pourrait causer notre perte en nous écrasant ou en dévastant notre coque ?

Alors allons-y ! Que le voyage entre les quatre océans commence !

Hurlais je à l'intention de tout le monde.





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Gérald Fernandez
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Gérald Fernandez
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Sam 19 Nov - 8:35
J'appris que Will Shad avait quitté Alabasta pendant longtemps et je m’interrogeai

" Ou je pourrais trouver quelqu'un d'assez fort?"

A ce moment la, le mot fort me fis rappelé un homme que j'avais rencontré il y a quatre ans de cela. Je m'en rappelle comme si c'était hier, on ne peut pas oublier cet homme. Mon but étant de m'améliorer en rencontrant des personnes je décidai de partir à Reverse Montain, le carrefour des pirates pour partir dans le Grand Line. J'appris que deux bateaux de la Marine partaient dans cette direction et je partis demander au capitaine de un de ces bateaux qui se nommait Smoker junior. Si je vous décrivais cette homme, imaginez un homme petit, gringalet et à la mine sévère, il me dit

"Je n'accepte pas des pirates dans mon équipage sauf pour faire des tâches ménagères"

"Je ne peux pas accepter à me résigner à ce rang la, prend cette argent et cache moi dans les caisses"

Cet homme était tellement obsédé par l'argent qu'il accepta en ricanant avec son sourire malsain. Le lendemain matin je me cachai dans les caisses du bateau et attendit, j entendais le bruit du bateau et je sentais le sel des vagues du bateau. Pendant plusieurs jours je ne mangeai et ne but plus. Je m'endormis tellement ma fatigue était grande. Je me réveillai en sursaut, deux personnes était penchées sur moi. Le capitaine et un inconnu. Je compris que l'inconnu voulait m'acheter. Le capitaine du bateau m'assomma et je réveillai dans un lit bricolé entouré d'esclave. Un grand homme costaud me dit sur un ton strict

" He le nouveau au travail tu devras ramer chaque jour tu auras un heur de repos le midi et le soir huit heures. Si tu ne respecte pas ça tu sera jeté en pâture au requin."

Je partis ramer, c’était très physique je me faisais fouetter. Durant le troisième jour on accosta dans une grande ville d'on je ne connaissais pas le prénom. Une idée me vint en tête, m'échapper. Il ne restait plus qu'un homme sur le bateau et je le mis K-O grâce à mes chaînes et m'enfuit, je me retrouvai essoufflé et me dit "Il faut que je parte de cet endroit immédiatement je cherchai un bateau et trouver un bateau au nom de le Fléau. Je cherchai le Capitaine du bateau et ne le trouva pas alors je demandai a son second


"Le Capitaine est mort, c’est moi le Capitaine qu'est-ce que tu veux?"
"J’aimerais que vous m'emmeniez a Reverse Montain"

Il accepta car il avait besoin d'un second pour au moins pendant cette traversée. On partit le soir même et je dormis, en dormant je me dis que j’allais enfin arriver à mon but mais sous peine. Le matin je me réveillais et commença mon rôle de second. Les trois jours qu'y suivent ce passa la même et encore les trois jours suivant mais au septième jour on vit un bateau de la Marine et on se prépara pour s'affronter mais quand on allait tirer avec les canons. Le bateau commença à tourner en rond et la on vit un maelström, il était aussi féroce que Barbe Noire, on ne pouvait pas lutter, on se rapprochait inexorablement d
U pire. Chaque homme était paralyser de douleur et criait en priant Dieu c ‘était la panique totale
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Mer 23 Nov - 0:16


« Une entrée fracassante dans l'antre des Dieux ! »






Le bateau fusait à toute vitesse sur les flots. Nous n'avions aucun contrôle sur ses déplacements, nous laissant guider simplement par les courants ascendants. Nos voiles rentrées, nous essayions simplement de restreindre la vélocité de notre avancée pour ne pas manquer le coche. Que voulez-vous, pour notre mission, je prenais des risques, que certains diraient inconsidéré. Mais rien n'est inconsidéré ou trop extrême lorsqu'on veut frapper aux portes de la gloire et de la richesse.

Les vents soufflaient avec une force ahurissante toute autour de moi. Bien accroché au mât central pour ne pas tomber, je sentais mes cheveux se ballotter en tout sens. Pendant ce temps-là plus nous grimions plus c'était l'escalade des émotions en moi. J'allais devenir une légende ! Aujourd'hui, mon jour de gloire sonnait, c'était certain.

-Mainteaaaaaaaaaaaaaaant ! Déployez les voiles !

Hurlais, je en espérant que le vent porte ma voix au lieu de la camoufler, alors que je voyais enfin le bout du courant aquatique. Heureusement, mes ordres se propagèrent de matelot à matelot par le biais de l'homme qui se trouvait le plus proche de moi.

Quelques minutes plus tard les voiles commencèrent à se déployer, tandis que le bateau fusait dans les airs, près à prendre un autre courant pour se retoucher sur Granline ou une des Blues. Mais ce n'était pas mon projet. Moi, je voulais visiter les tréfonds de Reverse Montain. Voilà pourquoi j'avais déployé les voiles à ce moment-là, pour limiter brusquement la vitesse de mon navire et me permettre de stopper la course du bateau sur un lieu que personne ne devrait atteindre... Le sommet de Reverse Montain.

Cette manœuvre, qui était la base de tout mon plan, avait été imaginée par un navigateur de renom travaillant pour la marine. Ces expertises m'avaient jusque-là étaient très utile, et encore une fois, il m'avait prouvé sa fiabilité, car bien évidemment, j'avais atterri à la croisée des chemins sur le sommet de Reverse Montain. Sur le moment, je serais bien allé le féliciter en personne, ce qui aurait pus être une grande première, mais ce n'était clairement pas le moment de ce réjouir. En effet, comme l'avait prédit mon navigateur, nous nous retrouvâmes pris dans des courants tournoyants.



-Un... Un ... Un mael... Strom ? Un maelström ! On va tous crever !

Hurlais un mousse en pleine crise de panique. Sa réaction était en soit, compréhensible, mais j'en avais que faire. Je n'allais pas le rassurer, bien au contraire. Malgré les mouvements assez abrupts et la panique totale, je lâchais ma prise sur le mat, quittant ma sécurité pour me faire entendre de tous.Personne ne m'avait entendu quitter ma position. Le bruit des flots, celui du vent, et même la cacophonie provoquée par la panique dissimulèrent mes pas fermes et résolus résonnant sur le parquet du bateau. Seul mon hurlement me fit devenir le centre de tous les regards :

-Oooooooooh ! Il vous arrive quoi là ? C'est ça l'image de la justice que vous voulez donner ? Vous voulez vraiment que l'on dise de la Marine qu'elle est remplie de froussard et d'incapable ? Non mais je vous jure ! Vous ne savez pas pourquoi on est là, hein ? Et bien non ! On est pas là pour patrouiller, non ! Nous avons une mission bien plus importante... Une mission historique ! On est sur les traces d'un mythe ! Calypso, vous connaissez ? Son antre est certainement au centre de ce Maelström. Vous avez peur de la mort ? Soit... Mais il faut au moins prendre ce risque pour frapper aux portes de la gloire. Dites-vous bien ça : ceux qui survivront deviendront des légendes ! Alors on se plaint toujours ? On veut chuiner ? Quitter le navire si ça vous chante de toute manière, on finira tous sous l'océan dans quelques minutes.

-Euh... Je ne veux pas être chiant, mais il semblerait qu'on ait des concurrents !

Me déclara mon second qui était venu jusqu'à moi durant mon discours et qui pointait désormais un bateau arborant un Jolly Roger.

-Quoi ? C'est absurde ?

Observant dans la direction que m'indiquait Ragnard je pus en effet constater, qu'à l'autre bout du tourbillon aquatique se tenait un autre bateau, lui aussi emporté par les courants inviolables du Maelström. Ça allait être bien plus compliqué que prévu, manifestement. De plus, la progression inexorable des deux bateaux vers le centre du trou noir marin ne laissait présager rien de bon... Juste de la destruction sans demi-mesure. Alors mon calme se dissipa. Un sentiment mêlant colère et inquiétude monta alors en moi. Je me mis sur-le-champ à râler, grognant presque tel une bête devant cet imprévu de taille. Et alors que j'allais rejoindre les hommes qui s'occupaient des voiles pour leur communiquer l'ordre de ranger les voiles un vent violent s'engouffra à l'intérieur de ces dernières, nous en faisant perdre le contrôle. Mon navire prit alors de la vitesse, s'approchant plus rapidement encore du centre du Maelström et de l'autre bateau.

Je ne pus empêcher le destin de se réaliser. Tous les éléments étaient contre moi. Lorsque notre bateau heurta celui des pirates, je fus expulsé par-dessus bord, puis une fois dans l'eau, je fus emporté par le tourbillon. Très vite tout vira au noir pour moi. Je perdis certainement conscience à ce moment-là.


Je finis par me réveiller, bien que tremper jusqu'au os, sur terre, ou plutôt sous terre, dans une grotte pour être précis. Le bruit d'une goutte tombant dans de l'eau me réveilla. Le son provoqué par la propagation de l'onde engendré par le contact entre la goutte et l'eau stagnante me fit sortir de ma léthargie en un brusque sursaut. Haletant, je fixais mes jambes puis mes vêtements trempés. Puis fixant mes mains tremblantes, je sentais mon corps endolori, à chaque expiration. Je compris alors que j'étais encore en vie certainement sauver par Ragnard.

Sentant ma respiration se stabiliser, et mes douleurs s'amoindrir, je me mis à cligner frénétiquement des yeux pour m'habituer à la faible luminosité des lieux. J'étais encore déboussolé lorsque j'entrepris de regarder autour de moi pour analyser mon environnement. Que de surprise. En fixant devant moi, je vis des barreaux métalliques.

-Non ! Non ! Non !

Commençais-je à paniquer, rampant jusqu'à ses barres de métal pour m'assurer qu'elles ne soit pas un simple mirage créé par mon esprit perdu dans une hallucination. Mes mains se posèrent alors sur le métal froid. Puis ma tête vint heurter les barreaux. J'avais mal et froid. Mais je pouvais m'en sortir non, je devais m'en sortir. Finissant de me lamenter sur mon sort, je tentais de me redresser sur mes jambes. C'est chancelant que je parvins à tenir debout face à un obstacle que je ne connaissais que trop bien : une geôle. Heureusement rien n'est assez solide pour résister à mes coups de hallebarde.Me préparant physiquement à agir, je m'échauffais, puis lorsque je me sentis prêt, je cherchais ma hallebarde du bras droit, mais je ne trouvais pas le manche de mon arme. Durant quelque seconde, je réitérais l'expérience, puis me tordant un peu pour voir dans mon dos, je ne pus que confirmer ce que mes vaines tentatives à l'aveugle m'avaient prédit : mon arme n'était pas dans mon dos.

Un râle parvint alors à mes oreilles, ce son m'immobilisa alors. Ça venait de derrière moi. Me retournant brusquement, prêt à voir une bête me foncer dessus, je ne vis qu'un homme trempé, recroquevillé dans un coin de la pièce. Voyant ce corps à la forme humaine, je pensais tout de suite qu'il s'agissait de Ragnard, mais m'approchant et secouant le pauvre homme, je découvris un simple étranger.

Croisant son regard, alors même qu'il venait de se réveiller, je le pressais et l'interrogeais pour en apprendre plus sur ma situation actuelle.

-Qui es-tu ? Que fais-tu là ? Réponds ! C'est important !

Demandais je à l'inconnu, presque en hurlant. Alors oui, je paniquais un peu, mais c'est ce foutu blackout qui me stressait. Que c'était, il passait entre le moment où j'ai rejoint le courant et le moment où je me suis réveillé ici... Enfermé. C'est stressant cette ignorance, n'est pas ?



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Gérald Fernandez
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Mer 23 Nov - 21:56
  C'était toujours la panique générale à ce moment j'eus très peur de la mort, c'est la que je compris ce qu'étais la peur. Je vis aussi le capitaine de l'équipage et son second nous pointé du doigt puis je perdis connaissance quand on tomba dans le maelström il faisait noir je pensais que j'étais dans le monde des morts mais d'un coup je retrouvai mes sensations et eut très froid, j'étais trempé. Quand j'ouvris les yeux moi qui pensais être naufragé sur une plage je vis que j'étais enfermer dans une geôle avec une personne, c'était le capitaine du bateau de la Marine. Je voulais lui sauter dessus mais j'étais trop faible et il me dit

      "Qui es tu? Que fais-tu ici? Réponds!!    
         
           Je pouvais à peine parler mais je lui dis avec tremblotement

              " Je m'appelle Gérald et toi ... le chien du gouvernement comment t'appelles-tu? Moi je voulais aller à Reverse Montain ... mais toi et ton bateau vous étiez venu pour me... tuer ou massacrer des gens?
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     "

               Je compris qu'il se passait quelque chose de grave, j'essaye de casser les barreaux mais il était indestructible, j'essaya mainte tentative mais n'arriva pas. L'ambiance était glaciale car la prison était plongé dans le noir il n'y avait pas de lit juste une paillasse pour deux, ce n'était pas très confortable surtout que je ne voyais pas d'issu et cela m'énervait. J'essaye encore et encore de briser les barreaux puis un vieux homme à l'air odieux vint nous voir il me dit d'arrêter d'essayer de m'évader sinon il me tuerai sur le champs et je le crut. IL faisait extrêmement peur, c'était le diable incarnée. Il nous donna de l'eau est à mangé à travers les barreaux, si on pouvait appeler ça de la nourriture. J’essayai de l'attraper, je n'y arrivai pas l'homme avait trop de force malgré l'âge.Au bout d'une heure heure avec mes estimations du soleil qu'on voyait à travers la lucarne. Je me décourageai déjà ne me disant que cette endroit était pire que l'enfer je dis au capitaine

"Sais-tu ou on est?"


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Ven 25 Nov - 0:46


« L'égaré »




Dès lors que je croisais le regard couleur jade de mon camarade de cellule, je compris que ce n'était pas mon second. Cette impression se confirma bien vite, lorsqu'en approchant je pus voir un peu mieux le visage et les cheveux bleutés de Gérald, car oui, c'était son nom, ou du moins celui par lequel il voulait que je l'appelle, après tout, il savait que j'étais un soldat de la justice, mon uniforme blanc en était la preuve. Enfin blanc... Fallait le dire vite vu l'état de mon costume, maintenant devenu couleur crème à cause de l'eau, la terre et la poussière qui s'était accumulées dessus. Le blanc, c'est cool y a pas à dire, mais à la moindre salissure, c'est dégueulasse !

Bref passons cet interlude vestimentaire pour nous concentrer sur les premières paroles que j'échangeais avec Gérald. Des paroles bien peu courtoises et un ton assez oppressant des deux côtés. Mais étonnement, contrairement à l'habitude, ce n'était pas moi qui avais le discours le plus agressif, mais le pirate me faisant face. Ses paroles me firent au début sourire par leur écart et leur opposition constante. J'avais l'impression que Gérald ne savait pas vraiment comment réagir... Entre sympathie, compassion et haine, mêle à de la colère... Le pirate faisait clairement un grand écart pour essayer de me cerner. J'aurais pu l'ignorer, me foutre de sa gueule ou lui sapé le morale, mais j'étais enfermé avec lui, sans issue de secours, donc il valait mieux que je l'ai dans ma poche au cas où. L'union fait la force dit-on, non ? Il sera toujours temps de l'abandonner plus tard, une fois sorti de cette geôle miteuse.

-Oh... Gérald... Ne soit pas si insultant envers ceux qui n'ont pas pris la même voie que toi... C'est un conseil ! T'as de la chance que je ne sois pas un fervent défenseur de la justice, juste l'un de ceux portant son insigne par intérêt héhéhé... La gloire et la richesse... Voilà pourquoi j'ai rejoint l'intuition de la mouette.. C'est aussi pour ça que je me trouvais au sommet de Reverse Montain. J'en ai clairement rien à foutre de massacrer des pirates moi, alors me met pas la mort de tes compagnons sur le dos tu veux bien ! Mais vous ... Je peux savoir ce que vous foutiez là ? Je présume que vous recherchiez aussi le trésor de Calypso et ses reliques ? Hum... C'est évident ! Pour quelle autre raison, vous seriez, vous trouvé dans une situation si critique alors que pour changer de mer, il suffit de se laisser porter par les vents et les flots. Je présume qu'on est des concurrents alors... Enfin pour le moment, on est tous les deux dans la même merde... Alors je propose un pacte de non-agression jusqu'à ce qu'on réussisse à quitter notre geôle qu'en dis-tu, Gérald ? Ah oui suis-je bête ... Je suis le commodore Khorus. Mais appelle moi commodore... Ou ne m'appelle pas en fait... S'il te plaît, tu peux arrêter de frapper les barreaux quand je te parle... Avec tout ce bruit, tu risques d'attirer quelqu'un et puis non mais sérieux arrête... J'ai l'impression que tu ne m'écoutes pas mec !

Déclarais-je, au début, au bord de l'explosion de rire à cause de la réaction du pirate. Mais petit à petit, la cacophonie qu'il exécutait sur les barreaux, essayant de les fracasser à la force de ses mains, me montais à la tête, m'énervant au plus au point. J'en arrivai donc à m'énerver un peu contre mon interlocuteur que je prenais jusqu'ici sur un simple ton de rigolade, un ton ironique à peine dissimulé. Fort Heureusement, il finit par arrêter son vacarme conscient que ses efforts étaient vain.

-Eh bien ce n'est pas trop tôt... T'es têtu toi, hein. Tu m'a collé une de ces migraines à cause de tout le boucan que t'as fait...

Dis-je de ma position. Dès lors que j'avais vu que le pirate ne m'accordait aucune attention, et continuait à agir sans tenir compte de mes ordres et conseils, j'étais allait m'asseoir le plus loin possible de lui. J'étais donc actuellement sur la paillasse, le dos collé contre le mur de béton armé alors que Gérald épuisé collait son dernier coup contre les barreaux. Je soupirais une fois de plus et ajoutai :

-Si seulement j'avais ma lance... On ne serait plus là... Mais mes efforts n'apporteront rien de plus que les tiens, et contrairement à toi, je n'ai pas envie de gaspiller mes forces pour rien.

Puis je soufflais une fois de plus autant désespéré par le fait d'être enfermé que par le fait d'être dans une telle situation avec un type aussi intenable que Gérald.

Positionné face à une massive porte en bois, un homme plutôt âgé mais svelte, se tenait, droit comme un "i". Il entendait, surpassant les vrombissements constants des flots semblant envelopper les lieux, des sons cristallins. Ses mains se serrèrent, ses rides se contractèrent, et même sa moustache se redressa un peu sous l'excès de son exaspération.

-Pourquoi faut-il toujours que ma future main d'œuvre se fatigue avant l'opération ? Pourquoi s'accrocher autant à la vie ? L'humanité... Ses individus au corps faible et périssable, pourquoi faut-il toujours qu'il fasse autant de bruit pour se débattre inutilement ?

Machinalement, l'homme à la tignasse blanche poussa la porte pour avancer dans le couloir menant aux geôles. Il portait dans ses bras un plateau, une maigre pitance qui permettrait à ses hôtes à peine de quoi se sustenter pour survire jusqu'au jour d'après. Avant de nous donner notre repas, il s'immobilisa, et nous observa quelques instants comme s'il observait si son bétail se portait bien.



Je ne saurais vous dire si c'était l'enfermement, le fait que je soit encore trempé jusqu'aux os où cette pesante obscurité qui régnait dans notre geôle, mais j'étais aujourd'hui bien moi fougueux et hargneux que je le fus habituellement. Ainsi lorsque le vieux passa, je lui jetai un simple regard observateur du fond de la prison, restant immobile et muet, au contraire de Gérald qui lui tenta le tout pour le tout et essaya de choper le bras du vieux pour le blesser. Résultat des courses, c'est notre geôlier moustachu qui maîtrisa mon compagnon de cellule en lui tordant le bras. Gérald poussa des cris de douleur qui vrillèrent mes tympans et pourtant, je ne bougeais pas, laissant simplement mon cerveau s'imprégner de la voix de notre hôte, et analyser sa personnalité dissimulée au fond de ses yeux.

-Reste calme petit con ! Bientôt, tu seras libre... Changé, mais libre ! Sois heureux !Grace à toi et au reste de ma famille, nous toucherons bientôt au but ! Nous quitterons cet antre maudit. Dix-sept ans enfermés ici, dans le repère de Calypso... Tu sais ce que ça représente ? Non ! Alors reste calme et attend ton tour ! Bientôt, nous retrouverons tous le monde extérieur, tu n'as pas à t'en faire !

Dit-il avec une sorte de transcendance dans la voix, comme s'il était sur le point de réaliser son rêve ou un projet de très longue date. Sur ce, il nous donna notre pitance et s'en alla avec le plateau vide, claquant la porte du couloir pour repartir d'où il venait. Après quelque temps passé dans un silence presque royal, Gérald surement requinqué par notre maigre repas, brisa le silence en me posant une question. Depuis combien de temps, je tenais ma position ? Je ne saurais le dire. Mais aujourd'hui, je faisais preuve d'un calme exemplaire, un truc si rare que ça pourrait en devenir flippant, mais pas pour Gérald, qui insouciant, brisa le maître des lieux : le silence.

Mes yeux mis clos, je tournais simplement la tête vers lui sans ouvrir plus mes paupières et daignant répondre, je déclarais :

-Eh bien pour te dire la vérité, j'ai cru pendant un long moment que nous étions morts, que cette pièce était l'antichambre des enfers et que notre geôlier était le diable venu pour nous juger et nous accueillir dans son monde. Mais j'ai vu dans son regard une chose, un sentiment qui a immédiatement réfuté ma thèse, et puis il a fait mention de l'antre de Calypso... Or, c'est exactement le lieu que je recherchais avant que mon navire percute le tien, donc si j'avais raison et c'est ce que le vieux tend à confirmer... Nous sommes bel et bien dans l'antre de Calypso. Et toi que...

Le bruit d'un objet métallique tombant au sol retentit brusquement coupant instantanément le fil de mes pensées. Brusquement, j'ouvris les yeux et pour la première fois, je bougeais en même temps que mon camarade de cellule pour observer ce qui a bien pu tomber. C'est alors que je reconnus ma lance. J'avais les yeux ronds en voyant mon arme fétiche au sol, mais j'eus bien vite la haine en estimant d'un coup d'œil l'immense distance me séparant de mon arme fétiche.

-Putain ! Mais pourquoi ma lance est-elle si loin... ? C'est infâme de me montrer ça pour me dire que je ne peux l'atteindre. Si seulement j'avais ma lance, on serait déjà libre ! Et toi tu peux rien faire, hein ? Si t'as une capacité genre le bras long ou un fruit du démon j'en sais rien c'est ton moment ! Récupère mon arme et je nous libère !

Pestais-je à haute voix, énervé par un coup si sale de la part du destin, regardant Gérald avec espoir et une grande appréhension.




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Gérald Fernandez
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Ven 25 Nov - 20:30
Je continuai toujours à tenter désespérément de casser les barreaux mais il était incassable et mon compagnon râlait pour le vacarme mais je m'en fichais. Mieux valait essayer que rester assis à rien faire et attendre la mort. Un moment je m’écroulai tellement j'avais frappé, je n'avais plus de force. Je vis le regarde de mon camarade Rakan me fixer avec soulagement. J'étais allongé paisiblement quand un bruit me réveilla en sursaut, je me tournai et pensa voir notre geôlier mais je vis une lance tomber dans le couloir qui normalement était sombre et sans véritable intérêt

         "C' est ton arme ?"

  Je n’attendis pas sa réponse mais son regard indiquait plein de choses. Je sortis mes chaînes et attrapa la lance puis je la donnai a Rakan. Il avait l'air très surpris, c'est l'effet que mes chaînes donnent au gens mais il avait l'air aussi très reconnaissant. Je compris que la lance ne pourrait pas être inutile. Il la maniait avec dextérité, il la projeta sur le mur crasseux et vieux et réussit presque à transpercé le mur. Je ne me doutais point que cette lance permettrait peut être de nous échapper. Je pensai à tout ce qu'on pourrait faire avec la lance mais tout d'un coup le geôlier arriva

     "C’était quoi le bruit. Vous m'avez réveillé."

 Rakan réussit à dissimuler la lance mais le geôlier nous regarda et aperçut que la lance n'était pas à sa place

      "Vous avez fait  quoi de la lance qui était placez ici"

      "Monsieur ce n'est pas moi je vous promets et il n'y avait pas de lance vous êtes fou!!"

Il me mit une énorme claque et partit,je voulus riposter mais je n'osa pas ma fierté d 'homme avait pris un coup . Je compris qu'il ne fallait pas lui manquer de respect. J'avais eu très peur car je pensais qu'il allait découvrir la lance
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Jeu 1 Déc - 1:09


« Toujours garder un atout sous sa manche »




Mon arme était là, posée sur le sol, à peine à quelques mètres de moi. Et pourtant, je ne pouvais l'atteindre. C'était fatiguant, non, exaspérant plutôt, d'être dans la position de mon compagnon de cellule, une position que j'avais farouchement critiquée quelques minutes auparavant. Mais je ne pouvais pas m'en empêcher, comme lui tout à l'heure, je mettais toute mon ardeur pour voir réussir mes vaines et désespérées tentatives pour fuir. Le visage collé contre les barreaux, glacials, je tendais mon bras au maximum pour tenter de grappiller le plus possible les mètres séparant ma geôle de mon arme. Pourtant même Gérald s'était sans doute rendu compte que je n'attendrais jamais mon arme par moi-même, j'étais qu'un humain... Mon bras n'allait pas s'allonger comme ça sans crier gare... Je n'avais pas mangé de fruit du démon à l'époque.

Épuisé par ma dernière tentative ratée d'élongation de mon bras, je m'effondrais face contre terre. Puis l'instant d'après je relevais la tête, dévoilant un visage marqué par la détermination et la colère. Le sang bouillonnait dans mes veines, et je sentais mes tempes battre à une allure excessive. Mes tempes d'ailleurs étaient pour le coup l'hôte de veines qui sous la pression et la colère avaient triplé de volume. Une main accrochée à un barreau et l'autre au sol, je me redressais, me mettant à genoux, le corps contre la grille. Puis je posais ma tête, embrasé par l'irritation et la nervosité, contre les barreaux froids et antipathique de ma cellule. Le contact sembla apaiser mon ire, et restant quelques instant ainsi, les yeux à demi-clos pour essayer d'effacer de sa mémoire cette image irritante, je tentais de me calmer, mais je ne parvins pas à oublier l'image de cette étincelle d'espoir, même dans la pénombre, elle était aussi lumineuse que le sont les étoiles dans la ténébreuse voûte céleste.

Ainsi, guidé par l'agacement, je laissais ma plainte s'exprimer, rageant pour la première fois devant le pirate, espérant peut-être qu'il m'écoute et me vienne en aide, même si, il fallait l'avouer, il y avait bien peu de chance qu'il puisse faire mieux que moi... Pourtant, c'était le seul vers qui je pouvais me tourner en cet instant, et que ce soit un signe de faiblesse ou non, c'est ce que ma conscience me dicta de faire. Mes yeux se tournèrent vers lui, cherchant une réponse dans son regard ou ses expressions faciales.

Le pirate m'observait avec des yeux ronds, se demandant certainement, ce qu'une pauvre lance pourrait bien changer à notre situation... À moins qu'il se demandait lui aussi comment récupérer l'arme. Moi je le fixais avec espérance, attendant qu'il renverse la situation avec un atout sortit de sa manche. Surement, troublé par mon discours ou ma demande d'entraide, Gérald me demanda, simplement, dans un premier temps, si la lance était mon arme. Pour le coup, comme je venais de le lui dire, je préférais rester muet, laissant juste mon regard se perdre entre l'agacement et l'insistance.Je pense qu'il avait compris à présent que je quémandais son aide. Aussi étrange que cela puisse paraître le message que je transmis à Gérald par le regard, passa mieux que mes précédentes phrases ou alors c'est qu'il avait vraiment pris son temps avant d'accepter ma requête.

L'atout que j'attendais fit enfin son apparition, sortant de sous les manches du pirate. L'expression gardée, un atout sous sa manche n'a jamais était autant d'actualité que ce jour-là. Gérald laissa petit à petit son pouvoir prendre forme, me dévoilant ses chaînes prenant surement attache sur ses bras et sortant actuellement de sous sa manche. Lorsque je vis la ferraille sortir d'un coup du corps du pirate, je ne pus dissimuler mon étonnement, lâchant un Oh ! Assez significatif.Puis un doute me prit alors qu'il me faisait parvenir mon arme. Ma lance enfin en main, je jubilais, mais je la posais un instant sur mes épaules, la tenant de mes deux bras, pour tirer une chose au claire. Fixant mon compagnon de geôle, je lui demandais alors :

-Attend une seconde Gérald, avant que je nous libère, et soit trop en extase pour te parler... Tu peux répondre à quelques une de mes questions ? Donc t'es chaînes là... Tu les sors d'où ? C'est le pouvoir d'un fruit du démon ? Mais ça, on s'en fout... La vraie question, c'est pourquoi tu n'as pas plutôt utilisé tes pouvoirs pour tenter de détruire le mur ou les barreaux ? Excuse moi, mais ça aurait été nettement plus efficace que tes poings, tu ne penses pas ? Enfin, je suppose que qu'il y a une contrepartie à l'utilisation de tes pouvoirs... C'est pour ça que tu ne les as pas utilisé, hein ? Aller vas y dis moi la vérité... Ça n'a plus d'importance maintenant de toute façon. Sinon, dernière question... Y a autre chose que tu me caches, genre d'autres pouvoirs ou autre ? Non parce que si je peux éviter de me fatiguer, je te laisse faire...

J'écoutais sa réponse puis j'enchaînais du tac au tac :

-Non ? Dommage ! C'est à moi de jouer, je suppose ! Je vais te montrer ce que je sais faire... Garde bien les yeux ouverts, et prépare toi à esquiver la caillasse.

D'un mouvement de bascule effectué d'une simple pression de mon bras gauche et d'un relâchement de la lance par mon bras droit, mon arme quitta mon épaule, et tournoyant un peu se retrouva maintenu par mon seul bras gauche qui limita et stoppa sa célérité. Puis fléchissant mes genoux, et pliant mes coudes, je me mettais en position de combat, pas pour combattre, je n'allais pas trahir Gérald, pas tout de suite, il fallait d'abord qu'on sorte pour ça... Si je m'étais mis ainsi, c'était pour adopter plus aisément mon style de combat et utiliser toutes mes capacités pour faire gagner mon arme en vélocité et ainsi réduire le mur en poussière.

Avec aisance, mon arme tournoyait tout autour de moi brassant le vent, passant d'un bras à l'autre pour gagner toujours plus de vitesse. Lorsque je sentis ma puissance à mon maximum, j'attrapais mon arme de la main droite et pointe vers l'avant je propulsais mon arme vers le mur gauche, pour le transpercer d'une unique coup estoc perforant.




-Rayo Divino !

La lame explosa la roche, mais n'eut pas l'impact que j'eus espéré. En effet bien que mon arme soit enfoncer dans la roche, et soit à l'origine de nombreuses failles qui feront surement s'effondrer le mur, ce dernier était toujours debout. Ce petit séjour au cachot, bien que très court semblait m'avoir hautement impacté, à un point tel que ma puissance s'en trouvait réduite. Comment un mur si minable pouvait résister à mon coup d'estoc... C'était impensable. Combien d'épaisseur fait il ? Non sans blague... Je veux savoir qui a construit ce mur que je le félicite.

Ma mâchoire se resserra devant l'échec de ma destruction. Mes sourcils se froncèrent et mon ire prit le contrôle. Ni une, ni deux, je pivotais sur moi-même pour donner un coup du plat de mon pied, sur la base du manche de ma lance, ce qui fit disparaître mon arme, dans un grand fracas, à travers le mur. Notre geôlier débarqua alors, en colère, et instinctivement, je me plaçais devant le trou que je venais de faire avec mes deux attaques consécutives. Me plaçant le plus naturellement possible d'avant le gros des dégâts, j'espérais que le vieux ne remarque pas les fissures énormes ornant le mur.

~Une lance ? Quelle lance ?

Eus je envie de dire tandis que je me mordais les lèvres et laissais rouler mes yeux au ciel pour paraître naturelle. Mon malaise était palpable. Heureusement que je restais une fois de plus muet, laissant Gérald faire diversion en parlant à notre geôlier. Quel esprit de sacrifice il a ce pirate... Ou pas...

~Je rêve où il vient de dire : ce n'est pas moi... Vas-y accuse moi plus clairement la première fois... Je croyais qu'on était... Ah non, c'est bon... Il essaie de faire croire au vieux qu'il n'y a jamais eu de lance... Bon courage ! Et me fait plus de frayeurs, comme ça !~

Pensais je en mon for intérieur. Pour sa réponse cinglante, le pirate au cheveu bleu reçut des coups...Normal après tout, quand le respect se perd, il faut l'imposer... Ce vieux sait se faire craindre, mais manifestement, il avait vraiment autre chose à faire que de nous torturer ou autre, car il retourna au-delà de la porte malgré notre agitation précédente et la perte de la lance.

Tandis que Gérald se remettait de son humiliation, je regardais par le trou que j'avais créé. Une fois de plus ma lance m'était hors de porter. Haussant les épaules, je me tournais alors vers le pirate en déclarant :

-Bon, mon gars, j'espère que tu t'es remis de sa baffe, car j'ai encore besoin de toi.

Dis, je en m'approchant du pirate pour lui indiquer le trou dans le mur et lui laisser libre cours à l'accès. Une voix s'éleva alors avant que Gérald n'ait ouvert la bouche et cette voix m'était familière, c'était la voix de Ragnard :

-Cette lance... Ce n'est pas celle du commodore ? Hum elle y...

-Ragnard ?


L'appelais je de manière très audible en me retournant. Je me précipitais vers le trou qui était gros comme ma tête et placé à un mètre cinquante du sol environ. Me baissant, j'essayais de caler ma tête contre le trou pour voir et être vu de mon second. Je le voyais me chercher, tournât dans tous les sens dans le couloir où il était puis lorsqu'il me vit, une détonation parvint à mes tympans et de la fumée se leva, s'engouffrant dans notre geôle. Respirant forcément cet air saturé en poussière, et pierre et en fumé, je me mis à tousser. Et tandis que je pensais à respirer une autre détonation se fit entendre et le mur que je tentais précédemment de détruire, s'effondra sous mes yeux, et sur moi au passage, laissant apparaître aux yeux de Gérald deux silhouettes qui se précisèrent une fois la fumée dissipée dans  l'air ambiant.





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Gérald Fernandez
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Gérald Fernandez
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Ven 2 Déc - 22:33
Quand le vieux s'en alla le silence s'insinua doucement dans la pièce et on ressentit que cette endroit était sinistre. La routine commençait à s'installer car rester quelque heure dans cet endroit suffisait à vous faire croire que vous restez une année entière. Bref une monotonie s'installait mais là se passa un moment décisif où on passa de l'ennui à l'entente d'une voix humaine. L'étranger parlait de lance de commodore et la je compris qu'il parlait de Rakan et que ça devait être un membre de cet équipage. La discussion continua un peu et j'appris que c'était son second que j'avais aperçu avant le maelström, le début de nos problèmes. Mais la un homme et une femme cassèrent le mur et débarquèrent dans la cellule. Mon instinct de survie me dit que cet homme était des ennemis mais surtout des ennemis dangereux. Je sortis mes chaînes en silence et vis que Rakan se préparait aussi avec sa lance. Je leur sautai dessus pour les tester et me fis éjecter d'un coup de bras. Il me sauta dessus à une grande vitesse et je me défendis in-extremis avec mes chaînes. Je contrattaquai et réussit à entailler son bras mais il ne saigna pas et je vis que il était mécaniser. Cette femme et cet homme son des cyborgs voila pourquoi ils avaient des capacités surhumaines. Je ne pouvais même pas regarder mon camarade sinon je serais tuer instantanément. Alors il me fonça dessus et je dus utiliser mon attaque nebular chaîn et repoussa et blessa grièvement l'ennemi mais il ne semblait pas ressentir la douleur. Il m'attaqua par surpris et me fis basculer puis me mit un couteau sur la gorge tout c'était enchaîner en un millième de seconde. Je pensai ma mort proche mais la tête du cyborg roula par terre et je vis le second de Rakan. Je ne cherchai pas comprendre pourquoi il était la mais le remercia. Rakan en avait lui aussi fini avec sa cyborg et j'en fus heureux que personne soit mort car je commençais à m'attacher à lui et à ce moment la j'eus l'espoir de quitter cet endroit horrible
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Mar 20 Déc - 0:53


« La survie l'emporte sur tout ! »



Le silence s'instaurait en maître dans les lieux durant le bref instant où je ne parlais pas, attendant la réponse de Gérald. Pour toute réponse, je n'obtins qu'une moue et un haussement d'épaule... Pas une parole ! M'enfin, ça se voyait... Ça se ressentait le pirate était bien plus touché par l'enfermement que moi. Il faut dire que j'avais une certaine expérience dans le domaine de l'emprisonnement. Pas que je fusse, dans le passé, geôlier avant de devenir un Marine, mais bien parce que j'avais été recruté de force dans un équipage pirate dans le seul but de leur servir d'esclave. Alors bon être simplement enfermé sans subir ni sévices, ni torture morale, c'était une bien douce pénitence. En réalité, le pire ennemi d'un prisonnier n'est pas l'incompréhension, la privation de sa liberté ou même les souffrances qu'il endure, mais l'espoir. L'espoir de pouvoir revenir en arrière, l'espoir de pouvoir être libre de nouveau, l'espoir de vivre de nouveau. L'espoir rend les batailles plus intenses, moins insurmontable, mais il rend néanmoins l'échec si amer et impitoyable ! Voilà pourquoi certains en viennent à renier leur humanité, à renier l'espoir... Afin de se sentir moins pathétique, afin de subir le destin telle une créature futile que l'on peut impunément sacrifié.

Moi, j'étais de ceux qui crachaient à la gueule de l'espoir. Cependant, j'avais maintenant bien trop de fierté, de part mon rang social, pour laisser l'abandon m'envahir et le destin me guider. Je ne suis, certes, pas de ceux qui construisent avec le destin, mais je fais parti de ceux qui le titillent, qui le provoque, allant jusqu'à des actes des plus extrême  pour survivre et m'élever toujours plus haut. J'étais devenu, avec le temps et l'impuissance, exactement comme "lui" et comme "elles"... Froid, cruel et implacable ! Mais que voulez vous la psyché des hommes, bien que complexe, peut être modifié, changé en un instant où sur une longue période. On aura beau dire que chacun est unique, mais notre environnement social et notre groupe proche ont la main mise sur notre développement psychologique. Oui... Qu'on le veuille ou non, on ploie toujours à la pression du groupe... On s'adapte pour rester le plus discret possible, pour être comme tout le monde ! Voici ma malédiction.

Haussant les épaules à mon tour, je faisais tournoyer mon arme autour de mon cou et mon épaule afin que ma lance se plaque sur mon bras droit en devenant presque sa continuité naturelle, puis, je frapais le mur à pleine puissance. Cependant, contre toute attente, le mur, bien qu'à présent en piteux état, était toujours debout, devant moi. Après, coïncidence ou pas, le mur à bien fait de résister, sinon je n'aurais certainement jamais retrouvé mon second. Car oui par une chance monstrueuse ce dernier parvint à trouver ma cellule en reconnaissant ma lance qui avait malencontreusement transpercer le mur sans pour autant le détruire purement et simplement. Mais tout ça vous le savez déjà, c'est pour ça que je vous la fait courte. Parlons plutôt de l'entrée fracassante des androides.

Avant que je n'ais eut le temps de me reculer, je vis la face de Ragnard se rapprocher brutalement du mur, puis le mur ploya. La structure qui me séparait précédemment de mon second s'ébranla et dans la seconde d'après s'écroula indéniablement et ce... Directement sur ma gueule ! Pris au dépourvu je ne pus nu parer ni esquiveré cette pluie de gravas comme ce fut le cas pour Gérald. Non moi comme mon second, nous étions enseveli sous la poussière et la roche. Faut croire que c'est un privilège de Marine ! Tout c'était passé si vite, que je n'avais même pas eut le temps de voir que j'étais passé de la lumière aux ténèbres. L'obscurité était totale pour moi, mais tous mes sens n'était pas éteint, bah non je ne suis pas mort, j'ai bien trop mal pour être passé dans l'autre monde, et puis j'entends des bruits de pas précipités et les fers se croiser.

J'ai chaud. J'ai très chaud ! La température de mon corps ne cessait d'augmenter depuis que mon esprit se posait  miles et une questions qui devenaient de plus en plus flou afin de n'en laisser plus qu'une, que je posais à tout le monde dans un énorme cri, presque bestiale, en contractant tout les muscles de mon corps pour m'extraire de dessous les gravas et me relever :

-Pourquoi, bordel, faut il que vous détruisiez mon mur ? Vous n'avez aucun mérite... Je l'ai tant fragilisé que vous n'avez eu qu'à l'effleurer pour le faire tomber ! Vous m'avez chauffer vous deux ! Toi ! Honneur aux dames ! Je vais te faire valser ma belle prépare toi à danser jusqu'à la mort !

Dis-je en interposant ma hallebarde entre la blonde mécanique et Gérald déjà aux prises avec la version masculine des cyborgs. Néanmoins, je ne m'attendais pas à ce qu'elle accepte mon duel sur le coup. Ainsi elle répondit à mon injection par un coup de genoux placé à une vitesse ahurissante, contre mon abdomen. La puissance de son coup était tout bonnement phénoménal ! Lorsque son genou métallique frappa mon ventre j'eus l'impression que mes yeux allaient sortirent de leur orbites. Dans un réflexe salvateur, je plantais ma lance dans le sol. Le fait que je puisse me cramponner à mon arme me permis de ne pas me faire éjecter trop loin à cause de la violence du coup que m'avait porté l'androïde féminin.

-Cette puissance... La solidité de ce genou... Vous êtes des robots à forme humanoïde ?

Me questionnais-je, le souffle court en tenant d'une main ma lance et de l'autre mon ventre. Posant cette question à demi mot je levais la tête vers l'ancienne position connu de ma... Cavalière ! Cependant elle n'était déjà plus là. J'entendis alors un bruissement dans l'air. Ni une ni deux, agissant à l'aveugle, je me laissais glisser vers le sol, utilisant ma lance pour faire ma pirouette. Par chance la femme avait eu pour projet de me briser la nuque d'un coup, de la tranche de sa main.

L'esquive effectuée je déployais ma force pour extraire d'un trait mon arme fichée dans le sol et me retrouver une fois de plus face à la blonde mécanique. Je ne vais pas vous mentir, durant cet échange de regard la tension était à son comble. Heureusement que  Gérald occupait l'autre gus, sinon, concentré que j'étais il n'aurait eu qu'à me mettre un petit taquet pour me faire choir. Mais de la concentration il m'en fallait, car la dame menait clairement la danse ! Nous bondissions alors l'un sur l'autre, attaquant et parant à tour de rôle. Je ne pouvais le nier... Cette femme était puissante, bien trop puissante pour n'être qu'une femme, qu'un cyborg ! Mais je n'avais pas le choix, machine ou humain je devais la vaincre pour fuir et mettre la main sur les reliques de Calypso !

L'air jusque là si sec et poussiéreux devint alors étonnement humide et froid. Quelque chose se tramait, et je ne dû pas attendre longtemps pour comprendre que c'était mon second qui entrait en œuvre. J'entendis comme une pluie s'abattre contre une paroi métallique suivit un grand "bonk!" tandis que mon adversaire semblait être projeté contre moi sans qu'elle ne l'eusse prévu. C'est lorsqu'elle tourna la tête, elle même surpris par ce qui venait de lui arriver, que j'en profitais pour l'attaquer en lui tranchant, à l'issue d'un effort phénoménal, les deux jambes. Prise par surprise elle s'effondra au sol, répandant sur le sol, à partir de ses plaies un liquide similaire au sang parcourant de gros tuyau mimant sûrement les veines du corps humain.

M'étonnant de la présence de cette étrange liquide, me demandant bien pourquoi un robot aurait besoin de sang ou d'un liquide assimilé, je me fis surprendre par la fulgurante attaque de la blonde, qui même sans jambes, restait tout aussi combative. Une fois de plus se fût Ragnard qui vola à mon secours, matérialisant grâce à l'eau qu'il avait produit et qu'il contrôlait, une énorme morse qui vint plaquer la cyborg au sol en lui atterrissant dessus. La jeune femme se tordit de douleur, comme si elle fut prise de violentes convulsions. Surement l'eau s'était elle infiltrée là où elle n'aurait pas dû s'insinuer ? J'espère que c'était ça sinon les quelques entailles que j'avais réussi à infligé à la femme de métal n'avait été que vains efforts !

Regardant la femme se tordre de douleur, je soufflais, sachant très bien que je n'aurais peut être pas pus la vaincre seul, du moins pas sans une stratégie adéquate. Lançant un regard à mon second je lui dit :

-Vas aider l'autre guignol... Enfin t'as compris celui des deux qui galère le plus... Ne le tue pas ! Moi je vais achever celle-ci !

Ainsi tandis que je levais ma lance pour transpercer la tête du robot, mon second produisit plusieurs goutte d'eau qu'il balança en direction du duel qui se jouait encore, puis effectuant quelques gestes, les gouttes, fusant telles des balles, se regroupèrent jusqu'à former un requin aquatique qui vint décapiter le cyborg. La puissante mâchoire de la création d'eau couplé à sa grande célérité avait eut raison du deuxième android. Étais-ce l'homme poisson qui avait une puissance phénoménale ou ses capacités qui avaient une grande efficacité sur ces machines ? Nous ne le saurons jamais, car nous n'avons pas perdu notre temps à discuter et analyser le sujet. Non, une fois le combat finit, on a fuit notre geôle, guidé par Ragnard que je suivais avec confiance.

-Bon ! Suivez moi bien ! Tout à l'heure en fuyant les deux guerriers de métals, là... Je suis passé dans un embarcadère ! De là-bas on pourra fuir !

Déclara mon second à mon attention. Ce à quoi je rétorquais :

-Et les trésors de Calypso ? T'as réussi à mettre la main dessus ?

-Malheureusement, non, commodore... Je suis tombé sur les deux autres dans l'embarcadère et ils ne m'ont pas trop laisser le temps d'analyser les pièces vers lesquels je fuyais...

-Alors oublie l'embarcadère ! Je ne fuit pas sans le trésor ! Avoir perdu mon temps ici serait une honte ! On cherche le trésor, et c'est tout !

Répondis-je de manière autoritaire. Mais l'homme poisson ne se vexa point, bien au contraire il se mît à rire aux éclats avant de lâcher :

-Vous ne changerez jamais commodore !

-Allons, allons... Vous n'espérez tout de même pas me fausser compagnie ? Je vous rappelle messieurs, qu'avant d'être mes prisonniers nous sommes tous les captifs de l'océan, et je vous serez grès, bande d'écervelés que vous êtes, de ne pas faire de conneries... Je ne veux pas que mes chances de libération soit réduites à néant par votre incompétence et votre manque de finesse.



Cette voix vint nous stopper au détour d'un couloir. Il ne nous fallut pas longtemps pour que chacun d'entre nous arrive à trouver l'origine de ce discours. Le vieillard qui nous servait de geôlier était là, adosser au mur, fixant notre groupe avec une certaine envie et un dédain non dissimulé, c'est Gérald qui devait être content de revoir le papy !

-[color-=grey]Épargne nous tes conseils. On a pas le temps de taper la discute avec une antiquité ![/color]

Lui répondis-je en m'avançant pas après pas dans un rythme qui se voulait délibérément lent mais imposant, tandis que mon ancien compagnon de cellule restait immobile, le regard fuyant, repensant inlassable à l'humiliation qu'il avait subit de la part de cette homme qui leur barrait la route. Le vieux fut pris d'un rire, qui en éclatant , amplis tout le couloir de malaise et de malveillance.

-Et après quoi cours-tu... Jeune con que tu es ? Une relique... Le trésor d'un ancien temps... En bref une antiquité. Mais je ne vais pas te blâmer, tous les hommes sont attiré par le large, l'argent, la gloire et l'opulence. Mais certains, comme nous, vont beaucoup trop loin dans leur quête de pouvoir, tellement loin qu'on s'est retrouvé enfermé au sein même de l'océan... Pourquoi crois tu que je suis là ? Pour m'amuser ? Et je serais rester ici dix sept ans à déprimer et bricoler pour prendre du bon temps ? Tu te rends quand même compte que tu te fourvoies sur un point, non ? Pourquoi crois tu que j'ai besoin de main d'œuvre résistante à l'épuisement et à toutes sorte de pression ? Pour fuir ce lieu cauchemardesque... Tout simplement !

-Hum ! Allez dégage ! J'ai un trésor à récupérer.

Dis je, en bousculant légèrement le vieux pour surpasser l'obstacle qu'il était devenu. Mais ce dernier ne broncha pas, au contraire il tourna rapidement son visage vers moi en sortant de sa poche deux boucles d'oreilles.

-Je vais t'épargner toute recherche... Voilà tout ce qui reste du trésor légendaire de Calypso. Mais je te préviens, pour avoir tester la chose, ces reliques sont de simples ornements... Rien de plus ! Tu peux me croire ou non mais j'ai bien failli mourrir en pensant qu'elles me permettraient de fuir ses lieux en contrôlant l'océan. Cette pseudo déesse devait surement posséder un fruit du démon, une arme ou un navire à la puissance démesurée mais rien de tout ceci n'est malheureusement ici ! Tiens prend les !



-Foutaise !

Déclarais-je en repoussant la main de notre ancien geôlier en continuant d'avancer.

-Je vous aurais prévenu... De toute manière vous reviendrez vers moi... Il n'y a qu'une issue et tôt ou tard nous allons devoir collaborer vu que vous avez détruit ma main d'œuvre cybernétique... J'attendrais à l'embarcadère !

Dit il d'un ton calme en se mettant en marche dans la direction opposé à la mienne. Passant entre Gérald et Ragnard, il les fixa tout les deux puis lâcha :

-Bon courage... Vous auriez été de puissants Android... C'est dommage !

Puis notre groupe entama une fouille complète du lieu qui devint plusieurs semaine ou mois durant notre foyer. Mais comme l'avait prédit le vieux, que l'on croisait parfois d'ailleurs, toutes nos recherches étaient vaines. Pourquoi notre ancien geôlier nous laissait déambuler librement ? Avait il peur que depuis la destruction de ses Androids, bous lui soyons supérieur en terme de puissance de frappe ? Avait il peur de notre alliance ou tout simplement avait il pitié de notre condition et de notre but ? Après tout, nous devions lui rappeler son entrain, ses espoir, et sa détermination d'antan.

Tandis que nous essuyions échecs sur échecs, lui continuait de construire seul le sous marin qu'il construisait jusque là avec l'aide des cyborgs que nous avions détruit. Un jour, résignés, nous le rejoingniment sur l'embarcadère, outils en main prêt à lui venir en aide pour la construction du bâtiment maritimes qui serait notre salut. Étonnement, il nous accueilli avec un simple sourire. Il faut croire qu'il n'avait jamais été très méchant, juste isolé et poussé à bout. Tout le monde en aurait fait de même pour sortir et s'extraire à cette misérable vie, que dis-je, survie, voué à la récupération de matière et d'aliments, pour survivre un jour de plus afin de continuer la construction du sous marin.

Un soir, tandis que je me reposais, pensant à la monotonie, et le bruit des marteaux qui nous avait rendu presque sourd et muet, par manque d'interaction, et d'énergie, une voix rauque s'éleva, hurlant jusqu'à son extinction :

-C'est fini ! Nous sommes libres ! Nous allons enfin pouvoir nous extraire de ses tourbillons maudits... Revoir la lumière du jour !

En entendant cela je sortis de ma latence et me levant d'un bond douloureux je me ruais vers le sous marin pour y trouver mes trois "camarades" en pleurs.

La suite nous a été favorable vous vous en doutez, car vous ne me connaissait pas en temps que Marin ! Cependant, bien que j'en sortis en vie, plus heureux que jamais de voir la lumière du jour, et d'en ressentir la chaleur sur ma peau, cette épisode de ma vie m'a marqué à jamais comme le fut ma période d'esclave ou mon bannissement d'Amazone Lily. Vous comprenez maintenant ma phobie de l'enfermement, de l'isolement ... Toutes choses à une origine, meme les plus mauvaises !




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Sous l'océan... [Flashback feat Gérald | il y a 4 ans]
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